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2018

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Voici un communiqué des écoles DIWAN dépendant du collège Diwan de Plésidy. Elles appellent à manifester à Lannion le 14 avril prochain. Nous avons déjà publié l’appel en breton sur notre site, de nombreuses associations culturelles bretonnes du Trégor-Goelo appellent à soutenir cette initiative. Ce n’est sans doute pas le seul rendez-vous pour les écoles immersives en langue bretonne pour les semaines à venir.

Bretagne Info.

6 mois ont passé et aucune avancée concrète pour une solution durable, adaptée à Diwan. A la rentrée de septembre, Diwan manifestait dans la rue sa vive inquiétude suite à la suppression brutale des contrats aidés. De nombreux élus de toute tendance ont affirmé leur soutien, et une solution d’urgence a permis de maintenir les contrats aidés durant cette année scolaire : tout le monde s’accordait sur le fait qu’au-delà de cela, une solution durable doit être trouvée, adaptée au service public d’enseignement bilingue par immersion, que fournit Diwan depuis 40 ans.

6 mois ont passé et : les nouveaux contrats aidés mis en place par le gouvernement (CUI – Parcours Emploi Compétence, prévu par l’arrêté du préfet de Région à compter du 01/03/2018) mettent en danger l’avenir des écoles Diwan. Ils prévoient :

  • une aide réduite à hauteur de 50% des salaires, en moyenne (au lieu de 75% auparavant)
  •  un vivier de recrutement plus restreint, d’autant moins adapté au travail en école
  •  des aides limitées à des contrats de 20h hebdomadaires (jusqu’à 35h auparavant), mettant en difficulté les écoles, et précarisant les salariés
  •  une enveloppe de contrats disponibles sérieusement réduite

Malgré les soutiens régulièrement renouvelés, il n’y a toujours aucune avancée concrète pour une solution durable, prenant en compte la spécificité de l’enseignement dispensé par Diwan, associatif immersif, laïc et gratuit :

  • moyens permettant la prise en charge pérenne du personnel non-enseignant
  • prise en charge des locaux
  •  passage des nouvelles écoles sous contrat dès la première année, forfait scolaire pour l’ensemble des élèves
  •  titularisation par l’Etat de tous les enseignants en poste depuis plus de 5 ans

La situation est urgente. Nous ne pouvons nous permettre d’espérer une solution miracle à la prochaine rentrée. Nos écoles Diwan ont besoin que les élus et pouvoirs publics passent aux actes, pour qu’après 40 ans d’existence, Diwan soit enfin reconnu à la hauteur du service qu’il rend. Bro-Plijidi appelle à un rassemblement Samedi 14/04 à 10h30, à Lannion devant la mairie.

Le CNCP est une des composantes de l’indépendantisme Martiniquais. C’est une formation radicalement anticolonialiste, anticapitaliste qui existe depuis 1982. Avec l’autorisation des auteurs nous publions une tribune critique de l’électoralisme signés de ses dirigeants.

Pour en savoir plus sur le CNCP c’est ici, son bulletin d’info s’appelle Jik An Bout.

Bretagne Info

La démocratie malade des élections

Dans tous les pays dits « démocratiques », les taux d’abstention aux élections ne cessent d’augmenter. Concernant les élus, les sentiments exprimés majoritairement dans la population, ce sont  la désillusion et le dégoût ; ce que traduit la formule « tous pourris ». Ce phénomène est gentiment qualifié de « désamour » par les commentateurs autorisés.

Au dire des bien-pensants, les abstentionnistes déshonorent la « citoyenneté » et bafouent le droit de vote pour lequel des peuples se sont battus et dont certains pays ne bénéficient pas. A les en croire, une fois de plus, les coupables du dysfonctionnement se trouveraient au sein du peuple. Peut-on croire sérieusement que si les « citoyens » voyaient les élus tenir leurs promesses et répondre valablement à leurs attentes, ils se détourneraient si massivement des élections ?

La vérité c’est que les peuples sont de plus en plus conscients que le système électoral est complètement cadenassé par les classes dominantes, qu’il ne permet absolument pas de garantir le respect de leur volonté et que les élus de diverses obédiences qui assurent l’alternance à la tête des institutions ne remettent pas du tout en cause la politique néolibérale scélérate menée par les gouvernements.

Dans pratiquement tous les pays se prévalant de la « démocratie libérale », éclatent régulièrement des scandales mettant à jour la corruption qui gangrène la classe politique et ses élus. Ne citons que deux exemples récents :

  • a) les déboires judiciaires de l’ex-président Sarkozy (accusé de fausses factures et de financement par la Libye, etc.)
  • b) le détournement des données piratées sur facebook par la société « Cambridge Analytica » pour manipuler le vote de millions d’électeurs en faveur de Donald TRUMP.

Il est évident que, forts de leur puissance financière et du pouvoir de manipulation que leur confèrent les empires médiatiques qu’elles contrôlent, les classes dominantes sont en mesure d’empêcher les opposants à leur système de conquérir le Pouvoir par le truchement des élections. Plus encore, l’actualité des dernières années a montré que si des forces progressistes et révolutionnaires parviennent, malgré tout, à remporter des élections, les gouvernements impérialistes occidentaux, se mobilisent pour leur faire barrage. Outre la guerre économique et la subversion, ils ont systématisé la méthode consistant à y organiser des coups d’Etat institutionnels en s’appuyant sur la corruption de certains parlementaires et sur l’instrumentalisation de magistrats réactionnaires (ex : Honduras, Brésil, Venezuela…).

Leur hypocrisie et leur pratique du « deux poids deux mesures » sont manifestes : d’un côté, ils prennent prétexte que des élections ne se sont pas déroulées régulièrement pour agresser militairement des pays tiers (l’exemple de la Côte d’Ivoire est emblématique à ce sujet), de l’autre, ils s’accoquinent avec les pires dictateurs, avalisant leurs coups de force électoraux (comme récemment en Egypte).

Dans ces conditions, à quoi peuvent servir les élections ?

Nous avons déjà montré que les classes dominantes sont capables de cadenasser le système électoral par leur puissance financière et le pouvoir de manipulation de leurs empires médiatiques. Nous avons évoqué également le pouvoir de nuisance des gouvernements des pays impérialistes. La répression fasciste que la Monarchie espagnole exerce actuellement sur les élus Catalans, avec la complicité de l’Union Européenne, illustre parfaitement le fait que les élections ne sont pas le gage d’une véritable démocratie.

Dans de telles conditions, les mouvements alternatifs et révolutionnaires peuvent-ils espérer que la participation aux élections et la conquête de mandats d’élus soient un moyen d’accéder au Pouvoir et à la Souveraineté ?

Il existe chez nous des « patriotes » pour lesquels la question ne se pose même pas : « Nous ne pouvons pas faire la lutte armée, donc c’est sur le terrain des élections que nous devons nous imposer ! ». Cette position est évidemment caricaturale et ne sert qu’à justifier leur opportunisme électoraliste. Heureusement, les luttes populaires peuvent prendre de multiples autres formes. (Grèves générales, mobilisations sur le terrain, désobéissance citoyenne, boycott de produits étrangers, etc.)

Inversement, d’autres appellent au boycott systématique de toutes les élections qualifiant indistinctement tous ceux qui y participent de « vendus » et de « traitres à la nation ». C’est là aussi une position caricaturale parce que, n’étant pas étayée par la capacité de mettre en action des forces susceptibles d’inquiéter le pouvoir colonial, elle ne débouche sur aucune transformation du système.

Participation ou abstention aux élections, résistance clandestine et lutte armée ou mobilisations pacifiques, sont autant de fronts qui ont permis aux mouvements populaires de réaliser des avancées mais qui ont abouti parfois à des désillusions. L’histoire du mouvement révolutionnaire mondial nous enseigne, en tout cas, que si la stratégie et les tactiques, quelles qu’elles soient, ne tiennent pas correctement compte des réalités politiques du moment, elles sont vouées à l’échec.

Avant de répondre à la question de savoir si la participation aux élections peut être un atout dans notre lutte pour la souveraineté, il convient de faire quelques remarques :

– le système électoral en vigueur a été conçu pour favoriser les opportunistes qui ne remettent pas en cause l’idéologie bourgeoise et le pouvoir des classes dominantes et ceux qui sont prêts à toute les compromissions pour partager le gâteau (l’alliance entre les « Patriotes », le RDM, le PCM et les libéraux assimilationnistes, dont les « Sarkozistes », en est un bien triste exemple.)

– L’inconscient collectif reste très marqué par l’idée que l’existence d’élections dans un pays est une garantie de démocratie et, en dépit du rejet des élections manifesté par une grande partie de la population évoqué au début de l’article, paradoxalement, celle-ci accorde difficilement du crédit aux organisations politiques qui n’ont pas d’élus.

– Au-delà de positionnements idéologiques et politiques, le phénomène de l’aliénation généré par la domination coloniale contribue à complexifier la situation. Des individus de valeur, qui auraient pu jouer un rôle notable dans la lutte, ne conçoivent leur épanouissement que dans le costume d’élu et s’automutilent en pataugeant dans les méandres de la politique politicienne. Cette aliénation se manifeste aussi chez des militants n’ayant pourtant pas d’ambitions personnelles. Capables de faire de gros efforts financiers et de se mobiliser en continu lors des campagnes électorales, ils n’ont pas le même esprit de sacrifice entre les échéances ou pour soutenir d’autres fronts de lutte.

Au bout du compte, nous considérons que la lutte sur le front électoral doit rester une option, parce

  • qu’elle est l’occasion de faire connaitre les analyses alternatives,

  • qu’elle confère une certaine légitimité face aux colonialistes,

  • que les élus locaux peuvent intervenir sur le quotidien, même si c’est à une échelle réduite.

Cependant, la participation aux élections ne peut se justifier que si elle fait partie d’une stratégie globale dont l’objectif est la libération nationale, si les candidats proposés sont réellement des personnes impliquées dans le travail d’organisation des masses et porteuses de projets alternatifs. Si ces conditions ne sont pas réunies, l’abstention et, si nécessaire, l’appel au boycott sont entièrement justifiés.

Bien sûr, aucune intervention sur le front électoral ne pourrait être immunisée contre les luttes de ligne politique qui traversent tous les mouvements. La capitulation de SIRIZA face au chantage des banques en Grèce, les luttes de clan au sein de PODEMOS en Espagne, ou les dérives du Mouvement 5 étoiles en Italie, sont particulièrement instructives à cet égard.

Aussi, dans notre stratégie de lutte pour la souveraineté et l’émancipation, devons-nous combattre sans concession l’illusion qu’on gagnera du temps en réalisant des alliances politiciennes ou en privilégiant la carte de la personnalisation au détriment de l’organisation des masses. L’implication des masses dans la construction de l’alternative et l’organisation de la résistance, leur contrôle réel sur tous les processus décisionnaires restent la condition indispensable, incontournable et prioritaire de la libération et de l’émancipation. Cela est possible, par la formation et l’organisation de notre peuple au niveau de nos quartiers et dans les secteurs divers, comme dans la vie professionnelle, culturelle, économique et sociale. Nous défaire de toute forme d’illusion, consacrer nos compétences et notre énergie à la réalisation des taches véritablement déterminantes pour l’avancée de notre lutte de libération, c’est ainsi que nous servirons valablement notre peuple.

Pour le CNCP : Le Président, Jean ABAUL, le Porte-parole, Alain LIMERY, le Secrétaire, Léon SEVEUR, le responsable aux affaires extérieures, Robert SAE.

Ceux et celles qui ont passé du temps à organiser la mobilisation pour Afrin le 31 mars peuvent être satisfaits de la mobilisation. Prés de 1000 personnes ont défilé dans la ville du ministre français des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.

Cette manifestation a été initiée par Alternative Libertaire au lendemain de la mort au combat de Kendal Breizh. Rejoint par la Gauche Indépendantiste et une myriade de collectifs, partis et syndicats ces forces ont porté le soutien à la résistance d’Afrin avec unité et détermination dans les rues de Lorient.

Bien sûr la communauté Kurde de  Lorient, Rennes, Nantes et ses soutiens traditionnels était largement représentée mais les organisateurs peuvent s’enorgueillir d’avoir amené beaucoup de breton-ne-s sans origines Kurdes à leurs cotés.

Cette masse réunie prouve que la dynamique unitaire continue pour critiquer la position de la France et de l’Europe vis à vis de l’invasion Turque à Afrin au Kurdistan de Syrie.

L’enjeu était de taille après l’opération de communication du gouvernement Macron pour faire croire à un soutien aux populations du nord de la Syrie des jours derniers. La foule présente montre que les gens ne sont pas dupes du décalage entre le discours de Macron et le soutien inconditionnel à la Turquie d’Erdogan de ce même gouvernement, et de l’UE en pleine faillite morale.

Les syndicats présents ont montré combien ce combat internationaliste est complémentaire des luttes sociales en cours ici.

Dès le midi, la mairie de Lorient — fief de Le Drian et de ses réseaux — avait été redécorée d’une banderole “Erdogan Assassin, Le Drian complice” pour donner le ton.

Pendant le défilé, les slogans “Bretagne, Kurdistan = solidarité” et celui de la banderole ont largement été repris par la foule présente.

La Gauche Indépendantiste a comme les autres pris la parole au terme de la longue et bruyante manifestation en soulignant notre total soutien à la résistance Kurde, notre appel constant à soutenir les campagnes du Secours Rouge pour les pansements CELOX. Une quête a d’ailleurs rapporté plus de 200 euro.

Parmi les propos de Maiwen Salomon et Gael Roblin on peut souligner :

En tant que Bretons indépendantistes en lutte contre l’assimilation française nous affirmons que nous trouvons hypocrite l’engouement affiché de certains pour le confédéralisme démocratique qui s’esbaudissent devant cette démarche politique novatrice et refuse ici la moindre concession aux langues et peuples opprimés par l’état français. Comme en témoigne les propos scandaleux d’Alexis Corbière de la France Insoumise contre la langue bretonne cette semaine à Paris.

L’UE de Merkel , Jean-Yves Le Drian et Macron ont au moins cette cohérence dans leur politique internationale : celle de soutenir tous les fascistes comme Rajoy et le Roi d’Espagne qui répriment violemment les indépendantistes catalans, comme en témoignent le silence de mort des institutions européennes suite aux nombreuses incarcération de leader Catalans par l’Espagne ou l’Allemagne. Là encore Le Drian a choisi son camp, celui des impérialistes, des monarques, des fascistes. Comme il le choisit en ne disant rien au sort scandaleux fait à Abdullah Ocalan emprisonné à vie par la Turquie.

En tant qu’indépendantistes bretons nous affirmons que soutenir la résistance Kurde et le Rojava c’est s’en inspirer ici dans nos pratiques politiques, ce n’est pas apporter un soutien impérialiste d’occidental éclairé, mais c’est construire les résistances ici basée sur le féminisme, le partage des richesses et sur le droit de tous les peuples a pleinement vivre leur culture, leur langue et à décider sur leur territoire.

La déclaration complète est disponible en PDF ci-dessous :

Vous pouvez également écouter et regarder l’intégralité de notre intervention, soulignant la nécessité de rompre avec un soutien Européocentré et devant en réalité s’inspirer de l’expérience Kurde :

Comme nous l’avions dit auparavant : “Que notre colère solidaire d’Afrin résonne dans les rues de Bretagne et deviennent un brouhaha insupportable pour Le Drian !”. Ce sera la seule autre façon que la solidarité concrète et directe pour que les masses puissent influer sur le sort des peuples du Rojava. Un pas a été fait dans cette direction samedi à Lorient.

Un appel a été fait en breton, invitant à courir les KMs 438 et 439 de la Redadeg (course populaire de soutien à la langue bretonne) prés de Pontivy le dimanche 6 mai, qui ont été achetés par nos soins au nom de Kendal Breizh.

Une centaine de manifestant.e.s se sont rassemblé.e.s samedi 31 mars à Châteaubriant pour réclamer la création d’une filière bilingue breton-français à l’école.

Une demande d’ouverture avait été refusée par l’inspecteur académique alors que toutes les conditions étaient réunies (et notamment avec la pré inscription d’une quinzaine d’enfants).

La partition de la Bretagne impact le développement de l’enseignement bilingue en Loire-Atlantique où à chaque fois qu’il y a des tentatives de mettre en place des projets bilingues cela s’apparente à un véritable parcours du combattant. À 30km de Châteaubriant, à la la Guerche de Bretagne en Ille-et-Vilaine, une filière a pu voir le jour dans les mêmes conditions l’année dernière, comment expliquer ce refus ?

Les parents d’élèves ont appelé à la mobilisation, seul moyen de faire pression sur l’inspection académique. Dans une ambiance familiale, la manifestation s’est rendue de la mairie aux locaux de l’académie où des représentants des parents d’élèves, Divyezh, Diwan et du syndicat de l’éducation Snuipp ont pris la parole pour défendre le projet d’école bilingue.

Une lettre et des dessins d’enfants ont été déposé dans la boîte aux lettres du rectorat d’académie afin d’obtenir un rendez-vous.

La mobilisation va continuer afin d’obtenir l’ouverture de la filière, on l’espère, en septembre prochain.

Betek an trec’h !” eo neuze titl ofisiel ar Redadeg. Un titl neuze awenet gant ur gêr-stur, ul lugan a glever bepred e manifoù merc’hed ha paotred Breizh Dieub ha Sokialour… Peadra da reiñ muioc’h a c’hoant deomp da gemer perzh e mod pe vod e aozadur un darvoud deuet da vezañ ken pouezus evit hor yezh hag hor bro.

Pouezus meurbet kar e tiskouez en ur mod pleustrek e c’hell ar vretoned en em aozañ o unan ha kas a-benn o raktresoù evit o yezh.

Pouezus meurbet kar e ro ur skeudenn dibar deus hon barregezh d’en em strollañ ha da vont e pep Korn ar vro abaoe 10 vloaz da vrudañ ar brezhoneg, e dibarded, e dazont, e wirioù.

Chom a ra Kmoù da brenañ. Deoc’h da zibab pelec’h e fell deoc’h mont gant mignoned gant gant ho tiegezh da c’haloupat war vord an hentoù !

Un nebeud emgaviou a ginnigomp deoc’h memes tra :

  • Skoazell Vreizh a ro da c’houzout e vo lakaet war-wel stourm tud Fañch en ur lakaat anezhe da redek ur c’hilometr e anv Skoazell Vreizh e straedoù Kemper da vare al loc’hañ d’an 4 a viz Mae war-dro 9e noz. Ar c’hilometr 21 e vo.
Evit Bro Roazhon, Bro Dreger-Goeloù ha Bro Leon e c’heller dougen livioù Skoazell Vreizh en degouezhioù se :
– d’al lun 7 a viz Mae e Gwizien da 5e50 goude lein ( Km 682, 683, 684, 685)
– d’ar yaou 10 a viz Mae da 2e20 e Lannolon (Km 1342, 1343, 1344 ha 1345)
– d’ar sadorn 12 a viz Mae da 1e30 goude lein e Plougerne (Km 1798)

 

  • Daou gKm e anv Kendal Breizh :

 

 

Dizalc’hourien an tu-kleiz o deus rakprenet daou gKM e-tal Pondi (438 ha 439), d’ar 6 a viz Mae da 4e31 GM. N’emañ ket re bell eus Pesken, kumun Kendal Breizh marvet war an talbenn e Afrin er C’hurdistan. Da enoriñ hor c’hamalad, ur brezhoneger anezhañ, oc’h kouviet da zont niverus gant ho pannieloù ! Da embann hor c’hoant da stourm betek an trec’h neuze !

 

 

Chom a ra un nebeud amzer ganeoc’h, da brenañ Kmoù, pleustriñ evit redek, ha deskiñ pozioù dibar ton an trec’h !

 

La Gauche indépendantiste dénonce vivement la dérive dictatoriale du gouvernement espagnol en Catalogne. Après l’incarcération de cinq nouveaux dirigeants indépendantistes catalans vendredi, Jordi Turull, candidat à la présidence de la Generalitat, Carme Forcadell, ancienne présidente du Parlement catalan, Raul Romeva, Josep Rull, et Dolors Bassa, anciens ministres, c’est l’ancien président de la Generalitat, Carles Puigdemont, qui a été arrêté hier. Alors qu’il rentrait de Finlande en Belgique, où il est en exil depuis octobre 2017, Carles Puigdemont a été arrêté en Allemagne à la frontière avec le Danemark. Cette arrestation rendue possible par la réactivation d’un mandat d’arrêt par l’Etat espagnol depuis vendredi l’a été également par la collaboration de la police allemande avec les services secrets espagnols. Carles Puigdemont a depuis été incarcéré dans une prison allemande en attente de présentation à un juge qui se prononcera sur son extradition.

C’est à une véritable criminalisation de la mouvance indépendantiste catalane à laquelle se livre Rajoy et ses sbires. Si le régime espagnol incarcère, il pousse aussi à l’exil politique. Après notre camarade Anna Gabriel exilée en Suisse, c’est vendredi au tour de Martina Rovira, n°2 d’ERC, de fuir les geôles madrilènes auxquelles elle s’estimait promise.

C’est dans le silence assourdissant des autorités européennes que vivent en exil des élus du peuple catalan, que sont embastillés dix prisonniers politiques. Tous poursuivis pour avoir appliqué le mandat que le peuple catalan leur a majoritairement confié par la voie des urnes. A cela, l’État espagnol répond par la répression judiciaire et policière puisque près de 100 manifestants ont été blessées hier soir à Barcelone, étant parfois même pourchassées jusque dans les bars.

Élevons-nous ici en Bretagne contre la dérive fasciste de l’État espagnol et la complaisance de l’État français toujours prompt à soutenir l’unité espagnole. Ainsi, le ministre des affaires étrangères Le Drian, affirmait le 27 octobre 2017 “La France souhaite que l’Espagne soit forte et unie. Elle n’y a qu’un seul interlocuteur qui est le gouvernement de Madrid. La constitution de l’Espagne doit être respectée. C’est donc dans ce cadre, qui est celui de l’État de droit, que la question de la Catalogne doit être envisagée. C’est la raison pour laquelle la France ne reconnaît pas la déclaration d’indépendance que le parlement catalan vient d’adopter.”

Nous dénonçons le silence complice des autorités européennes. Ces mêmes autorités qui par leur silence pourfendent la volonté des peuples opprimés de construire leur avenir. Au Kurdistan, où elles ont fermé les yeux sur les exactions du président turc Erdogan à Afrin, comme en Catalogne où elles sont abonnés absents pour condamner Rajoy et sa clique franquiste.

Nous appelons à soutenir toutes les initiatives qui pourraient être organisées en soutien avec la Catalogne ici en Bretagne où se trouvent le consulat d’Espagne à Rennes et les consulats d’Allemagne à Nantes, Brest et Rennes.

Liberté pour les prisonniers politiques !

Vive la Catalogne indépendante et socialiste !

 

La Gauche Indépendantiste bretonne appelle à se mobiliser massivement le samedi 31 mars à Lorient à l’occasion de la manifestation en solidarité avec le peuple kurde d’Afrin et en soutien au Rojava.

La ville d’Afrin située au Kurdistan syrien est tombée il y a quelques jours aux mains des troupes fascistes turques obéissant au diktat de leur président Erdogan. La ville d’Afrin a été conquise avec l’aide des terroristes de Daesh et d’Al-Qaida enrôlés par Erdogan, eux-mêmes combattus par les soldats kurdes et leurs renforts internationalistes du YPG-YPJ à Kobane, à Raqqa ou à Deir-er-Zor.

Les habitants de la ville et du canton d’Afrin, les troupes kurdes et les internationalistes venus combattre la coalition turco-fasciste ont été la cible délibéréee de bombardements et autres attaques durant 2 mois sans que jamais la communauté internationale pourtant alertée ne se soit fait entendre.

Une communauté internationale, les Etats-Unis et la France en tête, pourtant bien prompte à s’appuyer sur les mêmes soldats kurdes et internationalistes pour venir à bout des troupes de Daesh à Kobane ou à Raqqa. Si nous appelons à nous mobiliser pour que l’occupation turque d’Afrin cesse, nous appelons aussi à nous élever contre le silence complice des dirigeants internationaux de l’OTAN défendant les intérêts de leur partenaire Erdogan. Des dirigeants internationaux bien connus ici en Bretagne et à Lorient, la ville de Mr Le Drian, ministre des Affaires Étrangères.

Enfin, nous appelons à venir défendre la révolution au Rojava pour laquelle se battent nos camarades kurdes rejoints par les internationalistes. Une lutte menée sur les terres du Kurdistan pour défendre le peuple, la liberté, le droit à l’auto-détermination des peuples et l’égalité entre les femmes et les hommes. Une lutte contre le fascisme de Daesh et d’Erdogan.

C’est pour défendre ces causes que notre camarade Kendal Breizh avait décidé de rejoindre le Rojava avant d’être assassiné par les bombes d’Erdogan et la complicité silencieuse de l’État français.

Si l’on peut tuer un révolutionnaire, on ne peut tuer la révolution. Alors soyons nombreux dans les rues de la ville de Le Drian pour notre camarade Kendal Breizh, pour le peuple kurde, pour la population d’Afrin !

An tu kleiz dizalc’hour a c’halv da gemer perzh niverus disadorn 31 a viz Meurzh en Oriant evit ar vanifestadeg a gengred gant Afrin hag ar Rojava.

Kouezhet kêr Afrin un toulald devezhioù zo etre daouarn arme faskour Turkia dindan urzhioù o frezidant Erdogan. Aloubet eo bet Afrin gant sikour sponterien Daesh hag Al-Qaida a oa bet embarzhet gant Erdogan, dalc’het penn oute ha trec’het gant ar soudarded kurd hag an etrevroadelourien ar YPG-YPJ e Kobane, Raqqa pe Deir-er-Zor.

Tud kêr ha kanton Afrin, soudarded kurd hag an etrevroadelourien deuet evit stourm a-enep Turkia hag e genseurted faskour, zo bet taget ha bombezennet e-pad 2 viz hep ne rannfe grik ar gumuniezh etrebroadel.

Koulskoude he deus gouvezet ar gumuniezh etrebroadel, Ar Stadoù-Unanet ha Bro C’hall da gentañ-penn, penaos kenlabourat gant ar memes soudarded kurd hag etrevroadelourien evit dont a-benn d’ar sponterien Daesh e Kobane pe e Raqqa.

Gervel a reomp ivez da vanifestiñ evit sevel hor mouezhioù a-enep didrouz kendorfetour pennoù-bras an OTAN a gav gwelloc’h dezhe difenn interestoù o c’henseurt Erdogan. Pennoù-bras anavezet mat amañ e Breizh hag en Oraint, kêr Ao. Le Drian, ministr an Aferioù Estren.

Gervel a reomp ivez da zibuniñ e straedoù An Oriant evit difenn an dispac’h er Rojava. Ur stourm kaset da benn war douaroù Kurdistan evit ifenn ar bobl, ar frankiz, ar gwir d’en em dermeniñ hag an ingalded etre ar merc’hed hga ar baotred. Ur stourm a-enep faskouriezh Daesh hag Erdogan boulc’het gant ar gurderd hag an etrevroadelourien.

Evit difenn ar palioù-se ‘oa aet da Rojava hor c’hamalad Kendal Breizh araok bezañ lazhet gant bombezennoù Erdogan ha kenwallerezh ar Stad C’hall.

Gallout a reer lazhañ un dispac’hour met n’haller ket lazhañ an dispac’h. Bezomp niverus e straedoù An Oriant, kêr Le Drian, evit hor c’hamalad Kendal Breizh, evit pobl Kurdistan, evit Afrin !

 

Ur sizhunvezh evit kejañ ha kenober eus ar 24 a viz Meurzh d’ar 1añ a viz Ebrel 2018, en AmbaZADa hag er Wardine

 

Ne vo ket savet aerborzh ebet e parrez Itron-Varia Al Lanneier. Trec’h eo bet ar bobl ur wech c’hoazh, evel ma oa bet trec’h e Plogoñv hag er c’hCarnet a-enep d’ar sañtral, el Larzac a-enep d’an arme, hag e Lemoiz en Euskadi, lec’h ma voe serret ar sañtral nukleel a-raok digeriñ anezhi. Trec’h omp bet gras d’an holl dud a zo bet o stourm asambles, gras d’an dud a zo o chom war al lec’h hag d’ar re a vez o souten anezho eus a-bell. Lañs ha c’hoant ha roio an trec’h-mañ da stourmoù all. Hag amañ war zouaroù dizalc’het Itron-Varia al Lanneier e c’hellomp sevel pe kas war-raok ur mor a vennadoù a blijo deomp.

Abalamour d’an dra-se eo hon eus stourmet a-enep d’an aerborzh hag hon eus harpet ar ZAD, kement e Breizh hag en Euskadi. Deuet omp ivez da sevel an AmbaZADa ha bremañ fell demp kregiñ ‘barzh da vat. Sevel a raimp al lochenn-mañ betek penn, ha labourat a raimp evit ma teufe da vezañ etrebroadel hag etregalaktek. Amañ ‘c’hellimp lakaat pobloù ha tud ar bed a-bezh da gaozeal ha da stourm asambles.

Galvet e oa bet an dud da zont da sevel an ti-mañ ha d’ober anaoudegezh gant ar ZAD. Se zo kaoz emaomp o prientiñ ur sizhunvezh labourioù a-stroll e fin miz Meurzh 2018. Dont a raio tud eus Euskadi ha tud eus komiteoù Breizh evit souten ar ZAD, ouzhpenn tud ar vro. A-hed ar sizhunvezh e vo aozet emgavioù, kaozeadennoù ha festoù e La Wardine. Anv ‘vo eus Breizh ha eus Euskadi, eus o istorioù, eus o yezhoù, eus o stourmoù, hag all.

E Breizh, bezañ trec’h ouzh an aerborzh n’eo ket bet nemet ar bazenn gentañ. Ouzhpenn ar stourm evit harpañ tud Itron-Varia al Lanneier, kaset da benn gant un tregont komite bennak e Breizh a-bezh, e kaver degadoù a gomiteoù oc’h en em gannañ a-enep da zistruj ar frammoù bras nevez: a-enep d’ur sañtral-gas e Landivizio, a-enep d’ur mengleuz aour er Menez Are, a-enep d’an eztennañ traezh, a-enep d’ar mengleuzioù e Bro Dreger ivez, a-enep d’un hent-tro e traoñienn ar Restig e hanternoz Brest, ha kement all c’hoazh. En AmbaZADa ‘vo dav demp ober anv eus tout ar stourmoù-se, hag ivez eus ar stourmoù evit ar yezh, ar sevenadur, ar stourmoù sokial ha feminist.

 

Skoulmet mat eo an ereoù etre ar ZAD hag Euskadi abaoe daou vloaz. Desket hon eus an eil re eus ar re all, dre forzh eskemm oberoù ha soñjoù. Kavet eo bet ul lec’h leun a emrenerezh hag a genglokaat gant an Euskariz. A-drugarez dezho eo bet klevet mouezh ar pobloù nac’het gant ar Stadoù bras. E miz Eost paseet hon oa graet ur c’hamp emren, emgavioù etregalaktek ha labourioù a-stroll. Kejet hon eus ouzh tud o tont eus lec’hioù all c’hoazh, ha kendelc’her a raio al lusk-se da binvidikaat an holl ac’hanomp, e meur a zoare.

N’ouzomp ket c’hoazh petra ‘teuio ar ZAD da vezañ. Met sur omp eus un dra: dav demp bezañ unvan ha soliañ tout ar raktresoù a zo bet lañset dija ma fell demp bezañ kreñvoc’h evit ar Stad. Ma vez klasket gant ar Stad C’hall argas tud ar ZAD pe lakaat e lezenn da dalvezout war an douaroù-mañ e vimp aze, asambles ha seder evit gwriziennañ an amzer-da-zont. Adalek bremañ e vimp oc’h ijinañ un doare nevez da ren ar vro hep gwask ur stad kreizennet hag embregerezhioù bras d’e heul. Ijinañ un doare da vevañ asambles ha da zibab evidomp-hon unan.

 

Da ober

Kontant e vimp ma vez kinniget atalieroù, prezegennoù pe filmoù gant an dud. O klask aozañ kentelioù brezhoneg emaomp ivez, hag e vank kelennerien pe kelennerezed deomp.

Fardet ‘vo boued evit tout an dud war al lec’h ha plas a vo evit kousket.

Ma fell deoc’h dont pe kinnig un dra bennak, kasit ur postel da : soutien-nddl-brest@riseup.net

Evit gouzout hiroc’h kit war zad.nadir.org pe kasit ur postel demp hag e voc’h pedet d’an emvod a zeu.

Ken voc’h gwelet,

An AmbaZADa

N’eo ket echu mizvezh ar brezhoneg ma krog ar skoliou brezhonek eus an holl hentennoù da embann int nec’het gant ar mod ma tremeno an distro-skol. Er publik e vo reuz e Kastell-Briant e vo dalc’het ur vanif evit difenn ar raktres skol bublik divyezhek d’an 31 a viz Meurzh. Er skolioù katolik ar gerent ivez zo ankeniet gant ar c’hlasoù lakaet en arvar e bro-dreger.

Bremañ eo tro da “emglev Plijidi” a vod an holl skolioù Diwan zo liammet gant Skolaj Plijidi da c’hervel da vanifestiñ e Lannuon d’ar 14 a viz Ebrel fuloret mard int gant politikerezh sokial ar gouarnamant diwar-benn ar c’hevratoù sikouret hag an diouer a ziskoulm padus evit ma c’hello kenderc’hel ar skolioù brezhonek dre soubibidigezh da vont vont war diorren. Setu o c’hemmenadenn.

6 miz zo tremenet ha n’eus tamm araokadenn bleustrek ebet evit un diskoulm padus a gloto gant Diwan

  •  E distro-skol Gwengolo e ranke Diwan mont er straedoù da embann pegen nec’het e oa, daheul dismantr trumm ar c’hevratoù sikouret.
  • E-leizh a zilennidi, a bep kostezenn, o deus embannet o skoazell, hag un diskoulm war ar prim zo bet kavet evit mirout kevratoù sikouret er bloavezh-skol-mañ.

Akord e oa an holl gant un dra : pelloc’h evit se eo ret kavout un diskoulm padus, unan a von diouzh ar servij publik dre soubidigezh, kinniget gant Diwan abaoe 40 vloaz.

6 miz zo tremenet ha :

Kevratoù sikouret nevez ar gouarnamant (CUI – Parcours Emploi Compétence, a heuilh diferad ar prefed rannvro adalek ar 01/03/2018) a laka ar skolioù Diwan en arvar.  Rak :

  • digresket eo ar skoazelloù war ar goproù d’ur geidenn a 50% (e plas 75% a-raok)
  • rouesoc’h eo an dud a c’hall lakaat o anv, hag alese diaesoc’h kaout tud a glot gant ul labour e-barzh klasoù
  • ar c’hevratoù ne vezont skoazellet nemet war 20 eurvezh / sizhun (betek 35e a-raok), ar pezh a lak bec’h war ar skolioù hag a sank ar c’hopridi er baourentez
  • an niver hollek a gevratoù kinniget a zo strishaet da vat

Daoust d’ar skoazelloù embannet hag adembannet ingal, n’eus bepred tamm araokadenn fetis ebet. Ezhomm zo kas d’un diskoulm padus, hag a gemero e kont perzhioù dibar kelenn Diwan, kevredigezhel, lik ha digoust :

  • Peadra da c’hoprañ implijidi nann-gelennerien ha da viret anezhe war ar vicher
  • Kemer e karg ar savadurioù
  • Skolioù nevez kevratet gant ar Stad, adalek ar bloaz kentañ, forfed-skol evit an holl skolidi
  • Ma vo titlet gant ar Stad an holl gelennerien a zo war bost abaoe ouzhpenn 5 bloaz

Mallus-bras eo. N’omp ket evit padout pelloc’h, o vagañ ar spi e vefe kavet e kentañ distro-skol un diskoulm burzhudus.

Ezhomm o deus hon skolioù Diwan e lakfe an dilennidi hag ar galloudoù publik an ober e-tal ar gomz. 40 vloaz goude e c’hanedigezh eo poent da Ziwan bezañ anavezet diouzh ar servij a rent.

Gervel a ra Bro-Plijidi d’en em vodañ d’ar Sadorn 14/04 da 10e30, e Lannuon dirak an ti-kêr.