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Trahisons de la gauche au pouvoir, trop c’est trop !

 

C’est avec stupeur et colère que nous venons d’apprendre l’exclusion de 8 mineurs isolés des services de protection de l’enfance du Conseil Départemental des Côtes d’Armor depuis le mois de Novembre, et ce en pleine trêve hivernale ! Ces huits jeunes , pour certains censés être pris en charge depuis 6 mois, ne sont toujours pas scolarisés, n’ont reçu aucun vaccin ( ni Covid19 ni les autres), en pleine pandémie mondiale ! Que fait l’ASE, qui soit dit en passant signifie l’aide sociale à l’enfance ? Cette majorité au CD22 est la même qui, il y a un an exactement, alors qu’elle était dans l’opposition, co-signait une tribune d’élus locaux pour demander la dignité pour ces jeunes. Les deux groupes politiques qui ont remporté les élections l’an passé, le groupe PS et apparenté présidé par Mr Christian Coail, et le groupe PC et apparenté présidé par Mme Cindirella Bernard, respectivement Président du CD22 et Vice-Présidente chargée de l’Enfance (et oui, donc l’ASE ) et la famille, sont aux commandes depuis le printemps dernier mais rien ne change, les expulsions de jeunes migrants continuent à tour de bras. Et en plus ils osent affirmer que la protection de l’enfance est la priorité du Conseil Départemental ! Mais peut-être que les jeunes migrants ne sont pas tout à fait des enfants comme les autres , De la à y voir un clin d’œil aux zémmouriens…  Ils vont nous répondre qu’ils n’ont pas pu prouver leur minorité, à cela nous leur répondons que le services de l’ASE n’ont même pas cherché à les aider à faire revenir les papiers de leurs pays pour prouver cette même minorité, sachant que ces jeunes sont souvent mis en difficultés face aux méandres de l’administration française. Après la trahison de la gôche française pour le vote des étrangers, c’est un coup de couteau de plus dans le dos des personnes qui, sur le terrain, pallient à l’inefficacité des élus et des services en assurant eux-même la solidarité, l’accueil, les démarches de reconnaissance de minorité qui très souvent aboutissent.  Jusqu’à quand cette soi-disant gauche va trahir sans impunité l’engagement infaillible des militants de terrain. Il est grand temps de faire fusionner les 5 conseils départementaux bretons et le conseil régional dans une collectivité unique, une Assemblée Bretonne, élue au suffrage universelle et révocable à mi mandat, avec des compétences élargies, notamment en matière d’accueil et de solidarité, et ce financé par un impôt que cette même assemblée bretonne pourra prélever ! Sans cela nous serons toujours soumis au carriérisme d’élus qui une fois en place sont incapables de répondre aux attentes des citoyens et qui utilisent leur mandat local pour lorgner toujours plus vers Paris.

Pour une Bretagne ouverte, solidaire et internationaliste

Vive la solidarité avec les sans-papiers

Pour la Gauche Indépendantiste : War-Sav Guillaume Bricaud

 

Goude ar vanif lañsus diwar intrudu UL CGT Montroulez sed aze un emgav pouezus all. Un toullad kevredigezhioù a ro harp d’an enbroidi dindan 18 vloaz harpet gant tud, sindikadoù ha strolladoù politikel a ro emgav d’ar Sadorn 6 a viz C’hwevrer e Gwengamp da 2E30 plasenn Maez ar Roue.Sed aze ar galv a zispleg ar perak deus an dibunadeg. 

Doujañs evit gwirioù an embroidi

Dre an destenn-mañ e fell deomp ni, kevredigezhioù kengret ouzh an embroidi (KENGRED, MESKAJ, ASTI, CIMADE 22, CAJMA 22, CENT POUR UN TOIT, ENTRAIDE PROTESTANTE, UTOPIA 56, SECOURS CATHOLIQUE), tamalliñ ouzh an doareoù direizh ma vez kaset anezhe pa vez studiet o zeuliadoù gant prefeti Aodoù-an-Arvor, ha ma vefent yaouank pe get .

Daoust ma oa diaesoc’h-diaesañ ar mont-en-dro da gaout an teul-chom abaoe bloavezhioù ’zo dija, goude ma oa ret tremen eurioù difin ouzh ur skramm noz-ha-deiz da gaout un emgav gant ar prefeti ( evit kaout un emgav ne oa tu d’henn ober nemet d’ar Sul noz da hanternoz !), kalz gwasoc’h eo c’hoazhoe bremañ abaoe an enkadenn yec’hed ha dre girriegezh mont-en-dro ar prefeti an hini eo nemetken.

Pelloc’h-pellañ e c’hortozer e vefe graet war-dro an teuliadoù (mizioù ha mizioù pa ‘vez ket bloavezhioù!) , ha muioc’h-muiañ a drabasoù evit an dud.

 

Ar gwashañ da c’houzañv eo chom direspont ( war-bouez ma vez o zeuliad da c’hortoz ) pa vez savet goulennoù gant an dud. Ha dre ar politikerezh skouarn-vouzard-se e kouezh an dud e-barzh ar baourentez-vras (dibosubl da labourat, da gaout sikourioù arc’hant peotramant skoaziadoù ensavadurel , estreget re ar c’hevredigezhioù denelour …)

Padet en deus re bell an dra-se! Ne c’haller ket dilezel an dud-se o-unan-penn en ur stad ken mantrus, ken ankenius ha diasur.

Setu-ni, kenemglev kevredigezhioù skoaz ouzh an harluidi ac’hanomp, e azgoulennomp groñs e-giz ma oa bet graet gant an dilennidi bet skrivet ul lizher-foran gante, hag e vefe graet war-dro an teuliadoù hep stranniñ ( hervez al lezenn ne c’hall ket gortoz ouzhpenn pevar miz) o toujañ ouzh an embroidi hag o gwirioù.

Ha pa vez tremenet al lajad studiañ ofisiel (4 miz !), azgoulenn a reomp ar gwir da resev an teul-chom evit ur bloaz gant ar gwir da labourat.

Evit Breizh digor ha degemerus

Kenskoazell gant an holl re dibaper

Tost da 300 den a oa deuet da harpañ al labourerien dibaber d’an 19 a viz Genver diwar galv ar CGT lec’hel. 

 

200 personnes ont pris part au rassemblement briochin dans le cadre de la journée internationale des migrants. Voici la prise de parole du collectif Kengred.

 

Demat deoc’h-holl ha trugarez deoc’h da vezañ deuet

Kengred, strollad-tud skoaz ouzh ar repuidi ha degemerus gant ar vretoned nevez-degouezet a sav a-du gant an devezh etrebroadel evit ar re dibaper. E kornog an departamant omp lec’hiet ha sikour ha reiñ bod a reomp d’un dek den bennaket, minor pe gour yaouank peurliesañ., hag a oa bet skarzhet eus an departamant. Evit lod dioute ez a o buhez war deñvalaat kar ‘boe enkadenn ar c’hovid ne deuont ket a-benn da gaout un emgav gant ar prefeti da dizhout ar baperaj a roio dezhe ar gwir da labourat ha da heuliañ un deskarderezh er CFA daoust ma oant enskrivet enni abaoe miz Gwengolo.Gwir tud an hini eo ha n’eo ket niverennoù e-barzh un teuliad e-giz ma vezont kaset amañ gant ar c’huzul departamant.

Salut à tous et merci d’être venu

Kengred, collectif de soutien et d’accueil pour les nouveaux arrivants bretons( ex migrants ) a tenu à s’associer a cette journée internationale pour les sans-papiers . Nous sommes basés à l’ouest de Guingamp et aidons ou accueillons une dizaine de personnes, mineurs ou jeunes majeurs pour la plupart d’entre eux, qui ont été expulsés du dispositif de protection pour les mineurs par le conseil départemental. Pour plusieurs d’entre eux, la situation se complique depuis le mois de mars et le début de la crise sanitaire car ils ne peuvent obtenir de rendez-vous en préfecture pour leur demande d’autorisation de séjour, et se voient dans l’obligation d’abandonner leurs projets d’apprentissage car n’ayant pas leur récépissé, ils ne peuvent pas travailler. Ils perdent aussi leur place en CFA où ils étaient inscrits depuis la rentrée. C’est donc bien de problèmes réels et concrets concernant des personnes en danger que nous parlons, et pas de numéros, de chiffres ou de statistiques comme le fait la préfecture et le département des côtes d’Armor. Ce département est d’ailleurs le pire des 5 départements bretons en ce qui concerne le sort de ces jeunes. Pour comparer, le département du Finistère vient de voter pour la deuxième année consécutive une subvention de 50000 euros à SOS Méditerranée, ceux-là même qui arrachent les migrants d’une mort certaine par noyade ou bien dans les geôles libyennes lorsqu’ils sont renvoyés là-bas au nom d’un accord odieux entre l’UE et la Libye alors même que tout le monde connait le sort qui leur est réservé. Nous tenons d’ailleurs à remercier le CD 29 pour cet acte de générosité. La Bretagne en sort grandie. Ici en Côtes d’Armor nous sommes dans la situation inverse et lamentable

 

Cette journée est d’autant plus importante que le pouvoir se durcit face aux demandeurs de titre de séjour, la dernière illustration étant l’évacuation très violente par la police de plusieurs centaines de migrants à Paris, devant les caméras des journalistes.

Ici, en Bretagne, et en Côtes d’Armor particulièrement, c’est le refus de donner un rendez-vous aux demandeurs de titre de séjour depuis le mois de Mars 2020 et la crise sanitaire qui plonge des dizaines de personnes dans des situations très compliquées, voire désespérées. Une tribune regroupant plus de cinquante élus municipaux du département, deux groupes d’élus au conseil départemental, une conseillère régionale et une sénatrice à d’ailleurs été publiée et déposée en main propre à la préfecture, sans aucune réponse pour le moment. Depuis, de nouveaux élus ont fait savoir leur souhait de signer cette tribune. Un regroupement d’associations solidaires du pays de Saint-Brieuc a fait de même, ainsi qu’un autre sénateur sur son initiative personnelle. Et toujours pas de réponse. Que faut-il de plus pour se faire entendre ? La préfecture qui reçoit ses ordres de Paris ne veut pas écouter les différents acteurs bretons, élus ou simples citoyens , et se fige dans un mutisme hautain qui ne peut être compris que par un déni de démocratie envers la volonté des bretons de perpétuer une tradition d’accueil et d’humanisme envers les plus en danger. Nous en profitons aussi pour demander des comptes aux élus du conseil régional. Que font-ils? Rien. Ils répondent qu’ils n’ont pas cette compétence. Mais des compétences ça se demande! La Bretagne aurait tout à gagner en assurant un vrai accueil pour ces jeunes, qui veulent travailler, faire leur vie ici, plutôt que de tout mettre en place pour intensifier la gentrification en attirant des retraités aisés et des classes moyennes supérieures comme le montre les différentes déclarations des deux derniers présidents de région, Monsieur Le Drian et Monsieur Chesnais-Girard.

 

 

C’est pour toutes ces raisons que nous rejoignons aujourd’hui ce rassemblement, ainsi que celui de Lannion, afin qu’enfin la préfecture réponde favorablement aux demandes démocratiques de justice envers ces personnes complètement démunies.

Ce ne sont pas des numéros sur un dossier mais des personnes en danger qui sans rendez-vous ne peuvent se projeter, ne peuvent pas travailler, accéder à un logement, commencer une vie normale.

C’est aussi des employeurs qui attendent l’autorisation de les embaucher depuis des mois, qui ne peuvent assurer leurs engagements envers leurs clients dans des métiers, rappelons-le, qui manquent de main-d’œuvre.

C’est aussi des familles solidaires et des associations bénévoles qui doivent se démener dans les méandres d’un fonctionnement administratif obscur pour faire avancer les dossiers, sans aucune aide des services concernés.

Holl asambles, diskouezomp dezhe penaos n’eo ket didalvez ar c’hengred e Breizh.

A viskoazh ha da viken, bezomp skoaz-ouzh-skoaz gant ar repuidi.

Evit breizh brokus ha denel, dalc’homp penn ouzh ar re drenk ha enk o spered, ouzh melestradutrezh gall a wallgas ar re en arvar, ha bezomp son en on helloù evit ur vro kengred ha faro.

Montrons que la solidarité bretonne n’est pas un vain mot.

Pour une Bretagne fraternelle, solidarité avec les sans-papiers

Appel au rassemblement en soutien aux sans-papiers

 

Kengred, collectif de soutien et d’accueil pour les nouveaux arrivants ( ex migrants ) appelle au rassemblement de Saint-Brieuc le Vendredi 18 Décembre à 18h, place de la préfecture ainsi qu’au rassemblement de Lannion ce même jour à 17h30, place de la mairie, dans le cadre de la journée internationale de solidarité pour les sans-papiers.

Ailleurs en Bretagne sur le même theme : Rennes/Roazhon 18h le 18/12 à République, Saint-Nazaire/Sant-Nazer 19/12 15h, Naoned/nates 18/12 18h Bouffay.

Cette journée est d’autant plus importante que le pouvoir se durcit face aux demandeurs de titre de séjour, la dernière illustration étant l’évacuation très violente par la police de plusieurs centaines de migrants à Paris, devant les caméras des journalistes.

Ici, en Bretagne, et en Côtes d’Armor particulièrement, c’est le refus de donner un rendez-vous aux demandeurs de titre de séjour depuis le mois de Mars 2020 et la crise sanitaire qui plonge des dizaines de personnes dans des situations très compliquées, voire désespérées. Une tribune regroupant plus de cinquante élus municipaux du département, deux groupes d’élus au conseil départemental, une conseillère régionale et une sénatrice à d’ailleurs été publiée et déposée en main propre à la préfecture, sans aucune réponse pour le moment. Un regroupement d’associations solidaires du pays de Saint-Brieuc a fait de même, ainsi qu’un autre sénateur sur son initiative personnelle. Et toujours pas de réponse. Que faut-il de plus pour se faire entendre ?

C’est pourquoi nous appelons tous les humanistes à se mobiliser le 18 Décembre afin qu’enfin la préfecture réponde favorablement aux demandes démocratiques de justice envers ces personnes complètement démunies.

Ce ne sont pas des numéros sur un dossier mais des personnes en danger qui, sans rendez-vous, ne peuvent se projeter, ne peuvent pas travailler, accéder à un logement, commencer une vie normale.

C’est aussi des employeurs qui attendent l’autorisation de les embaucher depuis des mois, qui ne peuvent assurer leurs engagements envers leurs clients dans des métiers, rappelons-le, qui manquent de main-d’oeuvre.

C’est aussi des familles solidaires et des associations bénévoles qui doivent se démener dans les méandres d’un fonctionnement administratif obscur pour faire avancer les dossiers, sans aucune aide des services concernés.

Montrons que la solidarité bretonne n’est pas un vain mot.

Pour une Bretagne fraternelle, solidarité avec les sans-papiers

 

Nous souhaitons, par le biais de cette tribune collective à l’initiative d’élu.e.s locaux, mettre au jour et dénoncer les pratiques de la préfecture des Côtes d’Armor à propos du sort réservé aux jeunes migrants non accompagnés, mineurs ou jeunes majeurs arrivés mineurs précédemment.

Certains sont présents sur le département depuis plusieurs années, ont été pris en charge à leur arrivé par les services de la préfecture au titre de l’obligation à la protection de l’enfance, puis expulsés de ce dispositif sur des critères on ne peut plus subjectif. Une fois sortis du dispositif, ils ont pour la plupart trouvé un hébergement solidaire en famille, sans aucune aide de l’Etat, il est important de le préciser. Ils ont pu pour beaucoup d’entre eux s’inscrire dans des formations diplômantes afin de réaliser ce pourquoi ils sont venus ici, c’est-à-dire travailler.

Or une fois expulsés du dispositif, la préfecture des côtes d’Armor ne souhaite plus les voir et ne leur propose même pas de rendez-vous pour étudier une autorisation de séjour et donc de travail. Beaucoup d’entre eux avaient trouvé un employeur pour la rentrée de Septembre en apprentissage, une inscription en CFA et l’espoir d’une situation moins compliquée. Les employeurs avaient prévu leur commande en fonction et planifié leur année de travail. Mais pour cela, il leur faut le récépissé de demande d’autorisation de séjour et c’est là que ça bloque.

Depuis la crise sanitaire, la préfecture a changé maintes fois le procédé pour obtenir un rendez-vous, jusqu’à n’accepter plus que ceux qui sont toujours sous le dispositif départemental, ce qui est pratique lorsque la moitié des jeunes en sont exclus. Il n’y a aucun interlocuteur à la préfecture, juste une boîte mail dont on n’obtient jamais aucun retour. Plus de trois mois ont passé depuis les demandes de rendez-vous et toujours rien. Des jeunes sans emploi, sans aucun revenu, la peur d’une OQTF° en voyant la politique gouvernementale se raidir et s’extrême-droitiser de plus en plus, des employeurs démunis qui écrivent à la préfecture et qui ne reçoivent aucune réponse !

Combien de temps cette situation honteuse et dramatique pour ces jeunes va-t-elle durer ? Et combien de drames d’ici là ?

Nous, élus locaux bretons proches des familles qui localement s’impliquent dans la solidarité avec ces jeunes migrants, tenons à dénoncer cette situation ou le règne de l’arbitraire fait loi, où deux ou trois personnes depuis leurs bureaux peuvent décider toutes seules de l’avenir de dizaines de jeunes complètement démunis, d’entreprises qui le sont tout autant, sur des critères qui n’appartiennent qu’à eux et pour lesquelles ils n’ont pas à se justifier.

Nous exigeons que toutes les demandes d’autorisation de séjour déposées depuis cet été soient traitées prioritairement et dans les délais les plus courts, sans aucune distinction quant à la prise en charge ou non par les services départementaux. Ces jeunes et ces employeurs ne peuvent pas être les victimes collatérales de la crise sanitaire.

Pour une Bretagne fraternelle,

 

° OQTF = Obligation de Quitter le Territoire Français

 

Les signataires de la tribune : Guillaume Bricaud, Quentin le Hervé, Erwan Guizouarn, Martine Trapon, conseillers municipaux et Catherine Boisliveau, adjointe aux affaires scolaires à Plounévez-Moëdec. Florence Le Gall conseillère municipale à Plouaret, Gérard Bonvalet, adjoint au maire de Plougonver, Gérard Barré, Ghislain Bernard et Florence Lelieu, conseillers municipaux de Ploumilliau, Arnaud Meunier, premier adjoint et Maod Ambroise conseillère municipale à Belle-Isle-en-Terre, Gael Roblin conseiller municipal à Guingamp, François Vanghen conseiller municipal Ploubezre, Jean-Yves Callac, Trefina Kerrain conseillers municipaux à Lannion, Pierre Huonnic, conseiller municipal à Plouguiel, Manuéline Harrivel, Pierrot Normant conseillers municipaux à Saint-Agathon, Armelle Fustec conseillère municipale à Brelidy, Christelle Bergerot conseillère municipale à Mantallot, Pierre Huonnic ; conseiller municipal à Plouguiel, Laure-line Inderbitzin, maire adjointe jeunesse et culture, Callac, Alain Dottin, Philippe Clech, Cécile Le Du, Cédric Chevallier, Pierre-Yves Abhervé, conseillers municipaux à Carnoët Stéphane Favrais, maire adjoint en charge de la proximité et de la participation citoyenne, Juliana San Geroteo, conseillère municipale de proximité de Saint-Brieuc, quartier est, missionnée attractivité et tourisme, Marie-Jo Brolly, conseillère municipale et conseillère d’agglomération Saint Brieuc.

D’an 20 a viz Even e oa bet dalc’het ur vanif e Lannuon evit ar genskoazell gant ar repuidi. Evel e lec’hioù all e Breizh e oa bet manifestet diwar atizh ur strollad lec’hel a zoug ar stourm a genskoazell gant an dud dibaper abaoe bloavezhioù e Lannuon ha tro-dro. Tro 150 den o doa dibunet betek an isprefeti da c’houlenn diskoulmoù evit ma vefe graet war-dro ar repuidi en un doare dereat gant ar servijoù Stad.

Kalzig a dregeriz a ro bod d’an dud yaouank dibaber , erru nevez zo er vro, a-bep zeurt traoù pleustrek a reont evit ar repuidi yaouank. Lod a zo strollet e-kichen Benac’h ha Louergad en ur framm anvet “Kengred” . Sed aze ar brezegenn distaget gante devezh ar vanif hag e brezhoneg mar-plij :

Salud kengret deoc’h holl. Gant ar CSSP Lannuon ez a ar strollad Kengred da azgoulenn ur wech ouzhpenn ar gwirioù diazez evit ar re dibaper ha lemel kuit da viken al lezennoù gouennelour ha direizh ma rankont talañ oute bemdez.
Krouet e oa bet ar strollad Kengred bloaz ‘zo kostez Benac’h evit aozañ ar genskoazell hag ar bod evit ar repuidi. Degemer a reomp 8 den yaouank hag ur familh evit poent. Ur bod kengret eo ha n’eo ket sikouret tamm ‘bet gant ar servijoù ofisiel siwazh. Evit ‘pezh a sell deus ar re yaouank eo tud hag a zo bet skarzhet deus servijoù an departamant pa oant minor ha lakaet b’ar straed diouzhtu, hañv-goañv ne vern, daoust d’an holl lezennoù etrebroadel evit gwareziñ ar vugale. An departamant gwasañ eo hini aodoù an arvor diwar ar pemp deus Breizh evit lakaat e pleustr lezennoù gouennelour ar Stad. Gouennelouriezh eo sûr ha n’eo ket un dra all . Bro C’hall n’he deus ket gouzañvet gwelet he impalaeriezh o vont da get, daoust ma chom takennoù strewet a gleiz hag a zehoù er bed, an Domoù hag an Tomoù e-giz ma lâront, ha pa n’eo ket rannvroioù evel amañ e Breizh da skouer. Kroget e oa an istor trevadenniñ-se da vare ar sklaverezh da bourveziañ an drevadennourien en tu all d’ar mor e menajoù kotoñs ha sukr, ha cheñchet e oa e stumm pa oa bet difennet ar c’henwerzh sklaved o rediañ anezho da labourat en o bro evit ar c’hallaoued a veve du-hont, ne oa ket achu ar c’houlzad mañ neuze goude ma oa bet dieubet ar broioù. Ha bremañ o deus lakaet un anv all, « les politiques migratoires » ‘giz ma lâront. Hiziv an deiz e vez tamallet gant gwir abeg ar ouennelouriezh voutin hag un dra vat eo, ha rankout a reomp-ni reiñ da c’hoût d’an holl ar pezh a ra Bro C’hall da geñver ar repuidi, ur stad hag a lak da grediñ d’an holl ha mamm-bro ar gwirioù mab den e vije, padal eo hini en deus embannet anezho hep o lakaat e pleustr gwech ebet.
Betek bremañ, evit kaout un emgav e prefeti Sant Brieg evit an aotre-annez, e oa ret kaout internet d’ar sul noz etre hanternoz ha pemp eur beure, peadra da digalonekaat kalzig a dud dija. Hag abaoe an enkeañ o deus cheñchet ar reolennoù hep kelaouiñ den ebet. Ret eo kas ur mail gant an teuliad da servijoù an estrenien ha gortoz ur respont dioute da reiñ un deziad evit un emgav evit studiañ o gwirioù. Ha n’eo ket achu c’hoazh, rak peurbadel eo ideologiezh sklavour an impalaer, ha lakaet o deus koñdisionoù labour ma vank micherourien evite. Sed ‘aze penaos ne vo ket possubl evit ur repuad da gaout paperioù ma n’eus ket c’hoant da vezañ toer , pe mañsoner, pe souder ha me oar me ! O marc’had a reont koulz lâret ! Ha daoust hag eñ eo ar memes-tra evit an europeaniz wenn hag a fell dezhe fouetañ bro ? Tamm ebet evel-just ! Digor bras eo an harzhoù evidomp, deomp-ni eo ar bed rak hon gouarnamañtoù eo a ra ar reolennoù !
E Breizh, hervez kont, e vije tud dilennet e Roazhon . Da betra servijont ? Kit da c’hoût ! N’o deus ket barregezh ebet war bouez ar re a zo bet aotret gant Pariz ha n’eus ket den ebet dioute evit azgoulenn barregezhioù ledanoc’h, evit an degemer hag ar genskoazell evit ar repuidi da skouer, ha n’eo ket an intrudu a ra diouer amañ koulskoude gant ma vez strolladoù kengret un tamm pep-lec’h war ar pemp departamant. Ar vretoned o-unan a aoz an degemer-se hep tamm sikour ebet eus perzh ar frammoù ofisiel. An degemer e Breizh a zo ennomp a viskoazh ha da viken, ur plas a zo deus taol evit ar repuad, an estren, ne vez ket dispartiet an dud da geñver o orin amañ. Gant ma pado ! Ha koulskoude, ar re a blijfe dezho bezañ dilennet en-dro ‘benn bloaz ‘ba Roazhon ne soñjont ket e-giz-se. Gwelloc’h eo dezho ober o seizh gwellañ evit desachañ renkadoù sokial krenn pe uhel, gwenn evel-just, en ur brofañ dezho ur bern traoù hag a goust milionnoù ha milionoù, an LGV da skouer, un aerborzh dec’h, ar 5G warc’hoazh hag all hag all… Ar milionnoù-se a c’hallje servij da aozañ un degemer dereat, ur youl da bareañ ar gloazadennoù-kozh deus an amzer-dremenet gouennelour, hag ur wir genskoazell ouzh ar vretoned-nevez-mañ . Ne c’houlennont ket al loar, pell ac’hann, met ar gwir da gregiñ e barzh ur vuhez nevez ha disoursi, pell deus o broioù drastet gant an nevez-trevadennouriezh, ar gevalaouriezh, ar pennoù bras gwerzhet d’ar C’hornog, ar baourentez, ar brezelioù, ar cheñchamant hin hag all…

Amañ e kendrec’homp hon bugale da vont da dizoloiñ ar bed. Perak n’o defe ket ar gwir ar re deus ar c’hevandirioù all ? Peogwir en em sant ar C’hornog uheloc’h eget e drevadennoù kozh evel-just. An ingalded ne dalv ket man-ebet ‘ba genoù hon fennoù-bras. Gwelloc’h eo dezhe sevel mogerioù, ober deus Europa ur c’heñvlec’h !
Setu perak e savomp mil gwech war’n ugent a-du gant ar CSSP, int hag a stourm abaoe ken pell dija evit ar justis, ar c’hengred etre ar pobloù, hag evit reiñ gwirioù evit an holl dud dibaper koulz ha lemel kuit ar bevennoù.
Evit Breizh digor e barzh ur bed hep bevennoù, roomp lamm d’ar ouennelouriezh-stad.
Kengred gant ar re dibaper !” 

Un hanter-kant den bennak a oa deuet d’ar gwener 7 a viz C’hwevrer da embann o nec’hamant dirak emzalc’h kuzul departamant Aodoù-an-Arvor da geñver ar repuidi yaouank dindan 18 vloaz.

Kalz deus an dud strollet dirak ti an departamant e Gwengamp zo engouestlet er c’henskoazell war ar pemdez gant ar repuidi e bro-dreger. Sed aze ar pezh o deus da lâret :

Kengred gant ar repuidi !

Dirak Ti Departamant Aodoù an Arvor emaomp hiziv da damalliñ ouzh doareoù ar framm-se e-keñver ar bod hag ar c’hengred da geñver ar repuidi, ar re vinor en o souez kenkoulz ha lavarout ur wech ouzhpenn hor souten da viken evit hor c’hoarezed ha breudeur deuet nevez’zo e Breizh da gavout un dazont gwelloc’h o tec’hout kuit deus o bro abalamour d’ar brezelioù, d’an hin, d’ar baourentez , d’ar broioù direizh ha graet freuztal gante goude bezañ bet trevadennet gant broioù an Hanternoz.

Barregezh ar bod hag ar c’hengred a zo bet gouestlet d’an departamantoù da geñver ar vugale hag hon hini a zo an hini gwasañ e Breizh a-bezh evit-se. Bep sizhun e vez lakaet ur minor maez deus ar frammoù-sikour pa oa dindan karg an departamant koulskoude. Enebet e vez ouzh e vinorelezh diabeg ( e brezegen amsklaer, e neuz, diouer a baperioù…). Panevet kengred ar vretoned e vije dekadoù a dud yaouank a dremenje ar goañvezh en tiez-gar, e-barzh un delten peotramant dindan ar pontoù.

Strolladoù-tud bod-kengret a zo bet savet a-gleiz-hag a-zehoù da asuriñ ar bod e familhoù’zo hep tamm sikour ebet eus perzh ar Stad. Gant ma kendalc’ho ar Stad-c’hall da wallgas ar re vreskañ e kendalc’himp an engouestl-se he ne asantimp biken da zispartiañ ar c’hengred. Ha pa vez lâret deomp ha ne c’hallfemp ket degemer an holl re baour deus ar bed e respontomp-ni hag e c’hall Bro-C’hall kenderc’hell da breizhañ an holl binvidigezhioù deus ar broioù-se hep derc’hel kont eus an efedoù war o foblañs. Respont a reomp ivez hag e c’hall forzh peseurt europeanad en em staliañ el lec’h en devez c’hoant er bed, kaout ur viza labour pe vakañsiñ pa vez dibosubl evit  ar re a zo o tont deus ar broioù-paour, re rouzet int, re vuzulman, re baour!!!

Dilennidi a zo e Roazhon koulskoude ha sañset int da vezañ mouez ar vretoned ( ha bretoned eo ar repuidi keit m’emaint o vevañ e Breizh ). Ha ken laouen eo an dilennidi-se da zegemer bourc’hizien war o leve ma votont evite budjedoù digredabl da lakaat an LGV, pezh a washao an traoù e-keñver ar re vunut e kêrioù Breizh. Hag evit  ar repuidi ¿  Mann-ebet! Ne vefe ket ar varregezh gante! N’ho deus nemet da c’houlenn ar varregezh-se koulskoude ha ma vez nac’het e vez tapet memestra met evit-se o devez ezhomm eus intrudu politikel kalonek, ar pezh a ra diouer dezho !!! Lezel a reont ar c’houarnamant-gall da lakaat he lezennoù e pleustr gant sikour ar prefed hep rannañ grik !

Hent ar c’henlabour gant ar politikerezhioù gall gouennelour ha serret en deus dibabet Departamant Aodoù an Arvor, splannoc’h-splannañ ez eo ! Ha setu-ni, keodeded breizhad dianv, divrud, ha ma vefemp stourmerien pe get, a lâromp groñs adarre hag ez eo hag e chomo Breizh un douar degemerus ha brokus evit ar repuidi an holl gwitibunan a fell dezhe dont d’en em staliañ amañ. Da viken e kavint ur c’hengred gwirion ha padus.

Dec’h, hiziv evel warc’hoazh, Kengred gant ar repuidi. Breizh bro ar bod.

Strollad-tud Kengred

kengredbhb@gmail.com

Tél : 06 38 34 99 98

La circulaire que le recteur de Rennes Emmanuel Ethis a fait circuler ce jour a fait réagir de nombreux acteurs et actrices du mouvement de solidarité avec les réfugiés.

Source : https://twitter.com/Krolbohanne/status/1220657834230276096

Voici quelques une des réactions sur la toile… en attendant celles dans la rue…

Mais encore comme le signale un compte Facebook :

75ème Anniversaire de la Libération des camps, une circulaire qui fait froid dans le dos :

BRETAGNE : LE RECTEUR PRONONCE L’EXCLUSION SCOLAIRE DES MINEURS SANS PAPIERS.
Georges Hardy devient recteur d’Alger en décembre 1940, sous le régime de Vichy. Pendant qu’il est en fonction, des milliers d’enfants juifs sont exclus des écoles primaires et de l’enseignement secondaire d’Algérie…
En janvier 2020, le recteur de l’académie de Rennes demande aux établissements d’ “interdire” aux mineurs sans-papiers ” l’accès aux ateliers et à ne pas les engager dans les stages et PFMP”(..). Il invite les établissements à “vérifier que les élèves qui y sont affectés sont en situation régulière”
Il contrevient ainsi à la circulaire ministérielle 2002-063.
Il les exclus de fait des examens notamment professionnels
réduisant à néant leurs efforts d’intégration, les livrant ainsi aux Préfets qui pourront les expulser plus aisément.

RAPPEL DE LA LOI :

MODALITÉS D’INSCRIPTION ET DE SCOLARISATION DES ÉLEVES DE NATIONALITÉ ÉTRANGÈRE DES PREMIER ET SECOND DEGRÉS
C. n° 2002-063 du 20-3-2002
NOR : MENEO200681C
RLR : 515-0
MEN – DESCO B6 – DAJ A1

(…) il n’appartient pas au ministère de l’éducation nationale de contrôler la régularité de la situation des élèves étrangers et de leurs parents au regard des règles régissant leur entrée et leur séjour en France (…)

Lorsqu’ils sont sous statut scolaire, les élèves mineurs de nationalité étrangère, quelle que soit leur situation administrative au regard du séjour, doivent effectuer les stages et les périodes de formation prévus dans les programmes d’enseignement. L’entreprise n’a pas à contrôler la régularité de leur situation.

MAJ 16:00 le 24 janvier 2020.

Devant le tollé et se rendant compte de la bourde juridique le recteur semble faire marche arrière pour l’instant.

 

 

Le collectif Kengred organise le samedi 15 juin une journée de solidarité avec les réfugié.e.s. à la salle des fêtes de Plouaret.

A partir de 15h, projection de 2 films :

  • « Colis Suspect » Documentaire de Sofia Català Vidal et Rosa Pérez Masdeu. « Colis Suspect » est un projet initié par des jeunes journalistes et cinéastes de Barcelone. Il a été récompensé par le Prix de la Première Réalisation au Festival International de Cinéma Méditerranéen de Tétouan (Maroc) et explore les politiques migratoires de l’Union Européenne, qui se nourrissent du discours xénophobe et alimentent le business de la sécurité.
  • « L’intime rencontre, l’inconnu », documentaire présenté par la CAJMA 22 sur le quotidien de familles hébergeant dans la région de Saint-Brieuc.

A partir de 19h : FEST-NOZ de solidarité avec les réfugié·e·s. avec de nombreux chanteurs, sonneurs et groupes de renom.

Possibilité de se restaurer sur place. Le prix est libre.

L’objectif du collectif est de développer le réseau d’aide aux réfugié.e.s dans le pays de Belle-Isle – Bourbriac – Plouaret, de rendre plus visible la lutte pour les réfugié.e.s en Bretagne et d’aider les familles hébergeantes (que ce soit au niveau financier, dans les démarches administratives, juridiques…).

Rejoignez-nous le 15 juin à Plouaret !

Merci de faire passer l’info autour de vous.