Tag

langue bretonne

Browsing

Émile Masson (1869-1923) militant libertaire, instituteur et défenseur de la langue bretonne a cherché tout au long de son engagement à lier socialisme, anarchisme et défense des droits du peuple breton. La section universitaire du Syndicat des Travailleurs de Bretagne  (SLB Skol-Veur) de l’université de Rennes 2 organise une conférence animée par Alan Le Cloarec sur le thème “Emile Masson et le premier PNB, une pensée révolutionnaire de gauche dans les origines du mouvement breton contemporain.” Rendez vous le 05 mars prochain à 18H30 amphi A1 Rennes 2.

skritell_A3_emilemasson_prezegenn

 Emile Masson (1869-1923) est un intellectuel anarchiste du début du XXème siècle qui fut le premier à théoriser l’engagement breton avec les idées d’émancipation sociale et politique du peuple de Bretagne. Sa pensée prend forme dans une époque où apparaissent les premières manifestations du mouvement breton contemporain avant la guerre de 1914-1918. Si Masson fut assez largement oublié pendant le XXème siècle, pour être finalement redécouvert depuis quelques années, c’est aussi car la période d’avant-guerre et d’avant Breiz Atao reste méconnue ou déconsidérée. Néanmoins, entre 1911 –fondation du Parti Nationaliste Breton- et 1914, une idée séparatiste de rupture radicale avec la France émerge d’une façon tout à fait inédite sur la scène bretonne. Il faudra d’ailleurs bien des années au mouvement breton pour retrouver cette radicalité théorique. Masson, intellectuel porteur d’idées radicales lui aussi, apparaît dans cette époque aux côtés d’une nouvelle génération militante en Bretagne, pour donner naissance au référentiel politique de la gauche révolutionnaire du mouvement breton.

L’UNEF, Union Nationale des étudiants de France a un nouveau président, William Martinet. Son « élection » (il n’y avait qu’un candidat) est le fruit de luttes internes au PS qui ont aboutis au maintien des organisations de jeunesse du PS dans le giron du Parti (les MJS ont également changé de dirigeant avec le parachutage de Sayna Shahryari, ami de Martinet, au secrétariat général de l’organisation).

Martinet est un des leader de la tendance droitière du syndicat, c’est lui qui a pris en charge les négociations entre l’UNEF et le ministère de l’enseignement supérieur sur la loi Fioraso “William a géré les liens avec le cabinet de la ministre pendant les huit mois de négociations : il a fait en sorte que nous soyons le seul syndicat à défendre la loi, ce qui nous a permis d’obtenir les aménagements qu’on voulait” explique un cadre du syndicat. Car oui l’UNEF a été le seul syndicat étudiant à être pour la loi Fioraso qui confirme les LRU 1 et 2 de Sarkozy et va encore plus loin dans la privatisation des universités en droite ligne du processus de Bologne.

Martinet n’est cependant pas seulement connu pour être contre le droit aux étudiants d’avoir des conditions d’études décentes et aux travailleurs des universités d’avoir de bonne condition de travail, il s’est illustré par ses positions particulièrement nationaliste. Ainsi Lors de la réunion de la remise des listes pour les élections au CA et au CEVU à Brest en mars 2012, William martinet (étudiant à Paris) était au côté du représentant brestois de l’UNEF. Il a dit à l’attention d’une militante du SLB skol-veur Brest qui faisait référence à la langue bretonne «  la France, c’est une nation, un état, un peuple, une langue ». Cette phrase n’est pas sans rappeler les positions similaires du raciste et colonialiste Jules Ferry sur la question qui, au nom de ce principe, a mis à mort des centaines de langues dans tous les territoires sous domination française.

Plus tard dans la réunion, Jordan Bernard l’un des syndiqués de l’UNEF Brest a comparé les militants bretons à des artificiers « c’est marrant on va aller poser des bombes sur les Macdo, comme à Quévert », suivant ainsi la ligne de la droite française comme son homologue de l’UMP Valérie Garcia qui avait traité une candidate de la gauche indépendantiste aux élections législatives en 2012 de « terroriste » et « d’assassin » (candidate qui avait pour ami Michèle Alliot-Marie, proche des régimes fascistes tunisien et libyen) et qui depuis a été condamnée à 3 ans de prison avec sursis pour extorsion de fonds comme son compagnon ex gendarme ainsi que  d’une privation de droits civiques pendant deux ans.

A l’heure ou la contestation du système capitaliste est de plus en plus grande et que de nombreux peuples pourront accéder dans un avenir proche à l’indépendance (Écosse, Catalogne, Pays Basque, Kanaky … ), l’UNEF se positionne comme le défenseur de l’état bourgeois français et de ses intérêts coloniaux.

Nous avons reçu le texte suivant de Jean-Do Robin qui est retraité de l’Education Nationale.

Il est connu pour son engagement de longue date pour l’enseignement bilingue, la langue bretonne, la justice sociale et la solidarité internationaliste avec notamment la Palestine et le Pays Basque. Il réagit ici au refus des instances académiques d’afficher en breton la devise de la république Française aux frontons des écoles.

 

La rédaction de Bretagne-info.

 

Tribune libre

19.10.2013

 

Frankiz, ingalded, breudeuriezh !

 

Le refus opposé par le Nonce académique à la question posée par le président du Conseil régional de savoir si la devise de la république – qui devra désormais s’afficher au fronton des écoles publiques – pourrait être déclinée en breton, a au moins le mérite d’être clair :

La langue bretonne n’a pas sa place dans la république française.

 

On se demande au passage quelle mouche a piqué Pierrick Massiot pour qu’il interpelle le recteur Kere à ce sujet, puisque les écoles sont communales et ne relèvent pas de la compétence régionale. Le président du Conseil régional aurait pu épargner aux communes un tel oukase…. auxquelles elles restent d’autant moins obligées de se soumettre que les bâtiments leur appartiennent et que certaines ont, depuis longtemps déjà, bravé l’excommunication…

 

Aï’ta a certainement raison d’écrire, documents historiques à l’appui, que « les républicains de 1793 étaient plus tolérants envers la langue bretonne que le recteur d’académie en 2013 ». C’est pourtant peu dire…

 

Il est loin en effet le temps des Savary, Bayrou, Jospin et autres Jack Lang qui tentèrent de faire fleurir dans le terreau ingrat de la France post-napoléonienne, la devise pleine d’espoir de l’Union Européenne : Unité dans la diversité.

 

Voici venu le temps des Valls-Hortefeux-Mélenchon-Lepen : celui du repli nationaliste et des triliv brandis à la face du monde ; pour les uns, le temps des charters remplis de sans-papiers, des enfants rroms ou congolais qu’on emprisonne et qu’on rejette vers la misère et les pogroms… et pour tous, celui du refus de la reconnaissance des minorités linguistiques et culturelles de l’Union Européenne… Voici venu le temps des généreuses devises qu’on affiche d’autant plus qu’on les vide de leur sens. Voici venu le temps des proconsuls décomplexés qui, à peine nommés à la tête de l’académie de Rennes, proclament fièrement qu’ils seront le « fossoyeur de l’enseignement du breton ».

 

Comment s’étonner d’une telle réponse, lorsque la pensée politique française, renouant avec sa vieille tradition coloniale, s’enfonce dans le nationalisme le plus abject, continuant de confondre citoyenneté et nationalité ; n’acceptant d’autre intégration que l’assimilation totale à une langue et à une culture uniques ; et, comble de la perversion, détournant l’idéal laïque pour en faire une arme d’exclusion.

 

Quelle liberté d’expression dans un Etat où l’appel au boycott de marchandises issues de colonies implantées dans les territoires palestiniens occupés, en violation du droit international, vaut d’être condamné pour « incitation à la discrimination » ?… alors que des appels semblables visant cette fois le Mexique ou la Chine bénéficient de l’appui bienveillant, voire sont initiés par des représentants de l’Etat ?

 

Quelle égalité dans cet Etat qui manie l’anathème sélectif du « communautarisme », à l’encontre de tous ceux, Bretons, musulmans, Basques ou Rroms dont l’altérité culturelle est  ainsi marginalisée… tandis que d’autres formes d’identités sont érigées au rang de la normalité française… et, par conséquent, supposées incarner l’universalisme républicain ? Quelle égalité territoriale dans cet Etat dont les politiques économiques brouillonnes enferment la Bretagne dans l’impasse de la mono-production agricole intensive, asservissante, destructrice de l’emploi, de l’environnement et de la qualité de vie ?

 

Quelle fraternité dans cet Etat qui lance des opérations policières, chiens et bulldozers à l’appui, pour priver d’abri et d’accès à l’éducation, des populations déshéritées qui avaient cru trouver refuge à la lisière de nos villes ?

 

Comment s’étonner ensuite des mouvements centrifuges qui, des hauteurs de Corti aux cités de Villiers-le-Bel, du portique à éco-taxe de Lanrodeg aux rues de Clichy, des venelles de Baiona aux quartiers nord de Marseille, viennent de plus en plus fréquemment déchirer le voile de l’unité de façade de cette république-peau-de-chagrin qui n’a toujours pas compris que la diversité n’est pas l’antithèse de l’unité, mais qu’elle est, au contraire la marque de son authenticité et la condition de sa permanence.

 

« La France, tu l’aimes ou tu la quittes », qu’il disait l’autre…

Cette république-là, si elle ne nous aime pas, c’est sûr, nous la quitterons.

 

Ne viens pas alors, demain, pleurer sur les ruines de tes prétentieuses façades, sur tes drapeaux brûlés et sur tes devises exsangues, parce que nous aurons enfoncé la porte de sortie… en quête d’oxygène ; en quête de cette République espérée des Bretons lorsqu’ils sonnèrent, à Rennes le 26 janvier 1789, le premier acte de la Révolution « française ».

 

 

Jean-Do Robin, indigène indigné

La lettre du recteur :

 

Aujourd’hui, mardi 14 mai, les représentants de la région Bretagne accueillaient les conseillers de la région Pays de la Loire à Océanopolis à Brest.

Nous constatons que les thèmes évoqués lors de cet « échange »(énergies marines, culture, environnement, territoires, tv régionale, langue bretonne, …) ressemblent à ceux qui prévalaient jusqu’alors pour les travaux de la « commission mixte Bretagne-Loire-Atlantique ». Or cela fera bientôt deux ans que cette commission ne se réunit plus. Nous nous étonnons grandement que la région Bretagne choisisse de privilégier la région Pays de la Loire plutôt que le conseil général de Loire-Atlantique pour parler « territoires » et « décentralisation »,  alors que celle-ci votait en mars une contribution au projet de décentralisation en faveur de la réunification de la Bretagne.

Plusieurs salariés de France 3 Bretagne ainsi qu’une dizaine d’organisations, dont la Gauche Indépendantiste, se sont mobilisés ces dernières semaines pour promouvoir une télévision publique en langue bretonne sur l’ensemble de la Bretagne, dont la Loire-Atlantique. C’est l’un des quatre points de la plateforme « Libérons les énergies en Bretagne ». De même la région Bretagne s’engageait dans un vœux du 14 décembre 2012 à promouvoir “un media TV pour toute la Bretagne (…) Loire-Atlantique incluse“.  Nous appelons donc les organisations signataires de la plateforme et membres du Conseil Régional de Bretagne, ainsi que la population, à être vigilant quant à la transformation de cette attente en une télévision du « Grand Ouest « , pilotée par la région Pays de la Loire  (rappelons que le CR PdL votait il y a quelques mois une subvention de 900 000 euros à France 3 régional, afin de promouvoir la région dans ses programmes… et à aucun moment la langue bretonne).

Alors que le CESER de Bretagne reconnaissait lui-même, dans un rapport de 2009, les inconvénients des « coopérations interrégionales », nous appelons la région Bretagne et le Conseil Général de Loire-Atlantique à être cohérent avec les vœux qu’ils ont voté et à engager les coopérations qui permettront de réunifier la Bretagne.

Action d’Ai’ta au Conseil Régional en mars dernier à Rennes, afin de réclamer une télé publique en langue bretonne de Nantes à Brest

Le jeudi 4 avril 2013, une plate-forme revendicative commune pour la Bretagne a été présentée à Rennes lors d’une conférence de presse et signée par les organisations et parti politiques suivants: Ai’ta, Bretagne Réunie, la Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS), EELV Bretagne, Kevre Breizh, MBP (Mouvement Bretagne et Progrès), Parti Breton, UDB (Union Démocratique Bretonne), 44= Breizh.

Les 4 revendications majeures sont :

– Ratifier la Charte européenne des langues minoritaires et obtenir un statut de co-officialité des langues de Bretagne.

– Réunifier la Bretagne dans le cadre d’une collectivité territoriale ( Région Bretagne, départements de la Bretagne Administrative, département de la Loire-Atlantique).

– Créer un pôle multimédia bilingue publique (TV et radio).

– Doter la Bretagne d’un statut particulier dotant l’institution bretonne d’un parlement.

Cliquez ci-dessous pour pouvoir imprimer le texte de la plate-forme.

An destenn e brezhoneg : maketenn-bzhg1.jpg

Retrouvez le blog de la plate-forme en cliquant sur : galvpondi.net

Retrouvez la page Facebook en cliquant sur : LiberonsLesEnergiesEnBretagne

La plateforme “Libérons les énergies en Bretagne” co-signée par 11 différents partis politiques bretons et associations de défense de la langue bretonne, dont la gauche indépendantiste (Breizhistance-IS), et présentée en conférence de presse le 4 avril dernier à Rennes revendiquant la création d’une assemblée bretonne dotée pouvoirs législatifs et d’une fiscalité lui permettant de fonctionner, la réunification de la Bretagne dans le cadre d’une collectivité unique englobant les départements de la Bretagne administrative, la Loire-Atlantique et la Région Bretagne, le statut co-officiel de la langue bretonne permise par la ratification de la Charte européenne des langues minoritaires et un pôle TV-Radio bilingue, aiguise visiblement l’appétit électoral de la future tête de liste de la droite rennaise aux municipales 2014, Mr Chavanat, d’un de ces futurs probables co-listiers, Mr Plouvier (UMP) et de Mr Le Brun (ancien conseiller municipal rennais, UDI).

Ainsi avons nous appris par voie de presse que Mrs Chavanat et Plouvier, actuels conseillers municipaux UDI et UMP, et Mr Le Brun l’interêt qu’ils portent à nos revendications pour le peuple breton. Sur la forme, la manoeuvre politique consistant à couper l’herbe sous le pied à leurs adversaires socialistes en vue des élections municipales 2014 et territoriales de 2015 jette le discrédit sur les intentions réelles. Sur le fond, il est permis de douter de l’adhésion véritable de Mr Chavanat à notre plate-forme qui revendique la co-officialité de la langue bretonne alors qu’il déclara lors de la campagne législative 2012 être défavorable “une obligation systématique de bilinguisme dans  toutes les démarches de la vie administrative ou économique”. Faut-il rappeler que lui-même est membre du Conseil d’Etat, celui-même ayant émis un avis défavorable à la ratification de la Charte européenne des langues minoritaires le mois dernier pour le même argument que celui présenté par Mr Chavanat lors de sa campagne législative de 2012. Alors que la droite sarkozyste a fait unanimement preuve d’un centralisme à tout rompre pendant 5 ans, Mr Plouvier, secrétaire national de l’UMP, et ses amis se découvrent des velléité décentralisatrices en se prononceant pour une consultation auprès des bretons sur l’avenir de la Bretagne dont la création d’une assemblée.

Si on ne peut que se réjouir que la démarche de la plateforme suscicte débats et intérets nous ne laisserons personne l’instrumentaliser à des fins politiciennes.

La Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS), section de Rennes.

Maquette-galleg3.jpg

Le samedi 9 février à Brest, Rennes et Nantes plusieurs rassemblements auront lieu devant les locaux de France 3 dans ces trois villes pour revendiquer la création d’une chaine de télévision Bretonne bilingue et ce à l’initiative de plusieurs collectifs : Kevre Breizh, 44 = Breizh  Ai’ta et Bretagne Réunie.

La Gauche Indépendantiste appelle ses militants à s’y joindre et à soutenir le mouvement culturel et cette revendication récurrente et méprisé depuis de longues années,  car elle pose de part le choix de manifester dans des grandes villes dont Rennes et Nantes la nécessité pour la langue bretonne d’avoir des outils modernes de communication et de normalisation sur l’ensemble du territoire breton (pays Nantais inclus).

Cette mobilisation intervient dans un contexte particulier :

-La légitime mobilisation récente du personnel de France 3 Bretagne contre une réduction des programmes dit « régionaux ».

-Une absence quasi totale de mobilisation des élus locaux (singulièrement ceux de la majorité présidentielle ) pour doter la Bretagne et les bretons d’institutions spécifiques pour exercer leur droit à l’autodétermination, et ce alors que l’acte trois de la décentralisation portée par Marylise Lebranchu ne semble rien apporter de nouveau comme compétences fondamentales pour renforcer la démocratie en Bretagne sous la forme d’un parlement local.

Il est donc normal de se joindre à ceux et celles qui dans la société civile de Bretagne rappellent au pouvoir central socialiste, les décideurs de Paris, l’exigence d’un service public audiovisuel moderne et de qualité au service de tous les Bretons  et ce sur toute la Bretagne.

La Gauche Indépendantiste.

Er straedoù evit ur chadenn divyezhek.

D’ar Sadorn 9 a viz C’hwevrer da 3 e GM,  meur a dolpadeg a vo dalc’het dirak savadurioù France 3 e Brest, Naoned ha Roazhon evit dougen an azgoulenn evit ma vo krouet ur chadenn skinwel divyezhek e Breizh ha kement-mañ diwar youl meur a strollad : Kevre Breizh, Ai’ta, 44 = Breizh ha Breizh Unvan.

Dizalc’hourien an tu-kleiz a c’houlenn digant  hor  stourmerien da gemer perzh ha da skoazell an emsav sevenadurel hag an azgoulenn padus-se, dismeganset abaoe pell. Kement mañ peogwir e laka war wel en ur mod splann dre an dibab da vanifestiñ er c’herioù bras ( en zouez Naoned ha Roazhon ) e rank ar brezhoneg kaout binviji kehentiñ ha normalaat a-vremañ war vreizh a-bezh (gant bro Naoned evel-just).

Ar vanifestadeg a vo dalc’het en ur mare resis :

-Da heul stourm reizh implijidi France 3 evit ma ne vo ket digresket an niver a brogrammoù a reer « rannvroel » anezho.

-Un diouer splann a stourm a berzh darnvrasañ an dilennidi lec’hel (dreist-holl re ar muiañ niver) evit ma voet da vreizh ha d’ar vretoned ensavadurioù evit gellet en em dermeniñ ha kement-se pa vez splannoc’h bemdez ne vo ket degaset kalz barregezhioù nevez evit kreñvaat an demokratelezh e Breizh ha mont war-du ur parlamant dre hanterouriezh Akta 3 an digreizennañ douget gant Marilyse Lebranchu.

Reizh eo neuze harpañ ar re e kevredigezh sivil Breizh a zegas da soñj d’ar galloud kreiz rennet gant ar sokialourien ha d’’hor mistri e Pariz, ez eus eus un azgoulenn evit ur servij publik kleweled a-vremañ hag a galite e servij an holl vretoned ha war vreizh a-bezh.

Dizalc’hourien an tu-kleiz.

Breizhistance Bro Dreger appelle tous ses sympathisants et plus largement tous/tes les bretons/nes attaché/es à la sauvegarde et à l’enseignement de la langue bretonne à manifester à Louaneg le samedi 15 septembre à 15 heures devant la mairie aux côtés des parents et des salariés de l’école Diwan.

Nous ne pouvons pas accepter la décision du maire de Louaneg de « virer » la seule école en langue bretonne de sa commune.

Alors que tout le monde s’accorde à dire que l’enseignement du breton est un plus pour les élèves, que toutes les écoles bilingues de Bretagne historique progressent, que le nombre d’enfants scolarisés en breton atteint des scores inespérés il y a 10 ans, et ce malgré les contraintes liées à la politique mono-linguistique française, le maire de Louaneg, avec une mauvaise foi évidente s’entête dans un sectarisme inouï.

Mr Nicolas se situe maintenant clairement dans le camp des opposants à la défense de nos droits fondamentaux. Son président, Mr Hollande, membre du même PSF, avait pourtant laissé entendre pendant sa campagne qu’il était attaché à la défense des langues dites minoritaires ! Il faut à présent des actes !

Une école Diwan expulsée d’une commune de Bretagne est un déni de démocratie. qui démontre par ailleurs l’absence de pouvoirs politiques en Bretagne.

Si les collectivités, et la Région en tête, ne sont pas capables de trouver une solution, c’est parce qu’elles n’ont aucun pouvoir décisionnel. Elles ne peuvent donc pas mener de politique générale de soutien et de développement de l’enseignement en breton. Seule la suppression de ces collectivités (départements, Région) et la mise en place d’un parlement breton doté de réels pouvoirs sera à même de défendre notre langue et donner enfin un statut public breton à Diwan.

Tous à Louaneg samedi 15 septembre à 15h devant la mairie !

Bevet brezhoneg bev e Louaneg hag e pep lec’h !

Breizhistance-IS Bro Dreger a c’halv an holl vretoned tost o c’halon ouzh dazont, treuzkas ha kelenn ar brezhoneg da vanifestiñ e Louaneg d’ar sadorn 15 a viz Gwengolo da 3egm dirak an ti-kêr gant kerent ha gopridi skol Diwan.

N’omp ket evit degemer dibab Aotrou Maer Louaneg da skarzhañ ar skol vrezhonek nemeti diouzh ar gumun.

A-du an holl war efedoù positivel ar c’helenn brezhonek er skolioù evit ar vugale, war ar fed e ya war greskiñ ar skolioù divyezhek e Breizh pemp departamant, an niver a vugale skoliataet en brezhoneg zo aet betek sifroù dic’hortoz, daoust d’ar skoilhoù liammet gant politikerezh unyezhek deskadurezh ar Stad C’hall, Aotrou Maer Louaneg a chom a feiz fall hag ideologel-kenañ evit merañ teuliad skol Diwan Louaneg.

Sklaer eo emañ an Aotrou Nicolas skoaz-ouzh-skoaz gant ar re a-enep hor gwirioù diazez o verañ e mod-se teuliad skol Diwan Louaneg. E brezidant, Aotrou Hollande, ezel eus ar memes strollad politikel, ar PS, en doa koulskoude lavaret e-pad e goulzad kabaliñ e oa evitdifenn ar yezhoù « minorel » ! Ret eo kregiñ e-barzh bremañ !

Dizoujañ ouzh an demokratelezh eo skarzhañ ur skol Diwan diouzh ur gumun. Diskouez a ra splann n’eus ket deus galloud politikel ebet e Breizh.

Ma n’eo ket ar strollegezhioù, Rannvro Breizh da gentañ tout, gouest da gaout un diskoulm eo peogwir n’o deus ket galloud ebet evit diviz.N’int ket evit kas da benn ur politikerezh hollek evit souten ha diorenn ar c’helenn brezhonek. N’eus nemet gant fin ar strollegezhioù-se (departamantoù, Rannvro) ha krouidigezh ur Parlamant gant gwir galloudoù evit dibab e c’hello bezañ difennet hor yezh ha roet urstatud publik da zDiwan.

An holl e Louaneg d’ar Sadorn 15 a viz Gwengolo da 3e g.m. dirak an ti-kêr !

Bevet ar brezhoneg bev e Louaneg hag e pep lec’h !

La décision à l’immense majorité du conseil municipal de Louaneg d’expulser l’école Diwan des locaux qu’elle occupait crée un précédent historique pour tous les défenseurs de la langue bretonne et au-delà, pour tous ceux et toutes celles qui sont attachées aux droits fondamentaux des peuples à défendre leurs patrimoines  collectifs.

Diwan, depuis 35 ans, n’a cessé de se développer avec l’appui des bretons pour assurer l’enseignement de la langue bretonne aux quatre coins de la Bretagne historique, des milliers d’enfants y ont été scolarisés gratuitement grâce à l’engagement et à la détermination de tous ceux et toutes celles qui ont refusé de voir notre langue rangée au musée comme l’avait décidé le pouvoir à Paris.

Diwan c’est bien plus qu’une école, c’est aussi la prise de conscience collective des bretons que leur langue était en danger et qu’il fallait tout faire pour la sauver en créant des maisons d’éditions, des radios, le breton à l’éducation nationale, le bilinguisme sur les routes…

Et la mairie de Louaneg voudrait balayer tout ça par une décision aussi insensée qu’égoïste ?

Les 33 enfants scolarisés à Diwan Louaneg et leurs familles ainsi que les trois employés devraient accepter ça ? Les solutions existent, les parents en ont proposé !

Diwan est gratuit, laïque et ouvert à tous, à ce titre elle assure un véritable service public de qualité et indispensable.

Mais nous voyons bien, à travers le cas de Louaneg, que sans évolution politique en Bretagne, l’avenir même de notre langue restera précaire et donc menacé. Le conseil régional n’a aucun pouvoir de décision sur toutes les questions fondamentales, seul un parlement breton, doté de réels pouvoirs, à l’instar de ce qui se fait en Ecosse, au Pays de Galles…pourra assurer la défense de nos droits collectifs et dans ce cas précis donner un statut définitif de statut public breton à Diwan.

En attendant, Breizhistance bro dreger assure tout son soutien aux parents de skol diwan Louaneg, aux employés et aux enfants et  appelle à se mobiliser auprès d’eux, pour toutes les actions de résistance qui seront organisées. Ils ont raison de ne pas plier, soyons tous à leur côté.

Pour Breizhistance bro dreger: 02 96 38 72 47 / maiwenn@live.fr

Diwan Louaneg

Pétition de soutien à l’ école de Louaneg

Harpomp Skol Diwan Louaneg !

An diviz bet tapet gant darnvrasañ izili kuzul-kêr Louaneg evit skarzhañ ar skol Diwan deus al lec’hioù ma implije zo un dibab istorel evit holl difennourien ar brezhoneg, ha dre vras evit an holl dud a zo stag enne gwir diazez ar pobloù da zifenn o gladoù hollek.

Abaoe 35 bloaz n’en deus ket paouezet Diwan gant harp ar vretoned da ginnig ar c’helenn e brezhoneg e pevar c’horn ar vro, milliadoù a vugale zo bet skoliatet digoust a-drugarez da labour ha kalon an holl re oa deus nac’het e vije lakaet hor yezh vroadel en ur mirdi e-giz ma oa bet dibabet gant galloud Pariz .

Ouzhpenn ur skol eo Diwan , dre labour Diwan o deus komprenet ar vretoned e oa o yezh en arvar hag e oa dleet dezhe ober o seizh gwellañ evit he saveiteiñ dre grouidigezh tiez embann, chadennoù skingomz, kelenn ar brezhoneg ha dre ar brezhoneg en deskadurezh stad, an divyezhegezh war vord an hentoù….

Ha fellout a rafe da dTi-kêr Louaneg skubañ an holl draoù se dre un dibab ken diboell ha ken emgar ?

Ha dleet e vefe d’an 33 bugel skoliatet e Diwan Louaneg, d’o zud ha d’an tri implijad sentiñ ouzh kement-se ? Diskoulmou zo, kinniget int bet gant familhoù ar skol.

Digoust, lik ha digor d’an holl eo ar skolioù Diwan, ha dre se e kinnigont ur gwir servij publik a galite n’haller ket ober heptañ.

Dre skouer Louaneg e welomp splann e chomo bresk ha diasur dazont ar brezhoneg hep emdroadur politikel e Breizh . N’eus tamm galloud politikel ebet evit dibab gant ar c’huzul rannvro , n’eus nemet ur parlamant breizhad, gant gwir galloudoù evel ma vez e Skos pe e Kembre a c’hello difenn hon gwirioù stroll ha reiñ da viken ur statud publik breizhad d’ar skolioù Diwan .

Da c’hortoz , komite breizhistance bro dreger a embann e gengred gant tud skol Diwan Louaneg, gant an implijidi ha gant ar vugale, setu ma c’halvomp da gemer perzh en holl oberenoù stourm a vo aozet. Rezon o deus chom hep plegañ, bezomp skoaz-ouzh-skoaz gante !

Bevet Skol Diwan Louaneg!

Brezhoneg a vevo e Louaneg evel e pep lec’h !

Stourmomp holl asambles evit hon gwirioù!

Contact breizhistance bro dreger: 02 96 38 72 47 / maiwenn@live.fr

Diwan Louaneg

Du breton partout ! devant le tribunal de Rennes !

Prés de 50 personnes s’étaient déplacées pour soutenir Corentin et Yoann natifs de haute-Bretagne lors de leur jugement le 16 août à Rennes pour avoir barbouillés des panneaux dans le secteur. Parmi elles beaucoup de militants de la gauche indépendantiste , du SLB, d’Ai’ta, des membres du PS mais aussi un élu de Redon (Emile Granville) et une élue PC de Thorigné-Fouillard. Nos camarades n’ont pu se défendre en breton alors qu’ils avaient eu droit à un interprète lors de leur garde à vue. Beaucoup d’articles de presse ont été consacrés à cette affaire, d’émissions de radio en Bretagne comme à l’étranger. Une excellente campagne à l’actif de Breizhistance qui a éclairée sur la vulnérabilité du statut juridique de notre langue nationale.

Voici la déclaration de nos deux camarades:

Le Jeudi 16 Août 2012, nous étions appelés à comparaitre devant la justice française pour des faits de barbouillage. Nous avions décidé de comparaitre en langue bretonne lors de cette audience, bien mal nous en a pris, puisque, même si le verdict de ce procès était déjà tombé avant qu’il ne commence, le choix d’utiliser le breton le breton pour nous exprimer a suffit aux juges pour nous soustraire tous moyen d’expression.
Nous avons donc eu le droit de nous taire, d’écouter et entendre le pire des discours jacobin qu’il puisse être. Le procureur de la république avait refusé de mettre à disposition un interprète, et celui-ci de nous le rappeler en nous disant que nous connaissions suffisamment la et l’unique langue nationale en France pour nous exprimer. La présidente a bien sûr suivi la voix de son maître et dès le début pris parti, ouvertement et maladroitement, pour monsieur le procureur de la république française en dénonçant des frais supplémentaire, occasionnés à la société par ce procès en plus des « bêtises » que nous avions déjà pu faire, selon elle, et alors qu’aucun jugement n’était prononcé. Elle nous reprocha aussi le fait que nous ayons appris la langue Bretonne dans un centre d’apprentissage pour adultes et non dans nos propres familles, montrant ainsi son ignorance totale de la situation de notre langue et plus particulièrement en Haute-Bretagne. Il n’aura pas fallu plus de cinq minutes aux trois juges présent à l’audience pour nous condamner aux peines maximum requises par monsieur le procureur : 1500€ et 1000€ d’amende, inscription au bulletin numéro 2 du casier judiciaire. La messe était dite.
Cependant, face à cette situation, nous tenons à remercier l’ensemble des personnes qui se sont déplacés ou qui nous ont adressé leur soutien. En tant que militants, nous entendons ce soutien comme celui qui permettra à la langue bretonne de prendre sa juste place dans notre société. Nous remercions plus particulièrement l’association Skoazell Vreizh sans qui il serait encore plus injuste et encore plus difficile de se défendre face à l’état Français.
Nous avons décidé de quitter la bataille judiciaire face à l’Etat car nous considérons que ce n’est pas là que se gagnera le combat, nous ne ferons donc pas appel. Nous préférons mettre l’ensemble de ces forces ailleurs afin de récolter le fruit d’un travail quotidien, local, autrement plus prolifique.

Amplifions le rapport de force, exigeons la possibilité de s’exprimer en breton partout et y compris dans leurs tribunaux !


Langue bretonne, langue officielle en Bretagne ! Du breton partout et aussi dans vos tribunaux !

Corentin Le monnier, Yoann Colas

Evit kas arc’hant da Skoazell Vreizh , pour envoyer de l’argent à Skoazell Vreizh : Skoazell Vreizh

brezhoneg ofisiel !

Goude prosez Roazhon

Brezhoneg e pep lec’h ! dirak lezvarn Roazhon !

Un hanter-kant den bennak a oa deuet da harpañ Corentin ha Yoann genidik a vreizh-uhel pa oant bet barnet d’ar 16 a viz Eost e Roazhon evit bezañ livet e miz Meurzh panelloù hent kostez Roazhon.
En o zouesk e oa kalz a izili eus Breizhistance, SLB, Ai’ta, izili ar PS met ivez ur  c’huzulier-kêr eus Redon (Emile Granville) ha un dilennadez eus ar PC eus ti-kêr Torigneg-Fouilharzh. N’eus ket bet tu d’hor mignoned en em zifenn e brezhoneg p’o doa gellet kaout ur jubennour pa oant dindan dalc’h ar polis.Kalzig a bennadou a oa bet embannet diwar-benn an afer-se e mediaoù ar vro hag er broioù estren, ur c’houlzad kabaliñ a feson kaset a-benn gant Breizhistance en deus diskouezet pegen goan eo statud lezennel hor yezh vroadel.

Sed aze diskleriadur hon daou gamalad:

D’ar c’hwezek a viz Eost e oamp bet barnet gant justis bro c’hall evit bezañ lakaet livaj war panelloù-hent unyezhek. Dibabet hor boa en em zifenn  e brezhoneg dirak al lez-varn, ar pezh zo bet nac’het deomp gant ar varnerez.  Forzh penaos eo anat e oa bet dibabet peseurt disoc’h a vije bet d’ar prosez en e raok.
Ar gwir hor boa bet  eta da serriñ hor beg, selaou ha klevout ar washañ prezegenn jakobin . Nac’het e oa bet da c’hervel  ur jubenour gant prokuror ar republik abalamour ez eomp gouest da gomz galleg, yezh vroadel bro c’hall hag an hini nemeti. Presidantez al lezvarn he doa heuliet mouezh he mestr e penn-kentañ ar prosez en ur lavarout  e oa bet dispignet re a  arc’hant publik ganeomp en ur zistruj pannelloù, hag en ur zeskiñ brezhoneg en ur greizenn stummañ.. Rebechet e oa deomp bezañ desket brezhoneg er-maez eus hon familhoù. Diskouezet e oa bet ganti pegen dianav e oa eus  stad ar brezhoneg e Breizh-Uhel.
Neubetoc’h a bemp munutenn o doa bet ezhomm ar varnerien evit dibab hag embann ar c’hastiz ar barn , da lavaret eorik ar pezh a oa bet  goulennet gant ar prokuror : 1500€ ha 1000€ kastiz da baeiañ, hag ur menneg  war bilhed niverenn 2 ar roll varn.
Koulskoude hon eus c’hoant da drugarekaat an holl dud a oa tremenet devezh ar prosez hag o doa  soutennet ac’hanomp. Trugarekaat a reomp ar gevredigezh Skoazell Vreizh evit he harp, enepti e vije bet diaesoc’h,  ha direizhoc’h c’hoazh bezañ difennet dirak justis bro c’hall.
Dibabet hon eus kuitaat tachenn brezel-varn peogwir e oaromp n’eo evel-se e vo gounezet traoù evit ar brezhoneg dirak ar stad. Setu ma na  raimp ket galv.
Gwelloc’h eo deomp lakaat hon nerzh asambles en ul lec’h-all evit gounit ar stourm war ar pemdez. N’eo ket echu ar stourm ne ra nemet kregiñ, goulennomp groñs ar gwir da gaozeal e brezhoneg e pep-lec’h.
Brezhoneg yezh ofisiel e Breizh ! Brezhoneg e pep-lec’h, dirak ho lezioù-barn ivez !

Corentin Le monnier, Yoann Colas