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Lorentxa Guimon

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Da nebeutañ  500 den o doa dibunet e straedoù Roazhon d’ar sadorn 20 a viz C’hwevrer evit goulenn groñs ma vo dieubet Lorentxa Guimon , prizoniadez a orin eus bro-Euskal bac’het er gumun se evit bezañ bet obertiant e ETA. Ar c’houlzad evit ma vo dieubet zo aet war greskiñ en deizioù feuket m’eo an dud gant ar fed ma vefe laosket da vreiniañ en toull pa vez hi klañv bras.

Deuet e oa un 200 euskarat bennak da huchal a vouezh penn o c’henskoazell gant o c’henvroadez hep ankouaat ar brizonidi politikel all. Ar vretoned n’int ket chomet diseblant neuze  evit ober hanterenn all tropellad an dibunadeg. A-dreñv d’ar giton a oa e penn ar vanif e oa tu gwelet tud liesseurt evel Lena Louarn ( bez prezidantez ar rannvro) , Anna Sohier ( UDB ti-kêr Roazhon), Phillipe Poutou ( NPA), Valerie Faucheux ( Talbenn an tu-kleiz e kuzul-kêr Roazhon ) , Laurent Hamon ha Jean-marie Goater ( EELV),   Tangi Louarn ( Kevre Breizh ), Jean Paul Tual ( PG kuzul-kêr Roazhon), Guillaume Bricaud ( dizalc’hour an tu-kleiz )  hag un donardig kurded.

Dirak mogerioù ar prizon
Dirak mogerioù ar prizon

Gellet o doa mont ar vanifesterien betek toullbac’h Roazhon hag ober e dro en ur huchal luganioù, kanañ, c’hwitellat kreñv evit ma tremeno o safarig kengred en tu all d’ar mogerioù uhel ha vil a vir ouzh Lorentxa da adkavout he ziegezh hag he bro.

Meur a wezh eo bet klevet anv maodiern nevez ar justis, Jean-Jacques Urvoas ha Manuel Valls e genoù ar vanifesterien.

Sed aze ar brezegenn bet distaget gant Fabris Cadou ( Skoazell Vreizh) e brezhoneg evit klozañ an abadenn.

“Bodet omp ur wech ouzhpenn evit goulenn groñs e vije doujet ouzh gwirioù ar prizoniadezed ha prizonidi eus Euskal Herria. Bodet omp ur wech ouzhpenn evit goulenn groñs dieubidigezh Lorentxa Guimon, prizoniadez klañv-bras, paket gant kleñved Crohn ha toull-bac’het amañ e prizon Roazhon.

Amañ emaomp evit lavaret ur wech ouzhpenn eo ur vezh ruz e vije c’hoazh e toull-bac’h Roazhon ! Arouezus eo degouezh Lorenxa eus arlouperezh ar gouarnamant gall a-enep ar brizonidi bolitikel eus Euskal Herria.

Abaoe 12 vloaz eo Lorentxa er prizon. Kondaonet da 20 vloaz toull-bac’h evit bezañ ezel eus an ETA, e c’hall bezañ dieubet dindan diviz abaoe 2014. E miz Kerzu 2015 eo bet asantet gant ar varnerien met ar prokulor en deus graet galv diouzhtu hag emañ c’hoazh Lorentxa en toull-bac’h, da c’hortoz ar c’huzulierezh. Pa ouzer emañ an erlenerezh dindan ministrerezh ar justis e komprener mat eo politikel seurt diviz. Ha setu perak e tagomp arlouperezh ar gouarnamant gall.

5 bloaz zo, en un doare foran, en deus ETA diskleriet fin ar stourm armet. Abaoe, ar gevredigezh eus Euskal Herria, meur a aozadur politikel, sindikadel,kevredigezhel ha meur a zilennad zo embarzhet en argerzh peoc’h. Chom a ra an argerzh a un tu peogwir e vez stanket anezhañ gant Madrid ha Pariz pa vezont o kenderc’hel memes koulz gant un hent a waskadur hag o nac’hañ kement diviz a vije.

Ur skeudenn eus ar politikerezh-se eo degouezh Lorentxa. Da gentañ e nac’h ar Stad C’hall he gwir da vezañ dieubet hag ouzhpenn-se e nac’h e vije pareet en un doare reizh. Teir gwech he deus ranket Lorentxa mont d’an ospital e-korzh an teir sizhunvezh dremenet. Lakaat a ra war-wel an arnodennoù mezegel e rank-hi bezañ dieubet evit gellout bezañ pareet a zoare. Met siwazh ne zalc’h ket kont ar Stad C’hall nag eus he lezennoù nag eus pennaennoù Mab-Den diazez. N’eo ket Lorentxa ar reuziedez nemeti : dalc’homp soñj eus Ibon Fernandez c’hoazh er prizon daoust dezhañ bezhañ paket gant ar skleroz strewek. Lavaret a reomp sklaer ha gant kounar : ar gournamat gall ‘ni eo a zo kirriek eus seurt degouezhioù !

Nec’het-bras omp hiviz gant stad yec’hed Lorentxa a zo aet war fallaat n’eus ket pell zo. Ranket he deus chom en ospital ar sizhun dremenet. Rankout a ray ar gournamant gall rentañ koñtoù ! Ne zisoñjimp ket !

Dalc’het eo bet ar galv evit Lorentxa d’ar 14 a viz Genver. Douget e vo an devarn d’ar 25 a viz C’hwevrer. Da c’hortoz ez ar c’houlzad war-raok ha war greñvaat.

Dieubidigezh Lorentxa ‘ni eo a c’houlennomp groñs digant maodiern ar justis, An Ao Urvoas ! Poent bras eo ! “

Une mobilisation s’est formée depuis fin 2015 en Bretagne (manifeste et signataires ci-dessous) en solidarité à la prisonnière politique basque Lorentxa Guimon, incarcérée à Rennes, afin d’exiger sa libération et ainsi mettre un terme à l’acharnement qu’elle subie alors qu’elle est libérable et gravement malade. La mobilisation, bien sûr, s’est faite aussi au Pays Basque notamment autour du collectif Bagoaz œuvrant pour les prisonnier-e-s politiques.

A l’appel de nombreuses organisations politiques et syndicales, de collectifs et de nombreux élu-e-s, une manifestation demandant la libération immédiate de Lorentxa Guimon aura lieu le samedi 20 février à Rennes. Le départ aura lieu à 14h30 place de la Mairie pour finir devant la prison des femmes.

Cette mobilisation est organisée de concert avec le collectif basque Bagoaz qui pour la manifestation organise un déplacement de plusieurs bus depuis le Pays Basque.

Soyons nombreux aussi en Bretagne à se mobiliser pour la libération de Lorentxa Guimon !

Gael Roblin (Gauche Indépendantiste-Breizhistance), Jean-François Lefort (Bagoaz), Valérie Fauchuex (conseillère municipale à Rennes-FDG), Jerom Bouthier (Skoazell Vreizh)
Conférence de presse à Rennes le 4 février devant la prison des femmes. De gauche à droite : Gael Roblin (Gauche Indépendantiste-Breizhistance), Jean-François Lefort (Bagoaz), Valérie Faucheux (conseillère municipale à Rennes-FDG), Jerom Bouthier (Skoazell Vreizh)

De plus, après la trêve décrétée par l’organisation basque ETA qui n’a commis aucune action armée depuis 2011 et  dans le cadre du processus de règlement du conflit basque, les 110 signataires de l’appel de Paris demandent quedans le cadre d’une processus de libération mis en oeuvre dans un délai raisonnable, il soit mis un terme dans l’intérêt des familles, à la dispersion des prisonnier-e-s basques par des mesures de rapprochement familial et regroupement, et que, dans le respect des droits fondamentaux, soient accordées des mesures d’aménagement de peine aux prisonnier-e-s pouvant légalement en bénéficier et de libération de ceux ou celles qui sont gravement maladies”. Retrouvez l’intégralité du texte d’appel et la liste des signataires en cliquant ici.

C’est dans ce cadre d’effort bilatéraux nécessaires à la résolution du conflit qu’a connu le Pays Basque que nous posons le processus de mobilisation en Bretagne pour la libération de Lorentxa.

Manifeste pour la libération de Lorentxa Guimon :

La prisonnière politique basque Lorentxa Guimon incarcérée à Rennes est gravement malade et libérable.

Arrêtée en 2003, elle a été condamnée à 20 ans de prison et peut bénéficier de la liberté conditionnelle depuis 2014. Le 24 novembre 2015, les juges lui ont accordé la liberté conditionnelle en faisant état notamment de son état de santé et elle aurait pu être libérée le 17 décembre suivant. Mais le parquet a immédiatement fait appel de cette décision comme il le fait systématiquement dans le cadre de procédures « antiterroristes ». Une nouvelle audience a eu lieu à la cour d’appel de Paris, le 14 janvier. Le rendu  de délibéré aura lieu le 25 février. 
La détenue basque est atteinte de la maladie de Crohn depuis 1991 et sa maladie a atteint un stade très avancé.
Cette maladie inflammatoire chronique du système digestif nécessite un suivi médical rigoureux incompatible avec sa situation de détenue. L’état de la jeune femme s’aggrave significativement depuis septembre 2014. Au vu de son état de santé « catastrophique », son avocate et sa famille ont demandé une expertise médicale.
Les conclusions sont sans appel : l’aggravation de son état et les difficultés quant à son suivi médical sont liés à sa détention. Le 24 novembre dernier, Lorentxa Guimon a été hospitalisée d’urgence, fait rare pour un détenu, puis réintégré sa cellule dans les mêmes conditions scandaleuses. A cette occasion, des rendez-vous médicaux ont été programmés. La plupart ont dû être annulés car « tout déplacement de la patiente implique l’intervention du GIGN ou du RAID, ce qui entraîne des annulations de dernière minute dans le cas où ces groupes policiers ne sont pas disponibles ». Ces retards et ce manque de suivi médical n’arrangent en rien son état déjà grave. Lorentxa Guimon et sans doute d’autres détenues voient donc leur santé mise en danger en raison de l’état d’urgence. Le 29 janvier dernier, Lorentxa  a de nouveau été hospitalisée d’urgence à l’hôpital de Rennes où elle se trouve toujours.

Les organisations syndicales et politiques et élu-e-s rennais-e-s et d’autres communes en Bretagne, les collectifs, exigent comme de nombreuses personnes et organisations au Pays Basque , la remise en liberté immédiate de Lorentxa Guimon.

Les signataires  de l’appel 

Elu-e-s et personnalitésValérie Faucheux (conseillère municipale et conseillère métropolitaine de Rennes, Ensemble-FdG), Jean Paul Tual (conseiller Municipal de Rennes, PG 35), Yannick Le Gargasson (conseiller municipal et conseiller métropolitain de Rennes PG35), Paul Molac (député régionaliste du Morbihan), Jean-Luc Bleunven (député Divers Gauche du Finistère), Lena Louarn (vice-présidente au Conseil Régional de Bretagne en charge la politique linguisitique), Christian Troadec (maire de Carhaix et conseiller départemental du Finistère, MBP), Ana Sohier (conseillère municipale de Rennes,UDB ), Pierre-Emmanuel Marais (conseiller municipal et conseiller métropolitain de Nantes, UDB), Christian Guyonvarc’h (adjoint au maire de Guipavas, vice-président de Brest Métropole, UDB), Patrick L’Hereec (maire de Plounerin, conseiller communautaire de Lannion-Trégor, UDB), Pierre Morvan (conseiller municipal de Paimpol, UDB), Philippe Coulau (conseiller municipal de Plouézec, 1er vice-président de la communauté de communes Paimpol-Goëlo, vice-Président du Pays de Guingamp, UDB), Martine Auffret (Maire-adjointe de Cléguérec, UDB), Naig Le Gars (ancienne conseillère régionale de Bretagne, 2004-2015), Jean-Marie Goater (adjoint au maire de Rennes et conseiller métropolitain, EELV), Laurent Hamon (conseiller municipal et conseiller métropolitain de Rennes, EELV ), Matthieu Theurier (conseiller municipal, vice-président Rennes Métropole,co-président du groupe des élus écologistes à la Ville de Rennes, EELV),  Gaëlle Rougier (conseillère municipale, vice-présidente Rennes Métropole, co-présidente du groupe des élus écologistes à la Ville de Rennes, EELV), Matthieu Guillemot (conseiller municipal de la ville de Carhaix et conseiller communautaire de Poher communauté, NPA), Primael Petit (conseiller municipal de Saint-Herblain, Gauche Indépendantiste-Breizhistance), Glen Jegou (conseiller municipal de Rennes, majorité municipale), Charlie Grall et Fabrice Cadou (président et membres du conseil d’adminstration de Skoazell Vreizh/Secours Breton), Gaël Briand (rédacteur en chef du Peuple Breton), Nil Caouissin (porte-parole de l’UDB), Gael Roblin (ex-détenu politique breton).

Partis politiques : Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance), UDB (Union Démocratique Bretonne), MBP (Mouvement Bretagne Progrès), NPA , Les Jeunes Ecologistes, PG, EELV, Alternative Libertaire, OCL, OCLVP.

Syndicats et collectifs : Skoazell Vreizh (antirépression), Gast (Collectif féministe), Sud Education Rennes, Sud Rail Rennes, UL CNT Rennes, Euskal Herriko Lagunak Breizh (comité de soutien breton au Pays Basque).

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Lorentxa Guimon zo unan eus ar peder pe pemp prizoniadez politikel a vro Euskal hag a zo bac’het e prizon ar merc’hed e Roazhon. Oberiant eo bet e ETA.

Meur a bennad zo bet diwar he fenn abalamour da stad mantrus he yec’hed ha peogwir e vez dalc’het en toull en desped da ali ar varnerien o devoa roet o asant e miz Kerzu evit ma tistrofe en he c’humun e-kichen Baiona goude 13 vloaz toull-bac’h.

Galv a oa bet graet diwar an diviz se gant ar prokulor setu m’eo bac’het c’hoazh, ha gouezet e vo d’ar 24 a viz C’hwevrer hag e c’hello mont d’ar gêr a-benn ar fin.

Gael Roblin ( Breizh O Stourm, Jean-François Lefort ( Sortu ), Valerie Faucheux ( Dilennet FdG e ti-kêr Roazhon, Jerom Bouthier Skoazell Vreizh )
Gael Roblin ( Breizh O Stourm, Jean-François Lefort ( Sortu ), Valerie Faucheux ( Dilennet FdG e ti-kêr Roazhon, Jerom Bouthier Skoazell Vreizh )

Mouezh-aotreet strollad ar brizonidi politikel a vro Euskal eo Lorentxa, setu mard eo lakaet ivez da arouez youl fall ar stad c’hall da gemer e kont emdroadur politikel bro-Euskal. Abaoe 2011 ne implij ket he strollad armet an armoù hag e soñj kalzig a dud e rank stadoù Spagn ha Frañs ober ur jestr evit na chomo ket untuek an aergerzh a beoc’h nevez. Unan eus ar jestroù gortozet eo dieubidigezh ar glañvidi bac’het evit abegoù politikel. Lorentxa ( 43 vloaz ) zo unan anezho, paket mard eo gant kleñved Krohn. Abaoe miz Kerzu 2015 eo bet operataet teir gwezh war ar prim , hag evit dont a-benn d’en ober o deus ranket harperien an doulc’hbac’hidi politikel ober trouz evit ma c’hellfe mont da ospital Roazhon evel an holl dud, ar pezh n’oe ket anat tamm ebet evit ar re zo bac’het dindan dalc’h al lezennoù enep spontour.

Trouz a vo graet adarre e straedoù Roazhon d’ar sadorn 20 a viz C’hwevrer  e-doug ur vanif kenaozet gant Euskariz ha Bretoned. Meur a strollad ha tud disheñvel a bed ac’hanoc’h da zont niverus adalek 2e30 dirak an ti-kêr evit ma c’hello Lorentxa adkavout he merc’h a 13 vloaz , he bro ha peurrest he ziegezh hag evit degas da soñj e rank an holl brizonidi politikel eus bro-Euskal ( ur 400 bennak zo dasparzhet e prizonioù an div stad ) distreiñ d’o bro.

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La campagne pour la libération de la prisonnière politique basque Lorentxa Guimon incarcérée à Rennes malgré son état de santé s’élargit. Au Pays Basque elle sera au coeur des manifestations de Bilbo et Baiona (Bayonne) qui auront lieu le 09 janvier pour les droits de l’ensemble des centaines de prisonniers politiques Basques. Jean-Jacques Lassere sénateur et président ( Modem) du conseil départemental des Pyrénées Atlantiques s’est adressé à Manuel Valls pour exiger lui aussi sa remise en liberté.

Parallèlement en Bretagne de très nombreux élus , notamment de la ville de Rennes qui préside au conseil de surveillance du CHU auquel Lorentxa ne peut accéder se sont associés à  une initiative soutenue par des forces politiques diverses , dont la Gauche Indépendantiste, pour réclamer sa remise en liberté. D’autres élus du conseil régional ou du département du Finistère ou de Loire-Atlantique aussi.

Le 14 janvier prochain un tribunal parisien statuera sur le sort de Lorentxa Guimon, peut-être mettra-t-il sa décision en délibéré. Dans ce cas tenez vous prêts, comme en cas de refus, à participer aux nouvelles initiatives de solidarité qui émergeront notamment en Bretagne.

Le prochain rendez vous aura lieu samedi 9 à Rennes , Gare Sud, devant la prison des femmes, à 11H pour rendre public le manifeste suivant:

Si votre orga/collectif/syndicat veut s’y associer il est encore temps.

Liberté pour LORENTXA GUIMON !

La prisonnière politique basque Lorentxa Guimon incarcérée à Rennes est gravement malade et libérable.
Arrêtée en 2003, elle a été condamnée à 20 ans de prison et peut bénéficier de la liberté conditionnelle depuis 2014. Le 24 novembre 2015, les juges lui ont accordé la liberté conditionnelle en faisant état notamment de son état de santé et elle aurait pu être libérée le 17 décembre suivant. Mais le parquet a immédiatement fait appel de cette décision comme il le fait systématiquement dans le cadre de procédures « antiterroristes ». Une nouvelle audience aura lieu à la cour d’appel de Paris, le 14 janvier prochain.
La détenue basque est atteinte de la maladie de Crohn depuis 1991 et sa maladie a atteint un stade très avancé.
Cette maladie inflammatoire chronique du système digestif nécessite un suivi médical rigoureux incompatible avec sa situation de détenue. L’état de la jeune femme s’aggrave significativement depuis septembre 2014. Au vu de son état de santé « catastrophique », son avocate et sa famille ont demandé une expertise médicale.
Les conclusions sont sans appel : l’aggravation de son état et les difficultés quant à son suivi médical sont liés à sa détention. Le 24 novembre dernier, L. Guimon a été hospitalisée d’urgence, fait rare pour un détenu. A cette occasion, des rendez-vous médicaux ont été programmés. La plupart ont dû être annulés car « tout déplacement de la patiente implique l’intervention du GIGN ou du RAID, ce qui entraîne des annulations de dernière minute dans le cas où ces groupes policiers ne sont pas disponibles ». Ces retards et ce manque de suivi médical n’arrangent en rien son état déjà grave. Lorentxa Guimon et sans doute d’autres détenues voient donc leur santé mise en danger en raison de l’état d’urgence.

Depuis, elle a réintégré sa cellule à Rennes dans les mêmes scandaleuses conditions.

Les organisations syndicales et politiques et élues rennaises et d’autres communes en Bretagne exigent , comme de nombreuses personnes et organisations au Pays Basque , la remise en liberté immediate de Lorentxa Guimon.
Elles vous convient à une conference de presse samedi 09 janvier à 11h devant la prison des femmes à Rennes ( Gare Sud ) .

Premiers signataires :
Partis : NPA 35, Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance ), les Jeunes Ecologistes, Parti de Gauche 35, Alternative Libertaire,
Elues et personalités : Valérie Faucheux ( élue Ensemble-FdG à la Ville de Rennes), Jean Paul TUAL, Conseiller Municipal de Rennes, PG 35, Yannick Le Gargasson, Conseiller Municipal et conseiller métropolitain de Rennes PG35, Anna Sohier (élue UDB à la Ville de Rennes), Jean-Marie Goater adjoint élu EELV à la Ville de Rennes ) ,Laurent Hamon (élu EELV Conseiller municipal et Conseiller métropolitain de Rennes),Matthieu Theurier et Gaëlle Rougier, co-présidents du groupe des élus écologistes à la Ville de Rennes (EELV), Lena Louarn ( Vice présidente au Conseil Régional de Bretagne en charge la politique linguisitique ), Matthieu Guillemot (conseiller municipal NPA de la ville de Carhaix et conseiller communautaire de Poher communauté ) , Christian Troadec ( maire MBP de Carhaix et conseiller départemental du Finistère ), Primael Petit ( conseiller municipal anticapitaliste et indépendantiste ville de Saint Herblain ), Charlie Grall et Fabrice Cadou ( president et membres du conseil d’adminstration de Skoazell Vreizh/Secours Breton ) , Gael Briand (rédacteur en chef du Peuple Breton), Nil Caouissin porte-parole de l’UDB, Gael Roblin ( ex détenu politique breton )….
Syndicats et collectifs : Sud Education Rennes, Sud Rail Rennes, Solidaires EtudiantEs, Gast ( Collectif feministe), Euskal Herriaren Lagunak Breizh.( Comité Breton de Solidarité avec le Pays Basque ), SLB…

La prison pour femmes de Rennes est un des rares centres de détention pour les détenues longues peines dans l’état français, c’est pourquoi s’y trouvent en permanence plusieurs militantes révolutionnaires souvent basques pour purger leurs condamnations loin de leur pays et de leurs familles.

L’une d’entre elles, Lorentxa Guimon (condamnée à 20 ans pour son appartenance à ETA), subit depuis plusieurs semaines un acharnement répressif malgré un état de santé non compatible avec la détention.

Le journal Media bask rappelle que « Lorentxa Guimon est hospitalisée à l’hôpital de Rennes depuis le 14 décembre dernier. La détenue basque est atteinte de la maladie de Crohn depuis 1991 et sa maladie a atteint un stade très avancé.

Cette maladie inflammatoire chronique du système digestif nécessite un suivi médical rigoureux incompatible avec sa situation de détenue. L’état de la jeune femme s’aggrave significativement depuis septembre 2014. Au vu de son état de santé “catastrophique”, son avocate et sa famille ont demandé une expertise médicale.

Les conclusions sont sans appel : l’aggravation de son état et les difficultés quant à son suivi médical sont liées à sa détention. Le 24 novembre dernier, L. Guimon a été hospitalisée d’urgence, fait rare pour un détenu. A cette occasion, des rendez-vous médicaux ont été programmés. La plupart ont dû être annulés car “tout déplacement de la patiente implique l’intervention du GIGN ou du RAID, ce qui entraîne des annulations de dernière minute dans le cas où ces groupes policiers ne sont pas disponibles”. Ces retards et ce manque de suivi médical n’arrangeraient en rien son état déjà grave. Pas facile non plus psychologiquement de combattre la maladie seule de sa cellule.

Liberté conditionnelle

Arrêtée en 2003, elle a été condamnée à 20 ans de prison et peut bénéficier de la liberté conditionnelle depuis 2014. Le 24 novembre 2015, les juges lui ont accordé la liberté conditionnelle et elle aurait pu être libérée le 17 décembre suivant. Mais le parquet a immédiatement fait appel de cette décision. Une nouvelle audience aura lieu à la cour d’appel de Paris, le 14 janvier prochain.

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Pour Bagoaz, le collectif de défense des détenus basques, la décision du parquet “montre un indéniable acharnement politique, l’État français est responsable de la dégradation de son état de santé et il devra rendre des comptes car [nous n’oublierons] pas”.

L’occasion pour le collectif de rappeler l’importance de manifester le 9 janvier prochain dans les rues de Bilbo et de Bayonne. “

De nombreux rennais souhaitent se mobiliser ce même jour pour exiger la mise en liberté de Lorentxa et organiser localement une campagne de solidarité, qui pourrait culminer ce même 9 janvier par une mobilisation. Cela sera l’occasion de faire connaître en Bretagne le sort fait aux prisonniers politiques basques de Rennes et à Lorentxa en particulier, mais aussi aux détenus malades en général, et l’occasion de mobiliser contre la logique antiterroriste qui tous les jours met nos libertés en danger. Une date de réunion devrait être vite fixée, pour s’associer à cette mobilisation en tant qu’organisation ou en tant qu’individu contactez le comité de Gauche Indépendantiste Bretonne à Rennes breizhistance.psb(at)gmail.com.