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Le canton d’Afrin à l’ouest du Rojava (Kurdistan de “Syrie”) libéré en 2012 par les YPG/YPJ Kurdes est la cible d’une violente attaque des troupes du dictateur Turc Erdogan et de ses alliés Islamistes liés à Al Qaida ou DAESH.

C’est une invasion Turque d’un territoire administré par des Kurdes provoque un importante résistance sur le terrain militaire de la part des YPG et des YPJ et de leurs alliés au sein des Forces Démocratiques Syriennes. Toutes les organisations communistes Turques ont appelés à défendre Afrin au coté des Kurdes, notamment celles impliquées dans le bataillon international de libération (TIKKO, MLKP, MKP…). Les volontaires étrangers, dont des bretons, au sein des YPG ont fait savoir dans une vidéo leur volonté de contribuer à faire d’Afrin un nouveau Kobane pour les forces militaires Turques et leurs alliés islamistes de DAESH.

https://www.youtube.com/watch?v=BmdVfBbCIG4

 

Cette invasion de cette partie du Rojava n’est possible qu’avec la complicité des grandes puissances : Russie, USA et France.

L’ensemble des forces Kurdes et révolutionnaires Turcs appellent à manifester et se mobiliser pour Afrin partout en Europe. C’est une bataille importante dans la lutte de libération nationale du peuple Kurde. Cette bataille s’annonce très meurtrière.

Manif pour Afrin à Rennes

Chacun peut prendre part à ce combat. Des rassemblements ont dèja eu lieu dans les grandes villes européennes sous le mot d’ordre “#AfrinIsNotAlone“, Afrin n’est pas seule.

De nombreuses organisations indépendantistes Basques, Catalanes, Galloises, Flamandes appellent à la mobilisation.

Des syndicats comme UNISON au Royaume-Uni ont fait part de leur inquiétudes à leur gouvernement, l’ensemble des forces progressistes et révolutionnaires semble se mobiliser.

Le samedi 27 janvier rendez-vous à Rennes sur  la place de Colombier (Métro Charles de Gaule), à partir de 14h, défilé 14h30 à l’appel des associations Kurdes et des Amitiés Kurdes de Bretagne. D’autres initiatives suivront.

Vous pouvez faire un don en ligne pour aidez contrêtement les volontaires internationalistes engagés au Kurdistan.

Des militants indépendantistes bretons solidaires du Kurdistan.

Beaucoup d’internationalistes sont allés combattre au Kurdistan contre DAESH. Certain-e-s dans les rangs des forces Kurdes (YPG/YPJ ), d’autres dans des structures internationalistes tel le Bataillon International de Libération. Le Secours Rouge a réalisé une interview du commandant de cette structure que nous publions. Ses analyses et réflexions sont riches d’enseignements sur l’expérience internationaliste sur place, au regard des derniers développements militaires. Par ailleurs la campagne de solidarité avec le Bataillon et les autres combattants internationalistes continue

Bretagne-info

Peux-tu te présenter et nous expliquer comment le commandement du Bataillon International de Libération est-il organisé ?

Je m’appelle Mahir Bakirciyan, je suis combattant du TKP/ML TIKKO et commandant du Bataillon International de Libération (BIL) Le mandat d’un.e commandant.e du BIL est de trois à quatre mois. À la fin de cette période, les quatre organisations constituantes du BIL (BÖG, TKP/ML TIKKO, MLKP et IRPGF) se réunissent et choisissent le.la nouveau/elle commandant.e. Nous utilisons une rotation afin qu’a chaque fois il/elle soit issu.e d’une organisation différente que le/la dernier.ère en place.

L’opération de Raqqa s’est terminée sur une victoire historique. De Manbij à Raqqa quelle en est son importance historique, stratégique et    tactique ? Qu’en est-il du point de vue de la construction de la révolution au Rojava ?

La libération de Raqqa est le fruit d’un long et difficile combat contre les gangs fascistes de l’État Islamique (EI). Un combat qui a demandé d’énormes sacrifices aux peuples kurde et arabe ainsi qu’aux volontaires internationalistes. Depuis la défense héroïque de Kobané, nous sommes passé.e.s à l’offensive en libérant de nouveaux territoires et en gagnant ainsi plus de terrain pour que la révolution s’enracine. Manbij était un objectif stratégique capital. La ville servait de deuxième capitale pour l’EI. Elle facilitait le transport de troupes, de ressources et de munitions depuis la Turquie. Elle permettait aussi de défendre le front ouest de Raqqa et constituait un obstacle pour le combat d’unification des trois cantons du Rojava. Sa libération fut une grande victoire pour les Forces Démocratiques Syriennes (FDS) mais eut un coût énorme en vies. Malheureusement, après cela les opérations pour Jarablus et Al-Bab ont été mises en suspens à cause de l’intervention criminelle de la Turquie qui protège ses alliés de l’EI.

L’étape suivante fut le lancement de l’opération pour Raqqa avec sa longue et difficile avancée au sud sur plusieurs fronts à la fois. Elle consistait autant en des mouvements offensifs que défensifs et le BIL était toujours au cœur de l’action. Début juin l’attaque sur la ville elle-même a commencé. Nous avons pu appliquer tout ce que nous avions appris sur la guerre urbaine à Kobané et à Manbij. Nos tactiques ont continué à se développer et à s’ajuster pour faciliter l’évolution constante de la doctrine militaire des FDS. Par exemple, nous avons eu une approche beaucoup plus précise sur les mouvements offensifs que lors des opérations précédentes. Nous avons déployé moins d’unités afin d’utiliser des unités mécanisées et des véhicules blindés de manière innovante. Les armes lourdes, l’artillerie et les frappes aériennes nous ont permis de bombarder les zones d’opération. Ainsi, nous avons pu contrer tant les vieilles que les nouvelles tactiques de nos ennemis fascistes, comme l’utilisation de drônes de reconnaissance ou de combat, les armes improvisées,   le minage des zones de combat et la construction de réseaux de tunnels. Après quatre mois d’opérations intensives, nous avons pu libérer Raqqa. Ce fut un coup décisif dans notre combat contre l’EI, tant sur le plan stratégique, idéologique que symbolique. L’esprit révolutionnaire des peuples du Rojava a ainsi pu détruire un ennemi que beaucoup ont fui.

La suite est : .

En ce 8 mars 2017, 110 ans après la création de l’internationale socialiste des femmes par Clara Zetkin, une fois de plus les institutions et les partis de gouvernements, ceux et celles qui veulent gérer la misère en refusant la perspective de lutte anticapitaliste ainsi que les médias de la bourgeoisie voudront marquer ce 8 mars, journée internationale de lutte pour le droit des femmes, du sceau de la dépolitisation, en niant le caractère revendicatif de classe de cette date. Le Bataillon International de Libération que nous soutenons pour son implication dans le processus révolutionnaire au Kurdistan et aux alentours a publié un hommage à Ivanna Hoffman militante communiste, lesbienne, noire, internationaliste, morte à 19 ans au combat face à DAESH.
Vous pouvez contribuer à soutenir les camarades de ce bataillon en faisant un virement ici pour l’achat de matériel médical. Nous reproduisons ici leur communiqué.

Ivana_hoffmann

Il y a deux ans mourrait Ivanna Hoffmann, première femme martyre internationaliste qui a inspiré la création du Bataillon International de Libération. A cette occasion, le bataillon a publié un hommage que nous traduisons ici :

Souvenons nous aujourd’hui de notre chère camarade Ivana Hoffmann, nom de guerre Avaşin Tekoşin Güneş, morte ce jour il y a deux ans, dans la bataille de Tal Tamir. Avaşin était internationaliste de la plus pure des façons, de nationalité allemande et d’origine africaine (togolaise). Comme tant d’entre-nous elle a grandi comme une migrante non-européenne, et c’est à travers cette expérience qu’elle est entrée en contact avec les jeunes migrants turcs et kurdes, desquels elle a étudié le marxisme non-dilué qui allait façonner sa vie. Non seulement, son martyre à 19 ans frappe toutes les femmes, puisqu’elle est la première martyre internationale, mais aussi les personnes LGBT, puisqu’elle était lesbienne. Ce sont des fondations sur lesquelles nous pouvons nous appuyer au Rojava. A travers l’altruisme désintêressé, l’engagement dévoué à la cause du socialisme, nous démontront nos valeurs les uns aux autres. Nous défendons Ivanna comme un symbole de notre époque, comme un signe de la lutte grandissante entre les forces de l’égalité et celles de la réactions qui se répandent sur le globe. Peu après sa mort, nous avons répondu à la vague d’émotion et de volontaires que son martyre a évoqué : nous avons formé le Bataillon International de Libération ! Ainsi, Ivanna Hoffmann est immortelle ! Shehid Namirin !”

tkpml

https://www.youtube.com/watch?v=65-82Vr0kNA

Comme beaucoup nous sommes atterrés par le double discours du Parti Socialiste en général et de la mairie de Rennes en particulier vis à vis des réfugiés fuyant la guerre et la barbarie.

Nathalie Appéré et son équipe l’ont clairement montré en assignant en justice et en demandant une amende contre une dizaine de demandeurs d’asile Somaliens qui campent au parc des Gayeulles où ils ne sont pas à l’abri d’agressions venant de l’extrême droite comme celle qui a eu lieu cet été tout en déclarant le même jour vouloir participer aux initiatives de soutien aux migrants.

Au delà de la polémique on est bien loin de l’attitude volontariste de la mairie de Barcelone en Catalogne qui a mit, sans attendre, autour de la table associations, collectifs de soutiens aux migrants, habitants, et institutions locales dés le début de la crise en se déclarant ville refuge. Initiative qui a été imitée par Pampelune/Irunea gérée par la gauche Indépendantiste Basque et par de nombreuses villes de l’état espagnol.

Il est temps que la mairie de Rennes ville et Rennes métropole assument l’exemplarité que leurs confère leurs rôle de capitale administrative de la Bretagne en impulsant de concert avec Nantes et les autres villes bretonnes d’une certaine importance et le conseil régional la création d’un réseau de villes refuges à l’image de l’initiative barcelonaise, et ce sans attendre le feu vert des instances du PS parisien ou de la préfecture.

Une telle démarche redonnerait un peu de crédit au discours du PS qui en a bien besoin sur ce terrain comme sur d’autres et permettrait à tout un chacun de s’impliquer au mieux via les associations de solidarité avec les migrants pour auto-organiser en Bretagne une politique migratoire généreuse et solidaire avec ceux qui fuient les guerres impérialistes et la misère.

Pour la Gauche Indépendantiste (Breizhistance) : Gael Roblin

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