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Itziar Moreno ha Alaitz Aramendi o doa yunet e-pad daou zevezh e toull-bac’h ar merc’hed e Roazhon. An div euskaradez o doa graet kement-se da ziskouez o c’henskoazell a-bell gant Iñaki Bilbao “Txikito” a zo o kas un hir a stourm en un toull-bac’h er stad-Spagn ( Puerto 3).

Bac’het pell diouzh e vro , e unan deus prizonioù kaletañ stad-Spagn Iñaki Bilbao Goikoetxea “Txikito” en deus tremenet 36 bloaz en toull. Perzh eo deus al lodenn deus ar brizonidi politikel a vro Euskal a nac’h e vije bet dilaosket hent an armoù gant ETA. Un dek bennak dionte o deus kuitaet EPPK ( Strollad Prizonidi Politikel Euskadi) evit derc’hel gant ul linenn bolitikel kalet. Harpet int gant ul luskad politikel hag a zifenn ger-stur an distaoliadeg. Iztiar hag Alaitz zo perzh deus EPPK avat. 

 

Daoust da se e felle dezhe sachañ evezh war harz-debriñ hag harz-yec’hed Txikito. Chomet e oa a sav gant ur yun bet dalc’het etre an 9 a viz Gwengolo hag an 30 a viz Here evt azgoulenn “An dizalc’hiezh hag ar sokialouriezh evit Bro-Euskal“. Goude un ehan eo krog en dro d’en ober hag ar wezh-mañ hep evañ, abaoe an eil a viz Du.

 

Ar strollad dizalc’hour bras deus an tu-kleiz “Sortu” en deus embannet ne gomprene ket pal harz-debriñ hag harz-evañ Txikito kar ne oa diskoulm pleustrek ebet d’e azgoulenn. Goude kement a zevezhioù yun emañ e vuhez en arvar bras.

Ouzhpenn da Itziar hag Alaitz prizonidi all er stad-Spagn , en o-mesk komunourien GRAPO/PCE-R a nac’h debriñ a bep eil evit harpañ Txikito en e stourm.  Un nebeud manifestadegoù zo bet ivez gant al luskad a zifenn an doullbac’hidi radikal.

 

Evit skrivañ d’ar prizoniadezed a vro-Euskal bac’het e Breizh : 

Moreno Martinez, Itziar 9599 hag Aramendi Jaunarena, Alaitz 9544 18 bis, Rue de Châtillon    B.P. 3107 35031  Roazhon Cédex    

Saioa Sanchez Iturregi Maison d’Arrêt des Femmes de Nantes Rue de la Mainguais 44300 Naoned.

31 jours c’est la durée de la grève de la faim de Patxi Ruiz, détenu politique basque stoppée le 10 juin. Le mouvement était motivé par une série d’agressions verbales, de menaces d’agressions récurrentes émanant de fonctionnaires pénitentiaires. Dans le module 8 de la prison de Murcia, Patxi Ruiz avait participé avec d’autres prisonniers politiques basques à des mouvements revendicatifs aux cotés de prisonniers sociaux pour exiger en pleine crise du Covid :

  • Liberté des prisonniers agés enfermés et de ceux dont la peine est presque accomplie
  • Possibilité d’effectuer les visites
  • Recevoir le matériel pour empêcher la contagion (masques, gants…)
  • Réalisation de tests Covid-19 aux prisonniers et personnels.
  • Enfin, les détenus demandaient également la possibilité d’assister aux obsèques ou de se rendre au funérarium, en cas de décès d’un membre de la famille.

Désigné comme meneur de ce mouvement il avait été transféré, son mouvement de grève de la faim et de la soif visait à retourner dans le module 8 et obtenir satisfaction des revendications et l’arrêt des menaces d’agressions.

De très nombreuses manifestations de soutien à Patxi Ruiz ont eu lieu au nord et au sud du Pays Basque et ce en pleine période de confinement. Plusieurs prisonniers politiques basques ont jeûné ou refusé d’aller en promenade en solidarité avec lui, tout comme des prisonniers communistes ou antifascistes du PCE®-GRAPO. C’est le cas de notamment, deux des quatre prisonnières politiques basques incarcérées à Rennes en Bretagne. Hors du Pays Basque, notamment en Irlande et en Catalogne, plusieurs initiatives de solidarité ont eu lieu.

Cette grève de la faim a été un révélateur de la continuité des pratiques répressives contre les prisonniers politiques basques soumis à l’arbitraire des gardiens de prison ouvertement nostalgiques de Franquisme ou partisans de VOX (parti d’extrême-droite espagnol) alors même que le gouvernement de Madrid est aux mains du PSOE (« Socialistes ») et des amis de Jean-Luc Melanchon : Podemos.

Mais elle a aussi révélé des lignes de fractures entre les défenseurs du processus de désarmement d’ETA, c’est-à-dire le parti indépendantiste de gauche Sortu et son entourage politique, qui y voit l’opportunité de construire un processus souverainiste non armé légaliste et de l’autre côté une sphère plus antagonique refusant les abandons de la ligne historique de cette même gauche Abertzale.

Ce dernier secteur plus orthodoxe idéologiquement et moins influent réclame l’amnistie intégrale pour l’ensemble des prisonniers politiques basques et se regroupe sous ce mot d’ordre. C’est dans cette mouvance que Patxi Ruiz inscrit son combat. Et c’est ce secteur qui a mené l’ensemble des mobilisations de ces dernières semaines dans la rue.

Patxi Ruiz s’exprimera dans les jours qui viennent sur les raisons de rupture du jeûne.

L’été et son lot de festivals en Bretagne ne favorisent pas les mobilisations à caractère militant. La Gauche Indépendantiste a toujours mis un point d’honneur pendant cette période estivale à rappeler que la Bretagne n’est pas une région typique avec son lot d’événements musicaux, culturels et plus ou moins folkloriques en initiant des manifestations de rues, en tenant des stands d’info, en récoltant des fonds, ou en soutenant ce genre d’initiatives si elles émanaient d’autres secteurs.

Cette année nous avons mobilisé en quelques jours plusieurs dizaines de personnes pour défendre le caractère national de la Galice, invitée centrale de l’événement. Nous avons défilé en ville, avec banderole, drapeau nationaux bretons et galiciens au vent, sans rien cacher de notre identité indépendantiste, féministe, antifasciste et en assumant la solidarité avec notamment les prisonniers politiques galiciens. Aux cris de « Galiciens, bretons, nous sommes des nations ! Démocratie, Autodétermination ! » ou de « Ici c’est pas la France ! Vive l’indépendance ! » nous avons refusé concrètement le phénomène de dépolitisation qui touche les manifestations à caractère culturellement breton, et renforcé notre pratique internationaliste. Environ 80 personnes se sont jointe à nous. Voici le texte de la prise de parole que nous avons lue en langue bretonne et en français à la clôture du défilé. La Gauche Indépendantiste, l’Union des Etudiant.e.s Breton·ne·s avait initié cette initiative soutenue en Galice par le BNG et Causa Galiza.

Cette année, le Festival Interceltique de Lorient met la nation Galicienne à l’honneur. Ce grand rassemblement musical permet de mettre en avant les singularités des peuples celtes et permet de souligner une fois par an le caractère national des différents peuples participants.

Merci aux organisateurs du FIL pour cette opportunité qui s’inscrit dans la durée. Merci et bravo aux bénévoles, musiciens et danseurs.

La Xunta de Galice — c’est à dire le gouvernement local Galicien — a tronqué l’intitulé sous lequel le peuple Galicien était invité à Lorient, c’est à dire est tant que nation, en remplaçant ce terme par « territoire ». Cela n’a pas manqué de faire réagir de nombreux acteurs et actrices culturel·le·s et politiques galicien·ne·s.

Nous partageons en tant que Breton·ne·s leurs indignation. Nous sommes fatigué·e·s des discours institutionnels qui, en Galice comme en Bretagne, nous présentent comme de simples « régions » ou « territoires » des États français ou espagnols. Nous ne sommes pas de simples typiques territoires à fort particularisme musical et artistique. La réalité est tout autre : nous sommes des nations sans État ; la Galice et la Bretagne sont nos pays.

Si nos gouvernements locaux respectifs ne veulent pas en parler ainsi, c’est pour plaire à Madrid ou Paris qui cherchent à nous assimiler et ne veulent surtout pas que l’on évoque notre droit à l’autodétermination, c’est à dire à décider nous-mêmes de quelle forme d’auto-gouvernement nous avons besoin.

S’autogouverner, avec la plus grande souveraineté possible, en toute indépendance est le seul choix possible pour organiser la rupture avec des états centraux qui font perdurer l’exil des jeunes bretons et galiciens, le chômage, l’exploitation capitaliste, les inégalités hommes-femmes, les persécutions linguistique, le pillage des ressources naturelles, le mauvais accès à des logements de qualité, la logique du tout tourisme. Autant de maux dont souffrent les peuples galicien et breton.

Si le Parti Populaire au pouvoir en Galice a choisi de dénigrer le caractère national de la Galice c’est par ce qu’il s’inscrit dans le droit fil des persécutions qu’il fait subir au peuple galicien. En témoigne les procès fait aux activistes du BNG pour de simples banderoles accrochées sur des propriétés appartenant à la famille du dictateur Franco en Galice contre la volonté du peuple galicien, en témoigne la tentative d’interdiction de l’organisation Indépendantiste Causa Galiza par la justice espagnol, en témoigne les peines démesurées et les mesures d’éloignement imposés aux prisonniers politiques galiciens.

44 ans aprés l’exécution de Moncho Reboiras militant communiste et indépendantiste membre de UPG (Union du Peuple Galicien) par la police espagnole la droite espagnole continue de persécuter le peuple Galicien.

En tant qu’internationalistes nous ne pouvons nous taire.

Partout en Europe de la Catalogne à l’Ecosse en passant par le Pays de Galles l’idée du droit à décider pour construire des démocraties de proximité basées sur la justice sociale progresse afin de rompre avec de vieux états centralistes et les politiques d’austérité.

Nous saisissons  l’opportunité offerte par l’erreur de communication lamentable de la Xunta pour lui rappeler, ainsi qu’au Conseil Régional de Bretagne qui se garde bien de prendre position sur ces questions, que nous avons le droit imprescriptible à décider de notre avenir national en Galice comme en Bretagne.

Comme toutes les nations sans État, nous avons le droit de décider de quel degré de souveraineté institutionnelle nous avons besoin, y compris l’indépendance.

Nous voulons terminer cette intervention en vous remerciant tous et toutes votre présence, en adressant nos salutations aux prisonniers politiques galiciens mais aussi aux prisonnierEs politiques basques incarcéréEs en Bretagne à Rennes, à Theo El Ghomzi militant communiste occitan incarcéré à Nantes en Bretagne pour un graffiti sur la maison d’un ministre et actuellement en grève de la faim.

Rendez-vous vendredi 16 aout à 18h00 Guingamp pour défendre le droit de la jeunesse à faire ses études dans notre langue nationale.

Rendez-vous à Nantes le 28 septembre pour affirmer massivement le respect de l’unité territoriale de la Bretagne et notre droit à décider des compétences que nous devons maitriser en tant que peuple breton.

Bevet Breizh Dieub ha Sokialour ! Viva Galiza Ceive !

Beaucoup des lecteurs et lectrices de Bretagne Info savent que la justice espagnole a la main lourde contre les indépendantistes Catalans. En témoigne le maintien en détention d’élus ou de militants pour avoir organisé un référendum sur l’indépendance ou encore contre les jeunes basques qui comme 8 d’entre eux dorment en prison après des condamnations brutales pour une bagarre sans gravité de fin de soirée avec des gardes civils Espagnols. Comme le rappelle “Mediabask” :  “Oihan Arnanaz et Iñaki Abad sont les deux condamnés à treize ans d’incarcération. Douze ans pour Jokin Unamuno et Adur Ramirez et neuf ans pour Jon Ander Cob, Julen Goikoetxea et Aratz Urrizola. Ainara Urkijo, elle, a écopé de deux ans d’emprisonnement”…

Le régime post-franquiste — mis à mal par le puissant mouvement indépendantiste catalan — poursuit, traduit en justice et incarcère des centaines de militants, de syndicalistes, de jeunes, de squatteurs, de féministes, de rappeurs comme Valtonyc ou Pablo Hasel qui osent critiquer la monarchie…

En Galice aussi, nation opprimée par l’état espagnol, la justice va poursuivre à la demande de la famille du dictateur Franco des militants nationalistes galiciens. 19 militants hommes et femmes issues de l’indépendantisme viennent d’apprendre à travers une notification judiciaire du tribunal de Betanzos que la Fondation nationale Francisco Franco, Carmen Franco Polo et José Cristóbal Martínez-Bordiu Franco, (fille et petit-fils du dictateur respectivement) a porté plainte contre 19 personnes pour une occupation pacifique d’une propriété que cette famille a spolié.

Nous reproduisons ici le récit de ces nouvelles persécutions contre l’indépendantisme galicien. Plus d’infos ici.

Bretagne Info.

Les militants indépendantistes galiciens poursuivis

Le 30 août 2017 un groupe de démocrates galiciens, militants nationalistes, syndicalistes, activistes sociaux, culturels, œuvrant pour restaurer la mémoire historique etc. avons mené une action pacifique et symbolique, consistant à dérouler deux banderoles dans le manoir Pazo de Meirás, ayant pour but de réclamer l’intervention des pouvoirs publics pour récupérer un patrimoine qui, selon nous, devrait appartenir au peuple galicien, à tous les galiciens et galiciennes. Nous pensons que cette initiative devait être prise afin de demander aux institutions publiques, qui ont réellement la capacité de le faire, d’abandonner la passivité et agissent dans  le but de récupérer le manoir et tout le patrimoine spolié par le dictateur Francisco Franco.

Il s’agissait, comme nous l’avons dit, d’une action pacifique, réalisée un jour de visite où les titulaires du manoir avaient l’obligation de l’ouvrir au public puisqu’il a été déclaré Bien d’Intérêt Culturel. L’action ayant duré environ 2 heures, toutes les personnes qui y ont participé ont quitté le bâtiment et l’enceinte du manoir en présence d’agents de la Garda Civil de façon pacifique, sans aucun incident ni dommage au patrimoine.

Nous croyons que le motif de notre action est partagé par la plupart de la société galicienne qui trouve injuste que tout ce patrimoine (comme la Maison de Cornide à La Corogne et les statues d’Abraham et Isaac du Portique de la Gloire de la Cathédrale de Saint-Jacques) soient aux mains d’une famille, celle du dictateur Francisco Franco, qui se l’est approprié de façon illégitime, faisant usage d’un abus de pouvoir (obtenu lui aussi de manière illicite par un coup d’État) et de la terreur contre la population pendant les années où il était au pouvoir. De nombreuses personnes et collectifs nous ont adressé leur soutien et nous ont félicité pour une action perçue comme une action opportune et nécessaire qui a suscité la sympathie.

D’ailleurs cette occupation symbolique de Meirás, qui a eu une répercussion internationale a relancé le débat social et politique sur la récupération du manoir et a obligé les institutions publiques à se manifester et à agir ou à commencer à le faire de façon plus évidente selon le cas. Il faut remarquer que même le Partido Popular, qui n’avait jamais montré aucun intérêt pour le patrimoine spolié par les Franco, a dû assumer au Parlement de Galice – du moins de façon formelle– le but de récupérer Meirás pour le peuple galicien.

C’est pourquoi toutes les personnes qui avons participé à cette action nous ressentons la fierté légitime d’avoir assumé une initiative visant à renforcer la demande sociale de récupérer les biens spoliés par Franco pour les rendre au patrimoine public de tous et toutes.

Or nous venons d’apprendre à travers une notification judiciaire du tribunal de Betanzos que la Fondation nationale Francisco Franco, Carmen Franco Polo e José Cristóbal Martínez-Bordiu Franco, (fille et petit-fils du dictateur respectivement) ont porté plainte contre 19 personnes. Nous sommes accusés d’EFFRACTION, avec comme aggravants la violence ou l’intimidation, qui peuvent être passible d’une peine emprisonnement de 1 à 4 ans selon le Code pénal espagnol; INFRACTION INFAMANTE avec publicité passible de 6 mois à 2 ans d’emprisonnement ou de 12 à 24 mois d’amende; DOMMAGES, aggravés, passibles de 1 à 3 ans d’emprisonnement et de 12 à 24 mois d’amende; de CRIME HAINEUX, passible de 1 à 4 ans d’emprisonnement et de 6 à 12 mois d’amende.
Remarquez que les délits dont nous accusent la fille et le petit-fils du dictateur et une Fondation qui fait l’apologie du fascisme, cumulent 3 ans et 6 mois minimum d’emprisonnement et pourraient s’élever à 13 ans d’emprisonnement pour chaque personne accusée, sans compter les amendes d’un montant indéterminé. Nous parlons donc d’un total de 247 ans d’emprisonnement et un demi-million d’euros d’amende environ pour l’ensemble.

Évidemment nous espérons que nous n’en arriverons pas là. Nous considérons ce type d’agissement terrible du point de vue politique et juridique. Du point de vue politique, tout démocrate résidant en dehors des frontières de l’État espagnol, trouvera consternant et choquant que les biens spoliés par le dictateur soient toujours entre les mains de sa famille et n’aient pas été rendus au patrimoine public à la fin de dictature. Il s’agit d’une question qui va au-delà de la valeur réelle, voire patrimoniale de ces biens acquérant symboliquement une dimension politique exceptionnelle.

Nous pensons que ces propriétés aux mains de la famille Franco symbolisent parfaitement la continuité des structures de pouvoir réel de la dictature (dans le domaine économique, judiciaire, médiatique voir même politique) héritées du régime de 1978 qui ont produit une démocratie de très basse qualité. Ainsi, 40 ans plus tard, dans l’État espagnol, la liberté d’expression est poursuivie et des personnes sont emprisonnées pour leurs opinions et idées politiques.
Mais il est tout particulièrement consternant pour les victimes du franquisme à qui l’État n’a pas encore restitué la dignité individuelle et collective. Rappelons qu’il s’agit là d’un crime, d’un coup d’état qui a provoqué des milliers de morts en Galice, une guerre de trois ans et une terrible dictature qui, pendant 40 ans, a anéanti la liberté et les droits dans l’État espagnol. Récupérer le Manoir de Meirás, la Maison de Cornide et les statues du Portique de la Gloire de la Cathédrale de Saint-Jacques est un impératif démocratique inéluctable et une manière de rendre justice aux victimes directes du pillage ainsi qu’à l’ensemble des victimes du franquisme. Il s’agit donc également d’une façon remarquable de restituer la mémoire démocratique et la dignité collective.

Par ailleurs, comme nous l’avons dit, nous considérons également cette accusation terrible du point de vue juridique. Tout d’abord, l’action symbolique s’est réalisée un jour de visite, c’est pourquoi entrer dans un bâtiment ouvert au public peut difficilement se considérer comme une effraction. Il n’y a eu non plus aucun type de violence comme l’ont constaté les moyens de communication présents. Nous réitérons qu’il s’agissait d’une action pacifique et symbolique.
Deuxièmement, au cours de l’action aucun dommage n’a été causé. Une partie du groupe a déployé une banderole à l’extérieur du bâtiment tandis que l’autre se limitait à monter directement à la tour pour déployer une seconde banderole puis nous sommes descendus escortés par des agents de la Garda Civil jusqu’à l’extérieur de l’enceinte.
Troisièmement, c’est le comble de l’ironie qu’une Fondation qui se consacre à faire l’apologie du fascisme et de la dictature (de surcroît financé par des fonds publics de l’État espagnol) et qui quelques jours auparavant manisfestait publiquement que le but de ses viositeés étaitti d’”exalter” la figure du dictateur, accuse des personnes démocrates d’un crime haineux ou d’infraction infamante. Nous pensons que du point de vue politique cela ne suscite aucun autre commentaire.

Ainsi nous pensons que les accusations manquent de fondement et nous espérons que finalement l’action menée sera considérée comme la stricte réalité: un acte pacifique et démocratique pour exprimer et défendre une position que nous savons partagée par toutes les personnes démocrates de ce pays. Un acte, en définitive, qui doit être compris dans l’exercice démocratique de la liberté d’expression.

Somme toute, il nous semble inquiétant qu’une fondation qui ne devrait pas exister, étant donné ses objectifs de faire l’apologie du fascisme et de la dictature (elle ne pourrait d’ailleurs exister légalement dans aucun autre pays d’Europe) ainsi que la famille du dictateur tirent profit et se bénéficient du butin de guerre et puisse réaliser des accusations si graves et infondées.

Pour nous, ils est clair que cela ne peut se comprendre que dans le contexte politique et judiciaire que nous vivons ces dernières années où l’élite politique et économique se sait protégée par une administration de justice qui n’a pas été démocratisée à la fin de la dictature et qui a eu la totale liberté pour se reproduire dans les mêmes paramètres idéologiques. De nombreuses décisions judiciaires et sentences vécues ces derniers temps, clairement contre la liberté d’expression et d’opinion, ont certifié que la justice dans l’État espagnol n’est pas «égale pour tous» -comme ils le prônent- ni indépendante et lorsqu’il le faut elle agit dictée par les intérêts du régime.

Notre engagement politique avec ce pays- qui nous a poussés à mener l’action symbolique de Meirás nous amène à dénoncer cette situation et à travailler pour la changer. En tant que nationalistes nous savons que la seule manière pour aspirer à une société réellement démocratique et à une justice indépendante et juste en Galice, réside dans la rupture démocratique avec le régime espagnol de 78 et un processus constituant de notre pays qui nous permette de construire une nation souveraine, juste, égalitaire et libre. Mais nous croyons aussi qu’il est possible d’agir dans le présent immédiat pour commencer à changer les choses dans un sens positif et démocratisant.

C’est la raison pour laquelle nous profitons de cette présentation pour exiger au gouvernement espagnol la dérogation immédiate de la législation qui réprime les droits et libertés publics tels que la liberté d’expression, d’opinion et de manifestation –particulièrement Loi de sécurité citoyenne ou loi du bâillon) -; que toutes les personnes injustement poursuivies, condamnées ou incarcérées pour des motifs politiques soient libérées et que l’on mette fin à la répression da la divergence et de la dissidence. Bien que nous sachions que cela n’est pas suffisant, nous pensons que c’est le minimum à faire pour l’hygiène démocratique.

Finalement, nous tenons à réitérer notre fierté pour avoir contribué par cette action à réactiver socialement la demande de restitution du Manoir et à la placer dans l’agenda politique de ces derniers mois. Mais aussi notre engagement dans une lutte qui est juste et nécessaire et ne cessera que quand tout le patrimoine spolié aura été récupéré par l’ensemble du peuple galicien. Les slogans que nous avons déployés à Meirás ce jour-là, continuent à être en vigueur: «Le manoir est au peuple galicien» «Qu’on nous rende ce qui a été volé» «Franquisme, plus jamais ça!»

C’est pourquoi, nous demandons leur soutien à toutes les personnes, collectifs et institutions qui, comme nous, trouvent cette accusation injuste et inadmissible. Et non seulement comme un acte de solidarité avec les 19 personnes accusées mais comme un acte nécessaire en défense de la démocratie. Nous savons que sur cette question toutes les personnes démocrates se sentiront interpellées, car ce n’est pas normal de devoir continuer à être antifranquiste en 2018. Il est clair que l’action judiciaire que nous devrons affronter en dira beaucoup sur la santé démocratique de ce pays. Nous espérons que la justice et la démocratie finiront par triompher face au franquisme nominal et sociologique qui se trouve derrière cette plainte.

L’action en question…

 

Galvet eo ar bobl gatalan da vont da votiñ d’ar 1añ a viz Here ha da reiñ e soñj neuze war dizalc’houriezh Katalonia dre ur referundom aozet gant ar gatalaniz o-unan. Ur referendom hag a zo e-maez lezenn hervez ar Stad Spagn.

Klask a ra ar Stad Spagn da spontañ aozerien ar referundom gant diarbennoù a bep seurt : furchadegoù en embregerezhioù a vije gouest da sevel dafar votiñ, mont-ha-dont forzh pegement eus arme ha polis Spagn war douaroù Katalonia, taolioù evit klask difenn lec’hienn internet brudañ ar referundom, galvet eo dirak ar justis muioc’h evit 700 dilennad dibabet gante reiñ an aotre d’o c’humun aozañ ar referundom, strishadurioù war ar gwir d’en em vodañ…

Faot a ra d’hon aozadurioù staliet e-barzh broadoù hep Stad dindan dominasion gall embann hon souten adarre :

  • d’ar gwir diaralladus ha reizh he deus ar bobl gatalan da zibab he dazont hep redi nag aon.
  • d’ar gwir he deus ar bobl gatalan da ziskleriañ ur republik gatalan dizalc’h goude ar referundom.

Gervel a ra hon aozadurioù an demokrated, ar pobloù ha labourerien ar bed met da gentañ penn e-barzh ar Stad C’hall da embann o souten en un doare foran gant ar bobl gatalan. Embann o souten peogwir, gant e youl, e lak ar bobl katalan ur renad unpennel da dreuzigellañ, ur rennad unpennel hag a ya war goshaat, ur rennad unpennel a teu eus diktatouriezh Franco.

Ar bobl gatalan a ro ster adarre d’an demokratelezh, sur ha n’eo ket marteze.

An argezh katalan evit tizhout an dizalc’houriezh zo kentelius-tre peogwir e tispleg splann ne c’houlenner ket ar gwir d’en em dermeniñ met e vez graet gantañ hep goulenn an aotre digant ar Stadoù pe Unvaniezh Europa.

Ar bobl gatalan a ro ster adarre da veur a veizad : ar souvereniezh, ar fed d’en em c’houarn, d’en em aozañ en ur prantad ‘lec’h e vez savet an eskemmoù ekonomikel bedel da vat en desped da soñj ar pobloù, diwar-goust darn vrasañ an dud hag hini an endro.

Ur bern aozadurioù a zieubidigezh ar pobloù all dindan dominasion Spagn a souten an argezh katalan met ni a embann ivez ur wech c’hoazh emañ ar Stad C’hall oc’h aloubiñ un tamm eus ar broioù katalan. Embann a reomp groñs ivez e nac’h ar Stad C’hall ar gwir da zibab o dazont.

Hor souten etrevroadelour agnt ar bobl gatalan ne oar ket petra eo an harzoù etre Bro C’hall ha Bro Spagn hag e embannomp du-war-wenn e rankfe ar gatalaniz evel an holl bobloù dindan dominasion gall ober gant o gwir d’en em dermeniñ evit sevel ur framm politikel disheñvel, sokial ha diazezet war an endro. Ur framm politikel a dalvezo evit an darn vrasañ eus an dud evit en em zizober eus ar c’hapitalouriezh, an trevadennerezh hag an impalouriezh.

Kensinet eo bet ar galv gant meur a aozadurioù etrevroadel :

Martinik : ar CNCP hag ar PKLS

Gwiana : an MDES

Katalonia an Norzh : CUP Perpinyà

Korsika : A Manca

•Polinezia : an Tavini Huiratira

Breizh : an Tu Kleiz Dizalc’hour Breton

Flandrez : ar V-SB

Euskal Herria : Askapena hag Euskal Herria Bai (dizalc’hourien an tu kleiz eus Euskal Herria an Norzh, Sortu en o zouesk).

A la veille de la venue de François Hollande en Bretagne, le Mouvement Bretagne et Progrès de Christian Troadec, l’Union Démocratique Bretonne, et la Gauche indépendantiste l’interpellent sur le sort d’un militant détenu d’ETA gravement malade et des prisonnières politiques basques détenues à Rennes.

Communiqué de presse

A l’occasion de la venue de François Hollande à Guingamp dans le cadre d’une visite privée ce 21 avril, des organisations politiques bretonnes souhaitent attirer son attention sur le sort d’un détenu politique Basque, Oier Gomez, dont le pronostic vital est engagé. Actuellement incarcéré à Paris, les médecins prônent une suspension de peine car il est atteint d’un cancer et que son espérance de vie est de six mois. La décision pour cette suspension est attendue lundi. Nous avons pris bonne note des regrets exprimés par Jean-Jacques Urvoas concernant le manque d’alternative à la détention, nous souhaitons que MM Hollande et Urvoas qui arrivent en fin de mandat profitent de leurs dernières semaines à Paris pour œuvrer concrètement à la libération effective de Oier Gomez et de tous les détenus politiques basques malades. Nous souhaitons également que soit enfin mis en place un processus de rapprochement des détenus liés à l’organisation politique basque ETA dont le désarmement est effectif depuis le 8 avril. Cela pourrait concerner notamment quatre femmes incarcérées au CPF de Rennes, à près de 800 km de leurs familles, ce qui est contraire aux préconisations des instances européennes. Cela serait un pas concret en faveur de la paix dans le cadre de la nouvelle donne politique au Pays Basque.

 

Pour l’UDB : Nil Caouissin ; pour le MBP : André Lavanant ; pour la Gauche Indépendantiste : Gael Roblin.

Depuis plusieurs semaines le peuple Guyanais, dans sa diversité, se bat pour son avenir, un développement maitrisé et la justice sociale. La situation de pauvreté criante dont la Guyane souffre est due au colonialisme français et à l’absence totale de souveraineté de décision du Peuple Guyanais. Il nous semble que la solidarité anti-coloniale a justement fait défaut au peuple Guyanais ces dernières semaines, aussi en tant qu’organisations issues de nations sans état nous tenons à affirmer notre entière solidarité avec le mouvement populaire en Guyane.

Nous affirmons que ce mouvement ne réclame que justice pour que les Guyanais eux-même puissent mettre fin au système colonial, raciste et capitaliste français qui nie tout avenir et bien être à la jeunesse Guyanaise.

Nous affirmons notre disponibilité pour toute campagne de solidarité avec le peuple Guyanais qui comme tous les peuples sous domination française a le droit de librement se déterminer en faveur d’un autre modèle institutionnel, politique, économique, sociale, linguistique et environnemental.

Organisations signataires le 20 avril 2017 :

  • Pays Catalans : CUP Perpinya
  • Corse : Corsica Libera, A Manca
  • Pays Basque : Sortu
  • Bretagne : La Gauche Indépendantiste (Bretagne en Luttes / Breizh O Stourm)

Deuxième congrès de Sortu,
21 janvier 2017,
Bilbo, Biscaye, Euskal Herria

“Euskal Errepublika ! #Bai2026 !”. C’est derrière ces slogans que s’est déroulé le congrès national de la Gauche Indépendantiste basque (Sortu) le 21 janvier. Ce deuxième congrès s’inscrivait dans la refondation du mouvement après 8 mois de débat dans des assemblées populaires. 700 délégué.e.s étaient présent.e.s au palais Euskalduna, le centre des congrès de Bilbo, ainsi que 41 délégations internationales dont la Gauche Indépendantiste bretonne (Breizhistance).

Bretagne_Info_Deuxieme_Congres_Sortu_Bilbo_Euskal_Herria_Pays_Basque_11

En une demi journée, les résolutions ont été votées [1] et la direction national de Sortu a été élue avec une moyenne d’âge de moins de 40 ans (39,6).
Ces résolutions affirment clairement l’orientation indépendantiste, socialiste, féministe et écologiste de l’organisation :

  • 1/ Au 150ème anniversaire de la première édition du livre Das Kapital de Marx et au 100ème de la Révolution Russe, nous confirmons que le capitalisme est néfaste pour la planète et pour ses habitants, et que la construction d’une nouvelle civilisation où la vie sera plus importante que l’argent est indispensable. Un socialisme basé sur des structures socio-économiques justes, le féminisme, le respect de la terre, la radicalité démocratique et l’égalité est fondamental si nous voulons avancer vers un monde meilleur, et il devra être construit sur la liberté de tous les peuples et le dépassement de toute oppression. Car tout appartient à tout le monde, car tout doit être géré par tout le monde, car aucune personne ne vaut plus qu’une autre.

 

  • 2/ Nous devons repenser et concrétiser la révolution en fonction des enjeux de notre époque, car au-delà des fétichisations, il s’agit d’un processus de transformation et non d’un événement magique. Ce n’est pas le moment de plonger dans la nostalgie, mais bien l’heure de procéder, dès aujourd’hui, à des changements profonds. Nous devons dès à présent commencer à développer le socialisme, sans attendre l’arrivée du jour J. Nous devons tous les jours prendre le Palais d’Hiver, en articulant comme il se doit les macro et micro luttes, en laissant de côté les tentations d’avant-gardisme et de messianisme. En effet, il n’y a que le peuple pour sauver le peuple.

 

  • 3/ Dans le contexte historique actuel, l’hypothèse stratégique de la gauche abertzale est plus d’actualité que jamais. Dans cette ère où le néolibéralisme souhaite soumettre la solidarité et le vivre ensemble à la logique du marché, ce serait une grave erreur de laisser la bannière du sentiment d’adhésion à un peuple ou à une communauté entre les mains de la droite. Oui, la libération en tant que peuple est chez nous la clef du changement social, cela était vrai il y a quelques décennies et c’est vrai encore aujourd’hui. Par conséquent, impulser l’auto-organisation en tant que peuple est la meilleure contribution que nous devons faire au changement du monde ».

 

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Arnaldo Otegi aux côtés de notre délégué Anton Burel.

Sortu se donne trois objectifs à réaliser d’ici 2026 :

  • la libération de tou.te.s les prisonnièr.e.s politiques de la Gauche Indépendantiste basque.
  • le désarmement et la démilitarisation de E.T.A.
  • engager un processus d’indépendance pour aboutir à une République Basque proclamée suite à un référendum populaire en Hegoalde (Pays Basque sud).

Bien sur le Pays Basque nord est inscrit dans ce processus avec cependant une temporalité différente du à sa réalité politique qui l’est tout autant. Avec la réforme territoriale anti-démocratique de 2015, le pays est noyé dans une région « nouvelle aquitaine » de 6 millions d’habitant.e.s. La dynamique de construction nationale est cependant engagée puisque l’Iparralde a acquis une entité administrative unique depuis le 1er janvier : la communauté d’agglomération du Pays Basque. Si cette institution à aujourd’hui peu de compétence, la prochaine étape est une collectivité territoriale aux pouvoirs élargis permettant de renforcer les liens avec le sud, et d’engager un processus de réunification.

Les relations qui unissent les gauches indépendantistes bretonnes et basques sont anciennes, c’est dans ce sens que nous avons participé à ce moment historique pour le peuple basque. C’est dans ce sens que nous réaffirmons notre soutien sans faille à la gauche abertzale dans toute ses composantes. Nous avons une pensée particulière pour les quatre prisonnières politiques basques enfermées à Rennes : Maite Aranalde Ijurko, Alaitz Areitio Azpiri, Marina Bernadò Bonada et Maria Dolores Lopez Resina.

Gora Euskal Herria askatuta ! Gora Euskal Herria sozialista !
Bevet Breizh hag Euskal Herria unvan, dieub ha sokialour !

Pour la Gauche Indépendantiste (Breizhistance) : Anton Burel.

[1] http://sortu.eus/fr/nouvelles/2119-teste-resolutif-du-congres-euskal-errepublika-sortu

Le dernier vendredi 30 octobre, la Guardia Civil, par ordre de l´Audencia Nacional – le tribunal politique espagnol- arrêtait dans son domicile neuf militants indépendantistes galiciens, tous membres de l´organisation politique Causa Galiza. Le dispositif policier s´est développé au même temps en plusieurs villes galiciennes et tous les arrêtes -sauf un qui souffre des graves problèmes de santé- ont été déplacés et mises en garde à vue à Madrid.
Les arrestations ne se sont pas produits par des activités liées à la lutte armée sinon que c´est l´activité politique de l´organisation qui est criminalisé. Le Ministère de l´Interieur espagnol accuse aux détenus d´apologie du terrorisme par le fait d´avoir célébré le 11 octobre dernier le « Día da Galiza combatente » (Journée de la Galice combattante), un acte que l´indépendantisme organise depuis 2002.
Les militants ont passé trois jours en prison communiquée et ils ont été remises en liberté le lundi 2 après avoir déclaré face au juge. Privés du passeport, les militants ne peuvent pas sortir de l´État Espagnol et ils sont accusées de collaboration et intégration d´organisation terroriste. Les activités de l´organisation politique Causa Galiza ont été aussi suspendues pendant deux ans.

Des nombreuses concentrations de solidarité ont été convoqués dans les villes plus importantes de Galice, ainsi que toutes les organisations politiques et syndicats nationalistes galiciens ont montré leur opposition a cette opération policier et critiquent la « persécution des idées ».

Le BNG (Bloc Nationaliste Galicien) s´oppose à la « criminalisation des idées » et a montré son rejet à la suspension de Causa Galiza, ANOVA rappel que «être indépendantiste n´est pas un délit » et Agora Galiza souligne « l´objectif politique et médiatique » de cette opération. Des organisations politiques catalanes (CUP), Basques (Sortu) et castillanes (Yesca) ont montré aussi leur solidarité avec les détenus.

L´état espagnol maintient sa tradition de pratiquer des arrestations politiques avant les élections législatives, qui vont se célébrer le 20 décembre prochain. Le gouvernement du PP utilise ces opérations pour montrer sa défense de l´unité d´Espagne et sa lutte contre le « terrorisme ».
Avec la trêve d´ETA à Euskal Herria, la justice espagnole a besoin de trouver un nouveau ennemi : indépendantistes galiciens ou catalans, anarchistes, musiciens communistes,… toute mouvement d´opposition ou contestataire peut être soupçonné de terroriste.

Sources :
sermosgaliza.gal
ceivar.org