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Après que 1500 personnes aient défilés à Concarneau, Douarnenez, Lannion et Vannes la Gauche Indépendantiste (War-Sav) se réjouit de voir autant d’individus, d’organisations, collectifs, et syndicats s’être impliqués pour l’extension du dispositif Zone Tendue aux communes de la Région Bretagne et la régulation du marché de l’immobilier en Bretagne pour garantir un logement à ceux qui y travaillent et y vivent toute l’année. Nous souhaitons qu’au delà de la manifestation de samedi un cadre collectif de mobilisation soit construit pour que les bretons pèsent tous ensemble pendant les débats sur la loi de finances qui dureront jusqu’à la fin de l’année afin d’obtenir gain de cause sur la Zone Tendue.

 

Ce cadre de mobilisation pour être efficace doit s’appuyer sur des collectifs locaux, ancrés dans les territoires, regroupant les forces organisées ou non œuvrant à la justice sociale.

 

Nous nous félicitons d’en voir éclore à Lorient, dans le Tregor-Goelo-Argoad et dans le pays de Morlaix. Nous sommes disponibles pour aider à l’émergence d’autres regroupement locaux. Nous invitons chacun à prendre bonne note de la prochaine étape de la mobilisation qui aura lieu à Morlaix fin octobre .

Ce cycle de mobilisations dans laquelle nos militants ont pris toute leur place contribue de la rentrée sociale pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs mais elle invite aussi les élus de la Région à exiger la compétence logement dans leur quête d’autogouvernement breton qui s’est traduit par un vœu sur l’autonomie, afin construire des politiques publiques en faveur du logement et de l’habitat ( compétence obligatoire des intercommunalités ) grâce à la mise en place d’un fiscalité bretonne alimentée par la surtaxe des résidences secondaires.

 

La Gauche Indépendantiste Bretonne ( War-Sav )

 

 

La journée d’action contre la réforme de l’assurance chômage émanant des lieux culturels occupés par notamment des intermittents et précaires en lutte a rassemblé ce 23 avril des manifestants dans des proportions honorables à Lannion , Guingamp , Saint-Brieuc, Rennes ,Nantes ,Quimper, Brest, Vannes…

Les organisateurs majoritairement issus des milieux artistiques syndiqués et politisés un peu à la manière du mouvement « Nuit Debout » ont réussis à maintenir un cycle de mobilisation visible dans la durée puisque ces occupations durent depuis plus d’un mois pour certaines.

Bien sur le mouvement est traversé de contradictions et les limites de son volontarisme à être le mouvement de tous les précaires sont évidentes. Mais il est clair que les artistes et techniciens habitués à s’organiser ces dernières années contre les attaques du système de l’intermittence ont fait preuve d’une capacité certaine d’auto-organisation et ils disent avec raison être la partie émergée de l’iceberg de la misère et de la précarité qui s’abat sur tous sur fond de crise économique liée au Covid, prétexte pour attaquer les droits sociaux.

En Bretagne on croise parmi les animateurs de ce mouvement beaucoup de musiciens et chanteurs des scènes de musiques populaires bretonnes ( Fest-Noz), d’acteurs et actrices bilingues…On a vu fleurir ici et là des banderoles en breton , des affichettes dans cette langue…

Fin mars une initiative est passé un peu inaperçue, celle portée par le Collectif des Théâtres en Langues Autochtones. Cette structure regroupe des troupes de théâtres pro ou amateurs de Bretagne, Pays Basque, Corse , Occitanie, Alsace, Catalogne Nord depuis 2019.

Investis dans le mouvement d’occupations des lieux de spectacles ses animateurs et animatrices ont des revendications spécifiques aux langues dites « régionales » avec lesquelles ils et elles créent et travaillent.

Ces revendications qui leurs sont propres méritent d’être connues et popularisées car elles contribuent à la transmission de la langue bretonne.

Nous avons publié la version bretonne de ce texte ici.

 

 

 

Communiqué du C.T.L.AUTOCHTONES

Le Collectif des Théâtres en Langues Autochtones, solidaire de l’ensemble des luttes en cours, rappelle ses vœux généraux pour l’ensemble de la filière des théâtres en langues autochtones dites aussi « régionales », « minoritaires » ou « minorisées » du territoire national :

  • Avoir l’accès aux réseaux institutionnels de diffusion (Centres Dramatiques Nationaux, Scènes Nationales, Scènes Conventionnées…) et être programmés régulièrement et de façon officielle dans le cadre de leurs saisons culturelles.

  • Avoir les moyens humains et financiers pour développer des formations artistiques professionnelles spécifiques à nos langues et nos cultures.

  • Être soutenus dans nos moyens de production, de création, de diffusion et d’édition.

Quant aux effets délétères de la crise sanitaire, aggravant de fait :

  • L’état de « survivance » de la filière professionnelle des théâtres en langues autochtones,

  • Le maintien des personnels salariés et l’emploi des intermittents des secteurs artistique, culturel et associatif, dont nous nous portons solidaires,

  • La précarité des structures sans véritable reconnaissance officielle, dont nous nous portons solidaires,

Nous, C.T.L.Autochtones, souhaitons :

  • Une attention particulière envers la filière des Théâtres en Langues Autochtones de la part de l’ensemble des pouvoirs publics ayant la maîtrise de la chaîne artistique, culturelle et associative.

  • La création d’un statut officiel « Structure Empêchée » et la mise en place de moyens financiers qui permettront de garantir les loyers, les charges… les salaires à taux plein de l’ensemble des personnels intermittents (le paiement des répétitions etc…) et le maintien du personnel salarié.

  • Dès lors que la reprise du spectacle vivant sera possible : la garantie de programmations régulières de spectacles professionnels en langues autochtones en l’inscrivant au cahier des charges de l’ensemble des circuits de diffusion bénéficiant des fonds publics conséquents de l’Etat, des collectivités territoriales et locales.

  • Concernant toujours l’ensemble des lieux de diffusion subventionnés (scènes conventionnées, théâtres municipaux, nationaux…) : l’accueil en résidence de création et une aide financière de coproduction pour les compagnies de théâtre en langues autochtones.

  • Par région, la mise en place d’une aide spécifique pour la création de spectacles jeune public en langues autochtones, accompagné d’un circuit de diffusion destiné à l’ensemble des établissements scolaires associatifs, privés et publics de la maternelle au secondaire qui dispensent une langue régionale (en immersion et bilingues).

  • Pour les organisateurs occasionnels de spectacle : le développement, l’extension et la pérennisation d’un dispositif dédié à la diffusion de spectacles professionnels en langues autochtones à l’exemple de la Bretagne avec le GIP Cafés Cultures (qui prendra fin au 31/06/2021)

Le C.T.L.Autochtones, le 22 mars 2021

Jeudi 4 avril a eu lieu l’assemblée générale constitutive de l’Union des Etudiant.e.s Breton.ne.s sur le campus de Villejean à Rennes. Les grandes lignes de notre organisation étudiante ont été votés, ainsi qu’un conseil national et un bureau.

L’UEB avait été lancé quelques mois plus tôt lors des élections des représentant.e.s étudiant.e.s du CROUS ou nous avions réalisé 3.5% des suffrages, plus qu’un score modeste, ces élections nous ont permis de lancer un nouveau cycle et de rassembler largement des étudiant.e.s souhaitant inscrire dans l’agenda de la jeunesse étudiante la question nationale et la question sociale. C’est dans ce cadre que nous appelons l’ensemble des étudiant.e.s et des apprenti.e.s qui partagent nos idées et souhaitent construire avec une alternative de gauche, pour l’autodétermination du peuple breton, pour l’écologie, le féminisme, pour la langue bretonne et contre toutes formes de discrimination à prendre contact avec nous à unvaniezhstudierienbreizh(at)gmail.com ou sur nos réseaux (facebook, twitter, instagram) à @StudierienBZH.

Nous invitons également les étudiant.e.s rennais.es et briochin.e.s de l’université de Rennes 2 à voter pour notre liste d’union « Armée de Dumbledore le vote pour Rennes 2 » le 9-10 avril pour nous permettre de porter nos revendications dans les conseils centraux de l’université.

L’avenir de notre pays est entre les mains de la jeunesse !

Suite à l’assemblée générale organisée début décembre 2017 par le collectif 44=Breizh en vue de la mise en place d’une coordination pour la réunification et la démocratie en Bretagne, les militants ont également lancé un défi photo pour la réunification : ur gumun, ur pegsun / une commune, un autocollant).

Le but de ce défi est de rendre visible la lutte pour la réunification partout en Bretagne, en prenant en photo un autocollant, une affiche ou une peinture en lien avec la réunification de la Bretagne et de l’envoyer sur la page Facebook du défi, ou sur Twitter.

La carte du territoire est actualisée chaque semaine avec les nouvelles communes qui on été photographiées. Aujourd’hui, environ 20% des 1500 communes de Bretagne a été photographié !

Vous pouvez trouver les autocollants ou autres accessoires sur le thème de la réunification sur la boutique en ligne de 44=Breizh. À la fin de chaque mois, des prix seront décernés (livres, disques, badges, autocollants…) pour les différentes catégories qui sont proposées chaque mois. Chacun peut prendre part au jeu d’une façon amusante.

N’hésitez pas ! Bec’h dezhi !

Le 28 avril, une manif de plus contre la loi travail… elle s’annonce massive et c’est tant mieux. Depuis quelques semaines on entend parler de « grève reconductible » et de « grève générale » et même certains syndicats en ont parlé.
Le phénomène « Nuit debout » a permis de faire durer le mouvement de contestation tout au long du moi d’avril. Et on peut souligner qu’il a trouvé de l’écho hors des grands centres urbains comme en témoignent les assemblées de Questembert, Chateaulin, Saint-Aubin du Cormier, Guingamp, … Mais soyons sérieux, si nous voulons gagner il va falloir parler à un moment des modes d’actions.
Organiser la grève générale au sein d’un prolétariat dispersé dans des centres de productions éloignés les uns des autres, sans une grande présence syndicale (quand il y en a) ne se décrète pas. Les affrontements avec la police où la gendarmerie sont légitimes dans le sens où nous défendons notre droit de manifester où bon nous semble dans les grandes villes que les préfets veulent nous interdire. Mais c’est beaucoup d’énergie dépensée que nous pourrions utiliser pour bloquer les flux.

Une journée de grève c’est fait pour bloquer l’économie, pas pour compter les calicots et les banderoles.

Donc oui, il va falloir s’organiser pour faire des piquets volants pour obliger les centres commerciaux à fermer, les grandes enseignes, les entrepôts, les 4 voies, les voies ferrées… Ce n’est que comme ça que l’on pourra commencer à parler de victoire, de sa possibilité. Ceux qui prétendent lutter contre la loi travail mais ne veulent pas envisager ce type d’actions doivent nous expliquer pourquoi nous devrions avoir un niveau de combativité inférieure à celle des productivistes pro agro-business de la FNSEA…
Notre rapport à la violence peut être différent, mais la désobéissance collective permettra à chacun de participer à ces blocages suivant ses convictions, ses capacités.

Le président de la CCI de Nantes a osé demander aux syndicats d’annuler la manif du 28 parce que les banques sont taguées ou symboliquement détériorées et que les grandes enseignes se plaignent d’une baisse de fréquentation. C’est comme ça que l’on va gagner, pas autrement.

Refusons la division entre « bons manifestants » et « méchants casseurs » : beaucoup de syndicats ont apporté leurs soutien aux manifestants déférés devant la « justice », d’autres appellent à manifester casqué pour se protéger de la violence de la police, tout cela va dans le bon sens.

Un nouveau préfet, Christophe Mirmand, vient d’arriver en Bretagne : il n’est pas élu et il a plus de pouvoir que les élus de notre ridicule conseil régional. Le précédent  (Patrick Strzoda) qui a minoré les violences policières contre les opposants à la loi travail a été promu au ministère de l’intérieur. Rappelons donc à son successeur qu’il n’est pas le bienvenu ici et inaugurons donc sa mission par une turbulente grève générale dés le lendemain du premier mai !

Bretagne en Luttes / Breizh o Stourm

Voici une liste non-exhaustive des mobilisations contre la loi Travail en Bretagne le 28 avril.

Loire-Atlantique/Liger-Atlantel

  • Nantes/Naoned : 10h30 — Esplanade des machines de l’île (départ de la Fac à 9h30)
  • Saint-Nazaire/Sant-Nazer : 10h30 — Place de l’Amérique Latine
  • Châteaubriant/Kastell-Brient : 10h30 — Place de la Mairie
  • Coueron/Koueron : 10h30 — Place de la Mairie
  • Ancenis/Ankiniz : 10h30 — Station Esso

Ille-Et-Vilaine/Il-ha-Gwilun

  • Rennes/Roazhon : 11h00 — Esplanade Charles de Gaulle
  • Redon : 11h00 — Sous-Préfecture
  • Saint-Malo/Sant-Malou : 11h00 — Devant la Médiathèque “La Grande Passerelle”
  • Fougères/Felger : 17h30 — Place Aristide Briant

Finistère/Penn-ar-Bed

  • Brest : 10h30 — Place de la république
  • Quimper/Kemper : 10h30 — Place de la Résistance
  • Carhaix/Karaez : 10h30 — Rassemblement devant les locaux de la CGT
  • Morlaix/Montroulez : 10h30 — Place de la Mairie
  • Quimperlé/Kemperle : 10h30 — Place Saint-Michel

Morbihan/Mor-Bihan

  • Lorient/An Oriant : 14h00 — 84 Boulevard Cosmao Dumanoir
  • Vannes/Gwened : 14h00 — La Rabine
  • Pontivy/Pondi : 14h00 — La Plaine
  • Lanester/Lannarstêr : 13h00 — Pont des Indes
  • Belle-île-en-Mer/Enez ar Gerveur : 14h00 — Le Port du Palais

Côtes d’Armor/Aodoù an Arvor

  • Saint-Brieuc/Sant-Brieg : 10h30 — Place de la Liberté
  • Guingamp/Gwengamp : 11h00 — Parvis de la Mairie
  • Dinan : 12h00 — Esplanade de la Résistance
  • Lannion/Lannuon : 11h00 — Place de Caerphily
  • Rostrenen/Rostrenn : 10h30 — Place du Champs de Foire

Voici une liste non-exhaustive des mobilisations contre la loi Travail en Bretagne le 9 avril.

Loire-Atlantique/Liger-Atlantel

  • Nantes/Naoned : 14h00 — Esplanade des machines de l’île
  • Saint-Nazaire/Sant-Nazer : 14h00 — Devant la Gare SNCF

Ille-Et-Vilaine/Il-ha-Gwilun

  • Rennes/Roazhon : 11h00 — Esplanade Charles de Gaulle
  • Redon : 11h00 — Sous-Préfecture
  • Saint-Malo/Sant-Malou : 11h30 — Devant la Médiathèque “La Grande Passerelle”
  • Vitré/Gwitreg : rassemblement prévu (12h00 ?)
  • Fougères/Felger : rassemblement prévu

Finistère/Penn-ar-Bed

  • Brest : 14h00 — Place de la liberté
  • Quimper/Kemper : 14h00 — Place de la Résistance
  • Carhaix/Karaez : 10h30 — Place du Champ de Foire
  • Morlaix/Montroulez : 10h00 — Place Puyo (Face à l’IUT)
  • Quimperlé/Kemperle : 10h30 — Place Saint-Michel

Morbihan/Mor-Bihan

  • Lorient/An Oriant : 10h30 — 84 Boulevard Cosmao Dumanoir
  • Vannes/Gwened : 10h30 — La Rabine
  • Pontivy/Pondi : 10h30 — La Plaine
  • Belle-île-en-Mer/Enez ar Gerveur : 10h30 — Le Port du Palais

Côtes d’Armor/Aodoù an Arvor

  • Saint-Brieuc/Sant-Brieg : 11h00 — Esplanade des Champs
  • Guingamp/Gwengamp : 10h00 — RDV à Kernilien pour se rendre en caravane automobile à Lannion, arrêt à Bégard à 10h20 sur le parking de la MJC.
  • Lannion/Lannuon : 11h00 — Devant La Poste.

Depuis le 31 mars, journée pendant laquelle prés de 80 000 personnes manifestèrent en Bretagne contre le projet de loi travail, le mouvement de contestation semble continuer malgré les vacances scolaires des lycéens.
Les premières tentatives d’occupation de places publiques ont eu lieu à Rennes, Nantes, Guingamp, Lorient… elles ont connues des fortunes et succès divers. Il faut souligner combien — au prétexte de quelques bris de vitrines et quelques « vols » — l’espace public est contrôlé par les préfets avec la complicité des notables élus du PS.
Cela trahit la fébrilité du gouvernement central et du PS qui ne veut pas que la contestation s’enracine et table sur l’essoufflement du mouvement notamment à l’approche des vacances universitaires.
Un autre signe de l’inquiétude du gouvernement est la violence des forces de police qui sont en nombre et pour faire peur et dissuader. Les plaintes et témoignages en raison des violences policières se multiplient.
A titre de comparaison, on peut se rappeler la totale absence ou l’extrême retenue des forces dites de l’ordre pendant les manifs d’agriculteurs productivistes d’il y a quelques mois.
Cette volonté de briser ce mouvement naissant se traduit aussi par des consignes de fermeté dans les tribunaux. Les peines prononcées sont extrêmement lourdes, six mois fermes pour notre camarade Gael à Nantes pour des prétendues violences, deux mois à un jeune ouvrier en comparaison immédiate après le 31 mars dans cette même ville, un mois ferme à un manifestant qui a montré son cul aux flics… Des arrestations en pagaille à Rennes également où déjà en février dernier des opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes avaient écopé de peines allant jusqu’à 7 mois fermes !

Face à cet acharnement du pouvoir il faut tenir bon et continuer à essayer d’occuper l’espace public sur des bases anticapitalistes et rupturistes, et les occupations de places vont dans ce sens. Mais cela ne saurait suffire. Si la lutte contre le CPE a été partiellement victorieuse il y a dix ans c’est parce que le blocage économique s’est imposé comme mode d’action. Il nous faudra bloquer les quatre voies, les chemin de fer, faire fermer les grandes enseignes les jours de grève en constituant des piquets volants si nous voulons gagner. Il faut frapper le patronat en bloquant les flux ! L’audace des manifestants de Rennes et Nantes le 4 avril a permis de bloquer les voies ferrées en présence d’étudiants mais aussi de salariés, syndiqués ou non.

Pour mettre tout cela en place, pas besoins d’ordre venant de Paris, il faut le faire ici entre AGs de lutte, facs ou IUT occupées pour ré-étendre la lutte en allant motiver les troupes dans les établissements scolaires qui n’ont pas encore été fermés, aller à la rencontre des ouvriers de la COOPERL ou des employés de LIDL en grève récemment, de la paysannerie défendant un projet non productiviste. Nous n’avons pas besoin d’une fantoche « coordination nationale étudiante » constituée à plus de 50 % d’établissements universitaires parisiens !Il faut nous organiser ici en Bretagne, là où nous vivons, travaillons et étudions !Il faut aussi faire connaître l’appel de plus de 1000 syndicalistes qui ont signé un appel à intitulé « On bloque tout ! » (http://onbloquetout.org/) et constituer des caisses de solidarité avec les grévistes et les prisonniers.

La capacité du mouvement à perdurer permettra de continuer à réduire au silence pour le moment les forces néo-fascistes et racistes du FN qui empêtrés dans les scandales financiers type « Panama Papers » n’osent pas s’exprimer sur la contestation sociale en cours car en vérité ils soutiennent comme toujours les plus riches.

Il faut continuer à  désobéir collectivement pour résister à ce projet de loi, à l’état d’urgence, à la violence des flics et des juges contre notre classe !

Bretagne en Luttes / Breizh o Stourm

Voici une liste non-exhaustive des mobilisations contre la loi Travail en Bretagne le 31 mars. Plus d’une vingtaine de villes seront mobilisées pour demander le retrait pur et simple de projet.

  • Nantes/Naoned : 10h30 — Place du commerce
  • Saint Nazaire/Sant-Nazer : 10h00 —Place de l’Amérique Latine
  • Rennes/Roazhon : 11h00 — Esplanade Général de Gaulle (Métro Charles de Gaulle)
  • Redon : 11h00 — Sous-Préfecture
  • Brest : 10h30 — Place de la liberté
  • Vannes/Gwened : 14h00 — La Rabine
  • Quimper/Kemper : 10h30 — Place de la Résistance
  • Lannion/Lannuon : 11h30 — Place Caerphilly
  • Lorient/An Oriant : 14h00 — 84 Boulevard Cosmao Dumanoir
  • Saint-Brieuc/Sant-Brieg : 10h30 — Place de la Liberté
  • Guingamp/Gwengamp : 14h00 — Place du Vally
  • Morlaix/Montroulez : 10h30 — Place de la mairie
  • Quimperlé/Kemperle : 10h30 — Devant la salle du Coat Ker
  • Vitré/Gwitreg :17h30 — Place du Général de Gaulle
  • Dinan : 11h30 — Esplanade de la Résistance
  • Carhaix/Karaez : 10h30 — Espace Fumeurs Paul-Sérusier
  • Loudéac/Loudieg : 12h00 — Place du Champs de mars
  • Pontivy/Pondi : 14h00 — La Plaine
  • Belle-île-en-Mer / Enez ar Gerveur : 14h00 — Le Port du Palais
  • Lanester / Lannarstêr : 9h30 — Pôle Emploi
  • Ancenis / Ankiniz : 10h30 — Station Esso RD 723
  • Châteaubriant / Kastellbrient : 10h30 — Théâtre de Verre