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Alors que la Palestine s’embrase suite aux provocations impérialistes des USA en soutien à Israel nous diffusons le communiqué en français de la fraction la plus révolutionnaire de la résistance Palestinienne. 

Bretagne-Info.

Le Front Populaire pour la Libération de la Palestine a décrit la déclaration Président des États-Unis Donald Trump comme une déclaration de guerre contre les Palestiniens et leurs droits, qui clarifie la position étasunienne comme étant une entité hostile envers notre peuple et un partenaire de l’état sioniste dans ses crimes contre le peuple palestinien et sa terre, et il faut s’adresser à lui sur cette base.
De plus, le Front a considéré que Trump a également porté un « coup de grâce » à la soit disant solution de deux états, au projet de règlement et aux idées délirantes du processus de paix. Il a appelé les dirigeants palestiniens à tirer les enseignements nécessaires de l’expérience dévastatrice faisant confiance à des négociations et à la domination des Etats Unis, et à annoncer le retrait immédiat de l’accord d’Oslo et de toutes les obligations subséquentes et auxiliaires.
Le FPLP a appelé les masses palestiniennes et leurs organisations à unir leurs efforts et à réagir collectivement, pratiquement et avec force à cette décision par l’action et l’escalade de la dynamique du mouvement populaire.
La bataille de Jérusalem est une bataille pour l’ensemble de la Palestine. Pour nous, Jérusalem est Haifa, Safad, Yafa, Gaza, Ramallah et chaque village et ville de Palestine.
En outre, le Front a souligné la nécessité d’affronter le triangle du complot contre Jérusalem et la Palestine et les droits du peuple palestinien et arabe, le triangle de l’impérialisme, des régimes réactionnaires arabes et du sionisme, et la nécessité d’ouvrir la porte à des options appropriées pour résister à ces régimes.
Les masses arabes rejettent également clairement cette décision qui clarifie davantage la nature de l’impérialisme US comme le principal commanditaire du terrorisme sioniste dans la région qui cherche constamment à enflammer la région afin de maintenir son hégémonie.
Jérusalem restera toujours la capitale du peuple palestinien et de l’Etat de Palestine, et l’alliance impérialiste sioniste ne réussira pas dans ses tentatives visant à oblitérer l’identité arabe de la ville et son statut dans le monde arabe et islamique.

Front Populaire pour la Libération de la Palestine

6 décembre 2017

La Gauche indépendantiste bretonne organise vendredi 29 septembre un meeting de solidarité avec le peuple catalan.

Il est fondamental après les déclarations de Jean-Yves Le Drian en faveur d’une Espagne forte et unie que le bretons se mobilisent pour faire respecter le droit à l’autodétermination du peuple catalan.

On y parlera aussi de l’appel international de soutien au peuple catalan que nous avons initié et signer par de nombreuses organisations de nations sans état sous domination française et de la manifestation pour l’unité de la Bretagne qui se déroulera le lendemain à Nantes.

Nous recevrons Gautier Sabrià, membre de la CUP (Gauche indépendantiste catalane), pour nous expliquer la situation actuelle en Catalogne, où sera organisé dimanche 1er octobre un référendum d’autodétermination, malgré l’interdiction du pouvoir central de l’état espagnol. Gautier Sabrià nous expliquera le processus qui a amené à l’organisation de ce référendum, et il nous éclairera également sur la situation du Nord de la Catalogne situé dans l’état français.

Rendez-vous vendredi 29/09 à 20h00 au Centre culturel breton “Yezhoù ha Sevenadur” à Saint-Herblain / Sant-Ervlan (44).

Infos pratiques :


Tram ligne 3, Bus 50 & 54 — Arrêts “Sillon de Bretagne”, “Angevinière”.

A l’occasion d’une marche de solidarité avec le peuple catalan sur le Menez Bré en Bretagne, dans le cadre de l’université d’été de la Gauche Indépendantiste Bretonne, a été rendu public un document unitaire. Il s’agit d’un manifeste de solidarité avec le peuple catalan signé par de nombreuses organisations évoluant dans les nations sans état sous domination française. Il souligne les implications dans l’état français du processus catalan et appelle à renforcer le mouvement de solidarité avec le peuple catalan.

Manifeste de solidarité avec le peuple catalan.

Le 1er octobre, le peuple catalan est invité à se prononcer sur l’indépendance de la Catalogne dans le cadre d’un référendum auto-organisé dont la légalité est contestée par le pouvoir Espagnol.

Les mesures d’intimidation diverses se succèdent : perquisitions des entreprises susceptibles de fabriquer du matériel de vote, déploiement ostensible de l’armée et de la police espagnoles, tentative d’interdiction du site internet de promotion du référendum, convocation judiciaire de plus de 700 élus s’étant engagés à favoriser dans leurs communes la tenue du vote, restrictions du droit de réunion…

Nos organisations implantées dans des nations sans état sous domination française tiennent à réaffirmer leur soutien :

  • Au droit inaliénable et légitime du peuple catalan à choisir sans contrainte et sans peur son avenir.

  • Son droit à proclamer à l’issue de ce vote une république catalane indépendante.

Par ailleurs, elles invitent les démocrates, les peuples et les travailleurs du monde et en premier lieu dans l’état français à exprimer publiquement leur soutien au peuple catalan qui fait vaciller par sa détermination à voter un régime monarchique vieillissant issue de la dictature franquiste.

La contribution du peuple catalan à redonner du sens à la démocratie est incontestable. Le processus catalan pour l’indépendance est riche d’enseignements car il explique de façon éloquente que le droit à l’autodétermination ne se quémande pas mais qu’il s’exerce sans attendre l’autorisation des états ou de l’Union Européenne. Il redonne du sens aux concepts de souveraineté, d’auto-gouvernance, d’auto-organisation à un moment ou les échanges économiques mondiaux se construisent plus que jamais au mépris de l’avis des peuples et au détriment du plus grand nombre et de l’environnement.

Beaucoup d’organisations de libération des autres peuples sous domination espagnole soutiennent le processus catalan mais nous rappelons que l’état français aussi occupe une partie des pays catalans et lui nie tout droit à choisir librement son destin.

Notre solidarité internationaliste envers le peuple catalan ne connaît pas les frontières franco-espagnoles et nous affirmons également que les catalans comme tous les peuples sous domination française devraient pouvoir exercer eux aussi leur droit à librement se déterminer pour construire un autre modèle politique, social et environnemental aux bénéfices de la majorité pour se débarrasser du capitalisme, du colonialisme et de l’impérialisme.

Organisation signataires :

Catalogne : CUP Perpinya

Corse : A Manca

Flandres : V-SB

Bretagne : Breizh O Stourm (Gauche Indépendantiste)

Pays Basque : Euskal Herria Bai, Askapena

Martinique : CNCP, PKLS

Occitanie : Collectiu Comunista Combat Proletari

Guyane : MDES

Polynésie : Tavini Huiratira

 Guadeloupe : UPLG (Union Populaire pour la Libération de la Guadeloupe)

La plus importante organisation indépendantiste Galicienne le BNG a publié me communiqué ci-joint à propos de la lutte contre la réforme du code du travail dans l’état français. 

Avec les peuples de l’État français : Non à la contre-réforme du travail!

Le Bloc Nationaliste Galicien (BNG) tient à exprimer sa totale solidarité avec les peuples de l’État français et ses classes populaires dans le contexte des mobilisations menées contre la nouvelle loi Travail présentée par la ministre Myriam El Khomri au nom du gouvernement Valls.

Le BNG salue la réponse massive et déterminée du mouvement syndical, des organisations politiques, sociales, de la jeunesse et populaires qui ont manifesté leur profond désaccord avec ce revers des conquêtes dans le domaine du travail et des salaires. La loi El Khomri met effectivement fin à la loi des 35 heures, véritable enseigne du droit du travail français, et introduit dans le Code du Travail une série de mesures régressives similaires à celles déjà mises en place dans l’État espagnol, facilitant et élargissant les licenciements économiques, réduisant au maximum les indemnités et donnant priorité aux accords pris au sein des entreprises par rapport à ceux en vigueur dans chaque secteur.

Le projet de loi du gouvernement français s’inscrit dans un long processus de réformes régressives visant le monde du travail qui touchent les pays du centre et ayant comme but la restructuration des relations sociales de production au service du grand capital. Cette façon d’agir, partagée dans l’essentiel par tous les gouvernements européens qu’ils se réclament du camp conservateur, libéral ou ‘socialiste’, ne fait qu’étendre et prolonger le modèle néolibéral en place depuis deux décennies avec le risque de son accroissement à l’avenir à travers d’accords tels que le CETA et le TTIP. En même temps, les états qui soutiennent, poursuivent et donnent force de loi aux lignes directrices du grand capital abandonnent leurs fonctions sociales, fermant les yeux aux besoins criants des services publics, de santé, de logement, d’éducation ou de nourriture.

La Galice ressent toutes les injustices infligées aux différents peuples sous la forme des politiques régressives imposées par l’Union Européenne. Notre peuple a lui aussi souffert des mesures semblables à cette loi qui ont entraîné une hausse démesurée du chômage et une réduction des droits des travailleuSEs, une baisse des salaires et une dégradation de la protection sociale. Les différentes réformes imposées par Madrid, autant par des gouvernements du Parti Populaire (PP), que du Parti ‘Socialiste’ (PSOE), n’ont pas seulement servi à faciliter les licenciements à moindre coût pour l’employeur, mais ont aussi renforcé le pouvoir des patrons face aux travailleuSEs lors de la négociation collective, ce qui a provoqué à son tour un effondrement du marché du travail et l’aggravement de la précarité et de la temporalité. En outre, les soi-disant « politiques d’austérité » soutenues par l’UE ainsi que par les États membres n’ont fait qu’empirer la crise, renforçant le secteur bancaire, favorisant les grands groupes économiques et financiers dans tous les domaines, tout en minant les secteurs publics et faisant grimper la dette publique. L’effet de toutes ces mesures qui accentuent les pires aspects du système a été accru encore plus par l’absence de souveraineté et la dépendance économique dont souffre notre pays.

Le BNG reconnaît qu’il est indispensable que les différents peuples luttent pour empêcher le fauchage des droits du travail, la réduction réelle des salaires et de nouvelles poussées de chômage. Mais nous devons également passer à l’offensive pour conquérir notre souveraineté réelle afin de déclencher le processus de transformation sociale, porteuse d’une vie digne pour nos peuples et, en définitif, pour l’humanité toute entière. Il est essentiel de renverser l’Union Européenne au service du capital avec ses dessins économiques imposés. Les intérêts du capital transnational se heurtent directement à ceux des peuples qu’il est à nous de défendre à travers la mobilisation et de l’organisation populaires.

Vive la lutte des peuples d’Europe ! Santiago de Compostela, 8 juin 2016

Montse Prado Cores
Département de Relations Internationales du BNG