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jonathan guillaume

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Une centaine de manifestant.e.s se sont rassemblé.e.s samedi 31 mars à Châteaubriant pour réclamer la création d’une filière bilingue breton-français à l’école.

Une demande d’ouverture avait été refusée par l’inspecteur académique alors que toutes les conditions étaient réunies (et notamment avec la pré inscription d’une quinzaine d’enfants).

La partition de la Bretagne impact le développement de l’enseignement bilingue en Loire-Atlantique où à chaque fois qu’il y a des tentatives de mettre en place des projets bilingues cela s’apparente à un véritable parcours du combattant. À 30km de Châteaubriant, à la la Guerche de Bretagne en Ille-et-Vilaine, une filière a pu voir le jour dans les mêmes conditions l’année dernière, comment expliquer ce refus ?

Les parents d’élèves ont appelé à la mobilisation, seul moyen de faire pression sur l’inspection académique. Dans une ambiance familiale, la manifestation s’est rendue de la mairie aux locaux de l’académie où des représentants des parents d’élèves, Divyezh, Diwan et du syndicat de l’éducation Snuipp ont pris la parole pour défendre le projet d’école bilingue.

Une lettre et des dessins d’enfants ont été déposé dans la boîte aux lettres du rectorat d’académie afin d’obtenir un rendez-vous.

La mobilisation va continuer afin d’obtenir l’ouverture de la filière, on l’espère, en septembre prochain.

POUR LE DROIT A UNE EDUCATION BILINGUE

MANIFESTATION D’ENFANTS ET PARENTS A CHÂTEAUBRIANT SAMEDI 31 MARS

MIZVEZH AR BREZHONEG E KASTELLBRIANT

Cela fait maintenant plusieurs années que l’inspection académique empêche un développement positifs des classes bilingues en Loire-Atlantique. Contrairement aux dispositions avancées par la loi de refondation de l’école et la circulaire du 12 avril 2017 sur l’enseignement en langues régionales, et déclarant notamment que « l’enseignement bilingue doit être favorisé dès la maternelle », l’inspection a refusé plusieurs projets bilingues dans le département, et notamment à Châteaubriant où toutes les conditions sont pourtant réunies pour ouvrir une classe.

L’accord favorable de la municipalité, l’accueil de l’équipe enseignante de l’école, le soutien de plusieurs parlementaires du département, dont le président de l’assemblée nationale et le député de la circonscription, 15 pré-inscriptions avant même le début des inscriptions officielles, … De l’académie de Strasbourg à celle de Bordeaux en passant par Rennes, ces conditions auraient amené à prendre un avis positif sur l’ouverture d’une classe. D’ailleurs à La-Guerche-de-Bretagne (35), à 30km de Châteaubriant, une classe a pu ouvrir en 2017 avec 14 élèves de la petite à la grande section.

Pourquoi la loi ne s’applique pas de la même manière en Loire-Atlantique et notamment à Châteaubriant ?

Deux postes d’enseignant sont ouverts au concours bilingues dans l’académie, plusieurs professeurs des écoles bilingues sont aujourd’hui sans affections. Les ressources en enseignant existent. D’autant que tous les outils permettant leur formation sont sous-utilisés par l’inspection.

La pédagogie bilingue est une chance pour les enfants, toutes les recherches le montrent et c’est bien pour ça qu’elle est recommandée au niveau international et national. Nous parents, refusons que l’avenir et l’éducation de nos enfants soient compromis par la mauvaise volonté de l’inspection académique ou des collectivités locales.

En ce sens, nous profitons de l’organisation du « mois de la langue bretonne » en mars pour appeler le plus grand nombre à manifester le samedi 31 mars à Châteaubriant.

Nous appelons le recteur d’académie, à prendre position sur le sujet.

Nous appelons également les fédérations de parents d’élèves, les syndicats et les enseignant.e.s, les associations, les élu.e.s et organisations politiques à relayer cet appel et à être présent à partir de 15h30 devant la mairie de Châteaubriant.

ACTION : Nous invitons les enfants à réaliser le plus grand nombre de dessins possibles afin d’accompagner la lettre que nous irons remettre à l’inspection académique de Châteaubriant.

Les parents d’élèves de  la future classe bilingue publique de Chateaubriant.

L’université de rentrée de la Gauche Indépendantiste est résolument placée sous le signe de l’internationalisme, du féminisme et du droit à l’autodétermination et de la lutte anticapitaliste. Toutes les activités, ateliers et débats sont gratuits et ouverts à tous et toutes.

 

Vendredi 30 septembre/ D’ar Gwener 30 a viz Gwengolo

Fest-noz Antifa ! Au bénéfice du collectif antifasciste du Trégor-Goelo en cours de constitution (entrée : 5 euros).

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Samedi 1er octobre/ D’ar Sadorn 1añ a viz Here

L’actualité nous oblige cette année a consacrer le volet internationaliste de nos journées au Kurdistan.

Le samedi 1er octobre à 11h00, diffusion du film « Kurdistan, rêve de printemps/huñvreal an nevez amzer » un film en langue bretonne de 52mn de Mikael Baudu (Prod. Gwengolo ha France 3 Breizh) suivi d’un débat avec des militantEs des Amitiés Kurdes de Bretagne et du Secours Rouge et du Révolutionär Aufbau de Zürich qui reviennent du Kurdistan. La campagne pour le bataillon international au Rojava sera bien sur évoquée.

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13h00 Repas/Pred

14h30: Atelier en français sur la complémentarité des luttes anticapitalistes, féministes et indépendantistes animée par une camarade de Breizh O Stourm.

15h15 : Présentation en breton du collectif féministe DIREIZH et de ses activités passés et à venir.

17h00 : Débat en français sur le mouvement contre la loi travail en présence de membres de Nuit Debout, de syndicalistes, d’étudiant. « Début d’un mouvement de fond ou queue de comète d’un cycle de luttes » animé par Alan Le Cloarec (BOS)

19h00 Apéro-Digor Kalon

20h00 Repas/Pred

21h00 Dance Floor autogéré

 

Dimanche 2 octobre/D’ar Sul 2 a viz Here

 

10h00 : « Nécessité et actualité des luttes des Travailleurs/euses du sexe” des TDS (Travailleuses Du Sexe) féministes révolutionnaires qui cherchent à s’organiser en Bretagne.

12h30 : repas/pred

13h30 : Débat : “Des luttes environnementales à la lutte pour un pouvoir politique populaire Breton”. Les luttes contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-landes, contre l’extraction de sable dans la baie de Lannion, contre les projets miniers, contre la Centrale à gaz n’ont pas seulement comme point commun d’être en défense de l’environnement. Ces luttes montrent combien l’ultra-centralisme français nie toute forme de démocratie locale pouvant permettre au peuple Breton d’exercer son droit à décider en quelque matière que ce soit. L’ensemble de ces institutions semblent être là pour garantir que les capitalistes puissent mener à bien ce genre de projet massivement combattus ici. Cette absence d’outils pour exercer notre souveraineté souligne la pertinence du projet indépendantiste de gauche. Mais après la tenue du referendum “officiel” sur le projet d’aéroport en pays Nantais, la victoire du Brexit comment exercer de manière subversive et efficace la démocratie bourgeoise et mener à bien notre projet en faveur d’une Bretagne réunifiée, libre et anticapitaliste ? “ avec Jonathan Guillaume (Gauche Indépendantiste militant en Pays Nantais), Guillaume Bricaud et Gael Roblin (Gauche Indépendantiste).

16h00 Dibenn/Cloture.

Tout le week-end : table de presse, matériel militants, stands, bouffe et possibilité de camping.

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Pour la seconde édition de l’université de rentrée (article sur la première ici)  la Gauche Indépendantiste accueille ses militants et sympathisants à partir du 30 septembre prochain au Dibar à Plougonver, au sud de Guingamp.

A noter que les militantEs de la gauche indépendantiste bretonne vous invite à débattre et échanger sur des thématiques où sont conviés à intervenir les acteurs et actrices des combats anticapitalistes, internationalistes, féministes et indépendantistes en Bretagne et ailleurs. Il n’est pas question de meeting ni de cours magistraux mais d’un moment d’échanges, d’éducation populaire autogérée pour tisser des complicités pour construire une République Bretonne Libre, réunifiée, brittophone, socialiste, féministe !

En voici le pré-programme, susceptible de modifications. A noter que le vendredi 30/09 aura lieu en ouverture un grand Fest-Noz en soutien au collectif antifasciste du Trégor-Goelo.

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Dans quelques jours aura lieu la première université d’été de la Gauche Indépendantiste au Dibar à Plougonver dans le Trégor.

Un rendez vous placé sous le thème de la rentrée des luttes, même si on y parlera des élections régionales bien sur, mais surtout de l’histoire de la revendication bretonne de gauche, de féminisme, d’internationalisme, d’indépendantisme, de lutte contre les projets miniers et contre les violences policières, de la structuration de notre courant politique…

A noter quelques changements qui ne remettent pas en cause fondamentalement le programme publié précédemment.

  • Vendredi 11/09

A 18h30, ouverture officielle de l’université d’été, prise de parole de Maiwenn Salomon.

A partir de 19H30 c’est Alan Le Cloarec qui nous fera part de ses connaissances sur l’histoire de la gauche du mouvement breton depuis Émile Masson jusqu’aux tentatives du Parti Autonomiste Breton, de la Ligue Fédéraliste de Bretagne et de la minorité bolchevisante du PNB-R.

  • Le samedi 12/09.

Le premier débat aura lieu en langue bretonne et sera animé par Tomaz Laquaine-Jacq. Il aura pour thème les luttes pour la langue bretonne dans les années 80 avec Stourm ar Brezhoneg, les enseignements à en tirer aujourd’hui pour gagner demain un statut de langue officielle pour la langue bretonne.

Pas de changement non plus pour le débat sur la structuration de la Gauche indépendantiste prévu à 11h00.

Ne manquez pas notre rendez-vous basé sur notre appel pour une candidature anticapitaliste en  “région” Bretagne pour les régionales, animé par Gael Roblin dés 14h00.

Attention ! Le débat sur les votations DIBAB commencera avec une demi heure d’avance à 17h00  en présence de Jonathan Guillaume.

A 19h00, session d’information sur la répression visant le mouvement internationaliste basque Askapena avec Ewan Thebaud et à 20h30 pour le meeting un camarade Galicien indépendantiste militant du centre social Faísca sera présent et nous diffuserons le message vidéo des Candidatures D’unité Populaire des pays Catalans.

Le même soir aura lieu un concert/sound system (prix libre) animé par Faya Gur et Dr Jakson pour une soirée mix mêlant son jamaicain et musique bretonne.

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  • Le dimanche 13/09

Dés 9h30 : atelier d’information sur la situation politique en Galice et sur la répression contre les prisonniers politiques galiciens, avec un camarade Galicien indépendantiste du centre social Faísca.

A 11h45 auront lieu les débats sur les projets miniers animé par des adhérents de Douar Didoull.

A 13h30 : le point sur la campagne désarmons la police.

Et à 15h00 c’est Lou Millour du collectif féministe GAST qui animera le débat sur la place des femmes dans les luttes en Bretagne.

Repas sur place dés le vendredi soir, tables de presse, possibilité de camping. Toutes les activités sont ouvertes à tous et toutes.

La Gauche Indépendantiste bretonne (Breizhistance-IS) se félicite vivement de la mobilisation historique de la manifestation en faveur de la réunification hier samedi 27 septembre à Nantes qui a réunit entre 13000 (source Préfecture) et 40000 personnes selon Bretagne Réunie.

Ce succès, à mettre au service des principaux organisateurs Bretagne Réunie et Kevre Breizh, doit renforcer la responsabilité des acteurs de la réunification sous peine de ne pas répondre à l’attente du peuple breton qui s’exprime avec force. Après avoir mobilisé près de 10000 personnes le 19  avril dernier, 15000 le 28 juin 3 semaines après l’annonce de la réforme territoriale technocratique décidée sur un coin de table entre barons locaux socialistes et le gouvernement français, la mobilisation a cette fois-ci atteint un niveau jamais atteint depuis le début de la lutte en 1973.

Et maintenant ?

Non, les multiples mobilisations et l’énergie grandissante dépensée sans compter depuis 40 ans n’a pas fait bouger l’État français d’un pouce, non les plus de 900 vœux déposés en faveur du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne n’ont été un levier suffisant dans le rapport de force que nous devons véritablement instaurer avec l’État français pour gagner cette lutte.

Oui, nous faisons le constat que nous sommes dans une situation de blocage institutionnel. La majorité autour de la réforme territoriale étant telle au Sénat comme à l’Assemblée, nous sommes aussi, à l’instar du collectif 44=Breizh, “très sceptique sur l’éventualité d’une réunification par le biais parlementaire dans les mois à venir”.

Oui, nous pouvons sortir de l’impasse. Dans le rapport de force qu’ils entretiennent avec Madrid, les Pays Catalans en sont eux sortis en s’auto-organisant à la base pour créer des votations sur l’indépendance. En 2009, dans une commune tout d’abord, à Arenys de Munt, puis dans 168 autres jusqu’en 2011. Ce travail  a aussi été un des ciments de la confiance qu’a aujourd’hui le peuple catalan en sa volonté d’émancipation. Hier, le président du gouvernement catalan Artur Mas, a signé le décret sur l’autorisation du référendum sur l’ensemble de la Généralité de Catalogne, le 9 novembre 2014.

Oui, il y a donc bien une solution à cette impasse, quand aujourd’hui la moitié des électeurs ne vote plus, quand aujourd’hui la défiance envers le système politique est dangereuse pour la démocratie : cette solution c’est la réappropriation de la démocratie par le peuple breton, c’est l’auto-organisation. Celle-là même qui a permis, par exemple, aux écoles Diwan de voir le jour en 1977.

C’est pourquoi, nous appelons à rejoindre la nouvelle plateforme Dibab-Décidez la Bretagne gui sera présentée à l’occasion d’un forum international le 25 octobre à la salle de la Cité à Rennes. Conscients d’un blocage institutionnel, plusieurs actrices et acteurs du mouvement en faveur de la réunification se sont réunis pour proposer une solution possible et démocratique à la question de l’unité administrative de la Bretagne afin de  proposer de mettre en place des votations citoyennes sur la réunification et le projet d’Assemblée de Bretagne dans le maximum de communes. Une première votation aura lieu en Loire-Atlantique au mois de novembre 2014.

Forum international Plateforme Dibab-Décidez la Bretagne @crédit Dibab
Forum international de la plateforme Dibab-Décidez la Bretagne
@crédit Dibab

La Gauche Indépendantiste bretonne (Breizhistance-IS).

 

An tu kleiz dizalc’hour (Breizhistance-IS) a c’halv da vanifestiñ e Naoned d’ar Sadorn 27 a viz Gwengolo evit adunvaniñ Breizh.

Keuz bras hon eus ne vije ket kavet ken azgoulennoù pennañ evel Bodadenn Vreizh peotramant ar referendom e-touesk gerioù-stur ofisiel ar vanifestadeg.

@crédit 44=Breizh
@crédit 44=Breizh

Kreizennañ a ra Breizh Unvan he frezegenn tro-dro da identelezh ar vro ha gant ar riskl e yafe Breizh da get. Gant seurt gerioù-stur he deus spi Breizh Unvan, aozer pennañ, bodañ dreist-holl aozadurioù politikel ha sevenadurel Breizh kuit da laosket darn vrasañ kevredigezh ar vro war vord an hent. Pa implij gerioù-stur evel “istor, santimant perzhouriezh,identelezh,sevenadur…”e ya Breizh Unvan war-zu enebourien an adunvaniñ a ra “diamzeriet pe hevelebour” deus ar raktres.

Troc’het eo Breizh Unvan diouzh ul labour a-stroll o vezañ aozer pennañ manifestadeg ar 27 a viz Gwengolo. Ul labour gant azgoulennoù o deus memestra savet an unvezh ha kinnig ur strategiezh a-stroll e Breizh abaoe daou vloaz.

Setu penaos eo en em gavet an tu kleiz dizalc’hour (Breizhistance-IS) e 2012 gant Breizh Unvan, 44=Breizh, Kevre Breizh, Strollad Breizh, an MBP, an UDB, EELV-Breizh tro-dro da « c’hGalv Pondi » diazezet war 4 azgoulenn. War-bouez peurwiriekaat Karta Europa ar yezhoù minorel, ur pol kleweled rannvroel brezhonek, an adunvaniñ e kaver ivez azgoulenn ur Vodadenn evit Breizh en ur strollelezh unel nevez. An azgoulenn-mañ a vez diazezet a-walc’h war an dachenn bolitikel rak eo bet lakaet war-wel gant prezidant Rannvo Breizh, Pierrick Massiot (PS), ha personelezhioù levezonus er PS evel Jean-Jacques Urvoas en deus embannet al levr « Evit Bodadenn Vreizh ».

Da heul « Galv Pondi », e voe savet ar gensavenn « Roomp frankiz d’an energiezhioù e Breizh » he deus aozet ur forom e Naoned e miz Even 2013. Kinniget e voe aze ur strategiezh a-stroll tro-dro da skouerioù ar referendomoù keodedel aozet er Broioù Katalan koulz hag en Euskal Herria an hanternoz.

Setu perak omp en gavet o tibuniñ e miz Kerzu 2012 e Montroulez hag e miz Ebrel 2014 e Naoned a-dreñv d’ar gerioù-stur a-stroll : « Demokratelezh hag Unvaniñ ». Aet eo zoken ar strategiezh war resisaat e miz Even 2014 tro-dro d’an azgoulenn ar referendom, kinniget un nebeut sizhunvezhioù en a-raok gant prezidant Kuzul-Departamant Liger-Atlantel, Philippe Grosavalet… ha ma ne vije bet-eñ gwall gendrec’het. Hiziv-an-deiz, emdroadur ar referendomoù e Bro Skos koulz hag en Broioù Katalan zo skouerioù a-feson evit kendrec’hiñ ar gevredigezh e Breizh, evit kreñvaat hor pouez a-benn tizhout unvaniñ Breizh. Ur paz kentañ war-zu emsavelañ pobl Vreizh.

Ne zeuio biken an unvaniñ diwar un dekred bennak. Reizh eo an adunvaniñ hag e vez savet, nompas en ur emdennañ, met en ur sevel ur raktres politikel ha demokratel a vodo ar bretonezed hag ar vretoned. Azgoulenn ar referendom, galv da votadegoù emaozet a rank bezañ egin ur c’hinnig a roio spi d’ar bretonezed ha d’ar vretoned. Spi en ur cheñchamant pa vez hiziv-an-deiz disfi-bras ha heuget ar geodedourien gant reizhiad politikel.

Daoust d’un toullad tud soñjal ne chencho ket penn d’ar vazh a manifestadeg disadorn e vodo marteze muioc’h a verzhidi eget kustum a-drugarez da labour Breizh Unvan, a-drugarez d’ar c’hoant poblek evit ma vo adunvanet Breizh.

Memestra, ezhomm hon eus sevel ur strategiezh a-stroll evit an dazont.

Ur strategiezh a vo savet war diaz hon deizataer politikel, ni bretoned, nompas o tiazezañ anezhañ war an deiziataer parlamantel gall.

Ur stategiezh a vodo tud en ur mod ledan hep izelaat live an tabut gant difenn identelezh Breizh nemetken.

An tu kleiz dizalc’hour (Breizhistance-IS) a c’halv eta d’en em vodañ evit ar gwir da zibab e Breizh, evit an demokratelezh, evit ur chenchamañt politikel er vro. An tu kleiz dizalc’hour (Breizhistance-IS) a c’halv an holl a sav-du gant hon azgoulennoù demokratel d’ober gante : ar re hr boa lakaet war-wel d’an 28 a viz Even tremenet, evit ur referendum emaozet diwar-benn an adunvaniñ, evit ur Vodadenn evit Breizh.

                                                                               Adunavaniñ Breizh,
                                                                             Dibab a faot din ober !
                                                                             Votiñ a faot din ober !

An tu kleiz dizalc’hour (Breizhistance-IS)

Manifestadeg Montroulez 2012
Manifestadeg Montroulez 2012

La Gauche Indépendantiste bretonne (BREIZHISTANCE-IS) appelle à manifester à Nantes le samedi 27 septembre pour la réunification de la Bretagne.

Nous regrettons cependant vivement que des revendications essentielles, comme l’Assemblée de Bretagne ou le référendum, aient disparu des mots d’ordres officiels.

@crédit 44=Breizh
@crédit 44=Breizh

En axant son discours sur la peur de « l’éradication de la Bretagne et de son identité », Bretagne Réunie, principal organisateur, souhaite avant tout mobiliser les mouvements politiques et culturels breton, au risque de se couper d’une grande partie de la société bretonne. En prenant pour mots d’ordre « l’histoire, le sentiment d’appartenance, l’identité, la culture, … », elle prête le dos aux détracteurs de la réunification qui jugent le projet « passéiste et identitaire ». En présentant le pays nantais comme « un dû historique à la Bretagne », ou en écrivant « le gouvernement refuse (aux bretons) la force et l’environnement nécessaire pour vivre (…) », Bretagne Réunie légitime ceux qui présentent la réunification comme une « annexion » ou un « Anschluss » breton.

En se retrouvant seul véritable organisateur de la manifestation du 27 septembre, Bretagne Réunie, se coupe donc d’un travail collectif et de revendications qui ont pourtant construit l’unité et proposés une stratégie commune depuis maintenant deux ans en Bretagne.

En effet, c’est en 2012 que la Gauche indépendantiste s’est retrouvée autour de « l’appel de Pontivy » avec Bretagne Réunie, le collectif 44=Breizh, Ai’ta, Kevre Breizh, le Parti Breton, le MBP, l’UDB et EELV Bretagne autour de 4 revendications fondatrices. Parmi celles-ci, outre la ratification de la Charte européenne des langues minoritaires, un service public télévisuel régional en breton et la réunification, se trouvait celle d’une Assemblée de Bretagne dans le cadre d’une nouvelle collectivité unique. D’ailleurs, cette dernière revendication disposait jusqu’alors d’une certaine assise politique, puisque reprise par la majorité du Conseil Régional de Bretagne et des personnalités influentes du parti au pouvoir tel que Jean-Jacques Urvoas auteur d’un ouvrage récent intitulé « Pour l’Assemblée de Bretagne ».

Suite à cet « appel de Pontivy » fut constituée une plateforme appelée « Libérons les énergies en Bretagne » qui organisait un premier et unique forum en juin 2013 à Nantes. Ce forum proposait une stratégie commune autour des exemples des référendums citoyens organisés en Catalogne et au Pays Basque nord.

C’est donc avec une certaine cohérence que nous nous retrouvions à défiler en décembre 2012 à Morlaix et en avril 2014 à Nantes, derrière les mots d’ordre unitaires : « Démocratie et Réunification ». Cette stratégie s’affinant même en juin 2014 autour de la revendication d’un référendum proposé quelques semaines plutôt, mais sans conviction, par le président du Conseil Général de Loire-Atlantique lui-même, Philippe Grosvalet. Le contexte actuel des référendums en Écosse et en Catalogne offre d’ailleurs de formidables exemples pour conscientiser la société bretonne et construire le rapport de force nécessaire à une possible réunification de la Bretagne, premier pas sur la voie de l’autodétermination du peuple breton.

La réunification ne surviendra jamais d’un simple décret tombé d’on se sait où. Elle est légitime et se construit, non dans des positions de repli, mais par l’édification d’un projet politique et démocratique rassembleur. La revendication d’un référendum, l’appel à des votations auto-organisées, doivent être le ferment d’une proposition qui donnera aux bretonnes et bretons l’espérance d’une alternative face au sentiment généralisé d’impuissance et de dégoût du système politique actuel.

La manifestation du 27 septembre, même si beaucoup pensent qu’elle ne pourra changer le cours des choses, sera une mobilisation peut-être réussie d’un point de vue quantitatif, ceci, grâce au travail de mobilisation de Bretagne Réunie et à une réelle volonté populaire en faveur de l’unité territoriale de la Bretagne, mais elle ne pourra inverser rapport de force. Nous avons un besoin irrémédiable d’une stratégie commune pour le futur.

Une stratégie qui se construise sur la base de notre agenda politique en tant que bretons et non en se basant sur le calendrier parlementaire français.

Une stratégie inclusive et s’adressant au plus grand nombre sans rabaisser le débat à une simple défense d’une certaine vision de l’identité bretonne.

La Gauche Indépendantiste bretonne (BREIZHISTANCE-IS) appelle donc à se mobiliser pour le droit à décider en Bretagne, pour la démocratie, pour une alternative politique bretonne. La Gauche Indépendantiste appelle toutes celles et ceux qui se retrouvent dans nos revendications à les reprendre à leur compte, sur des panneaux, par des slogans, etc… Les revendications démocratiques pour lesquelles nous défilions le 28 juin dernier, pour un referendum auto-organisé sur la réunification, pour une Assemblée de Bretagne.

Réunification de la Bretagne,
JE VEUX DÉCIDER,
JE VEUX VOTER !

La Gauche Indépendantiste bretonne (Breizhistance-IS)

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Je souhaiterais d’abord vous indiquer que nous soumettrons un vœu au conseil municipal de St Herblain dans les jours qui viennent pour réaffirmer notre volonté de voir notre pays réunifié.

Le déroulement chaotique du débat sur la réforme territoriale et la non prise en compte de la volonté bretonne pour le retour de la Loire-Atlantique dans la collectivité bretonne doit nous amener à envisager d’autres voies que celles empruntées jusqu’à maintenant.

La principale leçon de ces dernières semaines c’est que jamais personne n’envisage de donner la parole aux premiers concernés. C’est à dire aux bretons, à tous les bretons de Ouessant à Clisson.

S’exprimer collectivement en tant que peuple est un droit universel, c’est le droit à l’autodétermination.

Un célèbre chanteur breton, Youenn Gwernig disait : « Les droits que l’on a ça ne se demande pas, les droits qu’on a on les prendra ! »

Puisque l’on ne veut pas nous écouter, faisons comme les catalans qui ont organisé eux-mêmes leur référendum commune par commune sans l’autorisation de Madrid.

Prenons la parole ! Kemeromp ar gaoz ! Et affirmons ensemble commune par commune notre volonté de construire la démocratie bretonne de Ouessant à Clisson.

C’est la feuille de route que la Gauche Indépendantiste propose à tous et toutes.

Luttons ensemble et nous vaincrons ! Stourmomp asambles hag e vimp trec’h !

Primael Petit après sa prise de parole @crédit Bretagne-Info
Primael Petit après sa prise de parole @crédit Bretagne-Info

Hier, samedi 28 juin, plus de 15000 personnes ont défilé dans les rues de Nantes sous une pluie battante aux cris de “Réunification, c’est nous qui déciderons”, “Naoned e Breizh!” ou bien encore “Stourmomp betek an trec’h” (luttons jusqu’à la victoire).

crédit @Mevena Guillouzic6Gouret
crédit @Mevena Guillouzic-Gouret

Nous remercions les organisateurs de la manifestation, 44=BZH, et les co-organisateurs Bretagne Réunie, pour le succès de cette manifestation qui en à peine 3 semaines aura réuni plus de monde que le 19 avril dernier. Un véritable tour de force que de réunir autant de monde en un peu plus de deux mois. Un véritable tour de force que de réunir plus de 30 associations culturelles sous ce mot d’ordre et les partis politiques comme l’UDB, le MBP, le Parti Breton, EELV-Bretagne, Breizh Europa mais aussi un large panel d’élus. Lena Louarn, Jean-Michel Le Boulanger vice-président(e)s de la Région Bretagne, les députés Paul Molac (UDB)  F.De Rugy (EELV), J.P Le Roch (PS), T.Benoit (UDI) et M.Le Fur (UMP), les conseillers régionaux UDB et EELV, C.Troadec, conseiller général du Finistère,et multitudes de conseillers municipaux des 5 départements.

Pour la première fois de l’histoire de la lutte pour la réunification, un véritable tournant est en train de s’opérer. Oui le mot d’ordre de cette manifestation était l’organisation d’un référendum à la base. Depuis plus de 40 ans, n’en déplaise à la presse parisienne et aux institutionnalistes de tous bords (politiques ou culturels), jamais cette revendication n’ a été aussi claire. Claire dans les discours d’avant manifestation comme quand Jonathan Guillaume, porte-parole de 44=BZH harangue la foule à la tribune en disant que ” le référendum est l’issue à l’impasse dans laquelle nous sommes, nous organiserons un référendum, quitte à l’organiser eux-mêmes si on ne nous l’accorde pas”. L’élu d’opposition de la Gauche Indépendantiste à St Herblain, Primael Petit, de rappeler le déni de démocratie que représente cette réforme territoriale décidée à la va-vite depuis Paris entre barons locaux PS sans consultation de la population et d’abonder dans le sens de 44=BZH en se référant à l’exemple catalan.

Jonathan Guillaume
Jonathan Guillaume @crédit Bretagne-Info
Primael Petit avant sa prise de parole
Primael Petit après sa prise de parole                 @crédit Bretagne-Info

L’UDB défilant derrière une banderole “Exigeons un référendum”, comme EELV par le biais du discours du député 44 F. De Rugy ne sont pas en reste non plus. Ce débouché à l’impasse institutionnelle par la forme de la votation citoyenne ferait-elle peu à peu son chemin ?

40 ans de manifestations et activités pro-réunification ont permis de résister à la propagande niant le caractère breton du pays nantais mais ne sont pas suffisantes pour faire bouger les lignes. Il faut aller plus loin dans la volonté de la majeure partie du peuple breton, comme le témoigne les innombrables sondages, pour voir notre pays enfin réunifié.

Le PS confisque la démocratie en 2014 alors qu’en 2011 il se targuait à juste titre d’en faire un exemple lors des primaires à la présidentielle. Le PS incapable de tirer les leçons de ses échecs électoraux de mars et mai 2014. Plaçons le gouvernement et ses apparatchiks locaux face à leurs contradictions et prenons nos affaires en main!

Remise des cartes électorales par les manifestants.  @crédit Mevena Guillouzic-Gouret
Remise des cartes électorales par les manifestants.
@crédit Mevena Guillouzic-Gouret

La Gauche Indépendantiste bretonne est prête à travailler aux côtés des forces politiques, culturelles et citoyennes à l’organisation d’un référendum portant sur une Assemblée de Bretagne réunifiée. Une assemblée à compétences législatives et économiques de Brest à Clisson afin de décider en Bretagne de notre modèle de société.

 

@Crédit Mevena Guillouzic-Gouret
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