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Sur le front de mer à Saint-Malo, le groupe Raulic Investissements veut bâtir un complexe hôtelier sur le site naturel du camping des Nielles à Paramé. Le projet est porté par la mairie de droite de Saint-Malo qui a fermé le camping et projette de le vendre au groupe Raulic Investissements.

Le projet implique la destruction d’un Blockhaus de 14 pièces souterraines, le creusement de la falaise déjà fragilisée, l’installation d’une canalisation d’eau de mer sur le domaine publique maritime, la fermeture sur la portion concernée du sentier des douaniers, la suppression des espaces verts, l’exclusion des malouin.e.s par la construction de 200 logements uniquement pour le tourisme de luxe.

Tout cela pour la construction d’une verrue architecturale comprenant un hôtel 5 étoiles de 90 chambres, un hôtel 3 étoiles de 50 chambres environ, une résidence de tourisme 4 étoiles de 50 appartements, une école internationale de formation aux métiers du bien-être, 6 villas de 100 à 150 m² et un Spa marin de 2600 m² avec 50 cabines.

Plan du projet (source : Autour des Nielles)

Ce projet c’est l’exemple même des dangers sociaux et environnementaux de l’industrie touristique : exclusion des travailleur.euse.s breton.ne.s de leurs territoires, remplacement des lieux de vacances des classes populaires au profit de lieux réservés à la Bourgeoisie, bétonnage de notre littoral, pollution…

Un collectif a d’ores-et-déjà été créé pour lutter contre le projet depuis 2 ans et s’appelle « Autour des Nielles ». Nous appelons l’ensemble des malouin.e.s à se saisir de cette lutte pour faire barrage aux bétonneurs.

Le site des Nielles où le projet immobilier menace de tout détruire… (source : Autour des Nielles)

Nous diffusons ci-dessous le communiqué de presse du collectif Douar Didoull, rappelant l’importance des mobilisations passées contre les projets miniers et appellant à un rassemblement samedi prochain (18 novembre) à Guingamp.

La rédaction de Bretagne Info.


Le collectif Douar Didoull, « Pour la préservation de notre terre et contre les projets miniers », appelle à un rassemblement festif contre les projets miniers, le samedi 18 novembre 2017, devant la sous-préfecture de Guingamp à 14h30.

Sur le périmètre du permis dit de « Loc Envel », il n’y a eu, pour le moment, aucun travaux de forage d’entrepris. Cela est du d’une part, au travail d’explication et de mobilisation du collectif Douar Didoull (dont notamment 2 ”Festivals des luttes” en 2016 et 2017 à Plougonver) et d’autre part au refus de plus de 600 propriétaires de laisser pénétrer Variscan Mines sur leurs parcelles.

La principale raison de s’opposer à ce projet néfaste est son incidence sur la qualité et la quantité de l’eau potable. Les arrêtés sécheresse pris par la préfecture des Côtes d’Armor durant une grande partie de l’année 2017 montre bien la vulnérabilité de la ressource en eau, surtout avec les changements climatiques futurs annoncés par les scientifiques.

Le permis de « Loc Envel » a la particularité d’être situé dans une zone que l’on peut nommer le ”château d’eau de la Bretagne” ; en effet, les rivières et cours d’eau comme le Léguer, l’Aulne, le Blavet, Le Trieux prennent leur source dans cet endroit : c’est donc une zone bien plus large que la surface du permis qui sera impactée ! Rappelons que l’agence de l’eau préconise de sanctuariser les têtes de bassin versant justement pour protéger la ressource en eau !

Notre combat contre le projet exclusif de recherches minières dit de « Loc Envel » rejoint la lutte contre d’autres grands projets inutiles et imposés (Notre Dame des Landes, Extraction de sable, Centrale à gaz de Landivisiau et ses gazoducs…) et aussi les projets miniers accordés ou en cours d’instruction en Guyane (4 nouveaux permis viennent d’être délivrés), en Bretagne (Merléac, Silfiac, Beaulieu, Lopérec, Penlan) et dans l’hexagone (Couflens, Saint Pierre, Cambo…)

(Des rassemblements ont lieu ce même jour devant d’autres préfectures et sous-préfectures pour protester contre tous les grands projets inutiles et imposés)

Comme l’année dernière, l’association Attention Mines ! organise un grand Fest-Noz pour récolter les fonds nécessaires pour soutenir son action en justice. Attention Mines ! conteste en effet le PERM de Silfiac au tribunal administratif de Rennes.

Pour plus d’informations sur les projets miniers en Bretagne et ailleurs : alternatives-projetsminiers.org.

Rendez-vous à la salle des fêtes de Cléguérec / Klegereg le vendredi 7 avril à partir de 20h00.
Entrée : 6 euros (gratuit pour les moins de 12 ans). Buvette et crêpes.


Au programme :

Carré Manchot
Kerbedig
Kentañ
Floriane Le Pottier et Jonathan Dour
Evan Kervinio & Maël Le Paih
Tristan Le Govic, Tangi Le Henanff & Erwan Quéré-Moysan

 Bretagne_Info_Fest_Noz_Contre_Projets_Miniers_Variscan_Cleguerec_Klegereg

Le collectif Douar Didoull organisera une manifestation à Guingamp / Gwengamp le samedi 18 mars prochain. Voici leur communiqué de presse.

La rédaction de Bretagne-Info.

Le printemps de Douar Didoull

Communiqué de Presse 23/02/17

Le collectif Douar Didoull appelle à se rassembler massivement le 18 mars 2017 à Guingamp (Place du Champ au Roy à 10h30) afin de rappeler à l’Etat et à Variscan que nous ne voulons de ce projet ni ici, ni ailleurs.

Les dernières actualités tendent à nous donner raison quant à la nécessité de résister contre les projets miniers et leurs porteurs : depuis deux mois, Variscan conteste la légitimité de nos éluEs à protéger la santé et la sécurité de leurs administrés ; en effet Variscan vient d’assigner en justice six communes ayant pris des délibérés d’interdiction de survol d’aéronefs qui exposent la population à des champs magnétiques dont l’innocuité n’est pas démontrée.

Malgré une opposition farouche de la population et les promesses du gouvernement (à travers M. Macron, ministre de tutelle à l’époque) aux éluEs de rejeter les projets miniers s’il n’y avait pas une réelle acceptation de la population, les programmes de travaux ont été déposés à la préfecture de Saint-Brieuc pour les 3 permis costarmoricains (Merleac, Silfiac et Lok-Envel)

Face à l’attitude de cowboys de Variscan et aux promesses non tenues du gouvernement, nous appelons la population à venir manifester notre opposition à ces projets miniers et rappeler notre détermination à empêcher la venue des foreuses. Car ces projets mortifères vont polluer l’eau potable en arsenic et radon pour des centaines d’années, détruire de larges pans de l’économie locale et dénaturer le territoire.

Et cela pour une poignée de dollars australiens.

Rassemblement – Manif
Le 18 mars 2017 à 10h30
Place du Champ au Roy – GUINGAMP/GWENGAMP

Contact : douardidoull@riseup.net

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Suite au naufrage du TK Bremen sur les côtes bretonnes les militants de Breizhistance-IS du Mor-bihan se sont mobilisés sur le terrain pour dénoncer les conséquences d’une politique de sécurité maritime soumis à la politique du profit.

Depuis vendredi matin, 2h30, la Bretagne connaît un nouvel épisode de marée noir quasiment douze ans jours pour jours après la catastrophe de l’Erika. Le TK Bremen, cargo de 106m de long pour 16m de large, battant pavillon maltais et affrété par un armateur turc s’est échoué sur la plage d’Erdeven, près de la ria d’Etel.

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Bien que cette catastrophe soit de moindre importance que celle de l’Erika, elle n’en reste pas moins très grave. Le secteur économique ostréicole est touché, notamment pour cinq des producteurs de la ria d’Etel. En outre le TK Bremen nous offre un déversement de fioul de propulsion excessivement nocif pour la faune et la flore, de plus, il s’est échoué dans une zone naturelle protégée.

Alors que la tempête faisait rage, le cargo a appareillé de Lorient pour se mettre à l’abri du côté de l’Ile de Groix. Pourquoi a-t-il quitté le port malgré les risques ? Risques augmentés par le fait que le navire était à vide, donc plus haut sur l’eau ce qui entraîne un fardage (prise au vent) plus important, et une force anti dérive moins importante. La décision de quitter le port a été prise par le capitaine du navire pour éviter le payer une nuit de plus au port de Lorient. Comme souvent dans ces cas là, il semble évident que l’armateur a du faire pression sur lui. et on sait bien que si un capitaine va à l’encontre de la décision d’un armateur même pour des raisons de sécurité, il est généralement inscrit sur une liste noir et aura par la suite énormément de mal à retrouver un embarquement.

Les remorqueurs du port de Lorient n’ont pas pu intervenir à cause de la violence de la tempête et l’Abeille Bourbon, Remorqueur d’Intervention, d’Assistance et de Sauvetage (RIAS) n’a pu arriver à temps. Clairement si les remorqueurs de Lorient n’ont pu sortir, ce n’est pas par incompétence des équipages, comme il a été entendu, mais à cause de navires pas assez puissants pour assurer la mission en toute sécurité. Il faudrait du coup se poser la question des moyens mis à disposition des sauveteurs. Comme d’habitude avec la France, les questions d’ordre maritime sont négligées et les autorités attendent une catastrophe avant de changer les choses. Il faudra encore combien de marées noires avant que nos côtes soient réellement sécurisées ? Bien entendu, le risque zéro en mer n’existe pas mais c’est bien une logique économique de profit qui a poussé à ce naufrage. Quand on sait que chaque jour, des pétroliers mais aussi des chimiquiers et des méthaniers passent par le port de Nantes/Saint-Nazaire, est il vraiment raisonnable de ne disposer que de deux RIAS pour toute la façade Atlantique sachant que la vitesse maximale par temps calme est de 19,5nds et de 16nds dans les conditions difficiles?

trawalc'h !
trawalc'h !

La région administrative Bretagne a décidé de porter plainte, la ministre Nathalie Kosciusko Moriset, comme c’est maintenant l’habitude de ce gouvernement parisien promet de nouvelles mesures comme donner le pouvoir aux autorités portuaires d’interdire le départ d’un navire. Mais faut il laisser le gouvernement central qui du PS à l’UMP à montrer son incompétence dans la réalisation d’une politique de la mer qui ne cède pas face aux intérêts des financiers ?

Breizhistance-IS appelle les responsables politiques locaux et la société civile à exiger que la compétence sur les ports bretons s’accompagne d’une clause de sécurité permettant d’intervenir dans la sécurité de ceux-ci et donnant à la collectivité bretonne la possibilité de faire appliquer toute interdiction de sortie en mer pour ces navires. Une encore une justification pour exiger un parlement breton dans une Bretagne réunifiée.

tkbremen3Jonathan Guillaume et Vincent Jacob pour Breizhistance-IS