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Ur c’hamp emren e brezhoneg e miz Suilhet [Gouere] 2018 :

Petra ‘vo graet ?

Bevañ e brezhoneg, ha n’eo ket kaout ur bern kentelioù.
Labouret ‘vo er parkeier, kinniget ‘vo atalieroù a bep seurt, fardet ‘vo boued asambles, hag amzer a vo ivez da vont d’an aod pe da bourmen. Devezhioù ‘zo ‘vo klasket aozañ kentelioù brezhoneg evit ar re a fello dezho mont. Tabutal ha kaozeal a rimp ivez, evel-just.
Gant ar stajidi eo ‘vo kinniget ar c’hentelioù, an atalieroù hag ar beilhadegoù. Lavarit deomp, enta, petra ‘fell deoc’h aozañ.

Penaos ‘vo graet ?

Etre ar Yaou 12 hag ar Meurzh 17 a viz Suilhet ‘vo graet. Gwelloc’h eo ma c’hellit chom a-hed ar c’hamp, pe daou zervezh d’an nebeutañ.Ne fell ket deomp e vije ker ar sizhunvezh. Goulennet ‘vo gant pep hini reiñ 5 pe 7 euro bennak evit kement devezh ‘vo bet chomet er c’hamp. Ne servijo ket an arc’hant nemet da baeañ ar boued.

Pelec’h e vo ?

War un tiegezh [ur menaj, m’ho peus c’hoant] e Plougastell-Daoulaz. Saout, deñved, yer ha legumaj a zo war an tiegezh, setu arabat deoc’h kas ho chas ganeoc’h.
Un dachenn vras a vo evit kampiñ, setu kasit un deltenn ganeoc’h. Ma ne c’hellit ket kampiñ (evit abegoù yec’hed, da skouer), lavarit deomp. Un disoc’h bennak a vo kavet.

Petra ‘zo da c’houzout a-raok dont ?

Digor eo ar c’hamp d’an holl. Dre se e klaskimp doujañ ouzh an holl, ha surtout ouzh an dud vinorelaet er gevredigezh-mañ : merc’hed, tud paour, heñvelreizhidi hag an holl LGBTI, tud estren pe tud a vev feulster abalamour da liv o c’hroc’hen… Ni fell deomp e vefe an dud-se en o aes er c’hamp-mañ.

E brezhoneg ‘vo graet tout. Anat deoc’h ne vo amprouenn yezh ebet da zervezh kentañ ar staj : deuit memes ma ne gomzit ket mat (c’hoazh), met dav deoc’h gouzout ne vo ket troet ger ebet deoc’h d’ar galleg…

Me fell din mont ! Penaos ‘ran evit lakaat va anv ?

N’ho peus ken nemet skrivañ ur mail da brezhoneg [at] riseup.net (lakaat @ e-lec’h [at]), a-raok ar 5 a viz Suilhet. Displeget ‘vo deoc’h war-lerc’h pelec’h emañ an tiegezh resis, hag all.
Skrivit d’ar mail-se ivez m’ho peus goulennoù da ober ouzhomp.

Piv omp ?

Ur strolladig tud eus Plougastell ha tro-war-dro, ha eus pelloc’h ivez. Lod ac’hanomp a zo ezel eus kevredigezh « Re diwar ar maez ».

Da heul ar vanif bet dalc’het e Lannuon gant 500 den diwar galv skoliou bro-dreger emañ ar rouedad Diwan en e bezh war hent ar stourm adarre. Setu ma c’halv an holl da gemer perzh en ur vanifestadeg d’ar sadorn 26 a viz Mae. An tier-bro a gemero perzh ha dreze ar metoù sevenadurel a-benn difenn hor yezh hag hor skolioù.

Rouedad skolioù Diwan a c’halv da gemer perzh er vanifestadeg vras a vo dalc’het d’ar 26 a viz Mae
2018 e Roazhon evit ma vefe kaset war-raok ar statud a zo ret evit e skolioù.

Diwan a c’houlenn e vefe sevenet goulennoù ar c’helenn dre soubidigezh :

Diwan a ra e lod :

  • Krouiñ postoù labour ha buhez er vro
  • Aozañ ur servij publik hep ar peadra
  • Lakaat e pleustr : Frankiz, kevatalded, kengred, digousted, laikelezh
  • Krouet aboe 40 vloaz un hentenn solut hag efedus a zeskadurezh dre ar brezhoneg

Pase Poent d’ ar stad ober e hini :

  • Kevratiñ ar skolioù nevez azalek o c’hrouidigezh
  • Kavout diskoulmoù da vat evit an implijidi nann gelennerien
  • Ma vo paeet ar skodenn skoliatañ gant an holl gumunioù
  • Digeriñ ar postoù skolaerien a zo ezhomm er c’honkour hag er skolioù

Evit lavarout echu gant ar brikolaj ha goulenn ur gwir bolitikerezh diorren ar brezhoneg er skolioù, evit goulenn justis evit ar familhoù, ar vugale, an implijidi.

Diwan a c’halv e izili, mignoned ha kement den hag a soñj ez eo poent bras goulenn groñs digant ar stad kemer e-karg e lod evit ar brezhoneg, da zont da Roazhon d’ar 26 a viz Mae 2018 da 10e30.

Une fois encore nous nous retrouvons aux côtés des organisations et soutiens historiques de la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes dans les diverses manifestations et rassemblements organisés depuis hier en Bretagne en soutien à nos camarades de la ZAD. Et ce aussi souvent qu’il le faudra, de Nantes à Brest, de Rennes à Quimper. Une fois encore nous dénonçons fermement l’attitude du gouvernement qui a décidé de montrer ses muscles sur la ZAD, face à ses occupants, ceux qui défendent un monde différent, basé sur le respect de l’environnement, une agriculture alternative, contre la société de consommation qu’engendre le capitalisme.

Le gouvernement Macron a décidé d’en finir par la violence avec la commune libre de Notre-Dame-des-Landes. La presse est interdite sur place et les informations des mass-médias les plus lus en Bretagne, comme Ouest-France se font le relais, une fois n’est pas coutume, de la préfecture. Ils détruisent des lieux de vie, des terrains travaillés, un mode de vie… Ce gouvernement montre tous les signes d’un glissement vers un autoritarisme fort salué dans son action à Notre-Dame-des-Landes par la droite française comme l’extrême-droite.

Mais n’oublions pas que les précédents gouvernements étaient de la même veine. Macron se faisant le chantre du ni gauche ni droite, ne vient pas de nulle part. Il s’inscrit dans la continuité d’une logique bien plus ancienne qui est la logique de l’État-Nation France. Cet État-Nation n’a de cesse d’écraser les revendications légitimes des peuples à décider de leur avenir que ce soit en matière environnementale, sociale, culturelle, linguistique…

Aujourd’hui il attaque la ZAD et promet des poursuites judiciaires complètement démesurées à tous ceux qui remettront en question sa détermination. Hier, 7 personnes ont déjà été arrêtées et une placée en déféré au tribunal de Saint-Nazaire. Ce soir le chiffre aura surement augmenté. Pendant ce temps les bandes fascistes organisées attaquent à coup de batte de baseball les universités occupées par les étudiants et les enseignants comme à Montpellier, Strasbourg, Tolbiac, le château à Nantes qui héberge 200 sans-papiers et des étudiants grévistes. Et ce sans la moindre condamnation d’un État sécuritaire dans la lignée de ses prédécesseurs. Rappelons-nous de l’acquittement du gendarme responsable de la mort de Rémi Fraisse à Sivens. Quid de l’attitude la justice aux ordres de l’État quand l’extrême-droite nantaise issue des beaux quartiers tabassent des jeunes ados ? On leur rappelle que ce n’est pas bien.

Alors oui nous devons dénoncer l’agression armée de la ZAD orchestrée par Macron et son sbire Collomb qui envoient des blindés dorénavant sur les opposants. Mais nous devons aussi condamner l’État-Nation autocrate, centraliste, oligarque, de mise avec les multinationales et les gros investisseurs de l’agro-buisiness qui n’hésite pas à frapper sans discernement quand il détruit par exemple la ferme des 100 Noms, porteuse d’un projet agricole alternatif depuis des années.

C’est aussi un moyen de détourner l’attention alors que se met en place un vrai mouvement social, une grève dure pour les cheminots qui défendent courageusement leurs droits et un service public de transport qui va à contresens de la logique capitaliste du gouvernement. Les habitants de Notre-Dame-des-Landes ne se sont d’ailleurs pas trompés en appelant à soutenir les cheminots.

Tant que le peuple sera privé du droit à l’autodétermination dans la gestion de son avenir social, économique, environnemental, agricole, culturel ou institutionnel, que les décisions seront prises par quelques-uns, élus par quelques autres et légitimés par un système politique obsolète, alors les agressions de l’État-Nation continueront.

Sur la ZAD, contre les grévistes, pour imposer des projets miniers en Bretagne ou une centrale à gaz, contre la langue bretonne ou par son intransigeance à  imposer la partition de la Bretagne, à nous imposer un modèle économique, politique, agricole.

C’est la démocratie qui est confisquée depuis bien longtemps par les puissants et l’agression policière que subissent nos camarades de la ZAD n’en est que l’aboutissement. Il est temps de s’organiser autrement, organiser des résistances partout, exercer notre droit à l’autodétermination ici en Bretagne comme ailleurs pour décider à la base de quoi sera fait notre avenir. Seule une Bretagne Libre et socialiste, de Brest à Clisson en passant par Notre-Dame-des-Landes, brittophone, égalitaire, accueillante et solidaire, féministe, écologiste et organisée à la base, par le peuple breton lui-même, est à même de prendre son destin.

La ZAD a fait germer un espoir révolutionnaire en Bretagne que le gouvernement veut détruire, soufflons sur les braises et allumons de nouveaux foyers un peu partout.

Le peuple uni ne sera jamais vaincu !

Vive la ZAD ! Vive le droit à l’autodétermination !

Vive la Bretagne libre et socialiste !

Une centaine de manifestant.e.s se sont rassemblé.e.s samedi 31 mars à Châteaubriant pour réclamer la création d’une filière bilingue breton-français à l’école.

Une demande d’ouverture avait été refusée par l’inspecteur académique alors que toutes les conditions étaient réunies (et notamment avec la pré inscription d’une quinzaine d’enfants).

La partition de la Bretagne impact le développement de l’enseignement bilingue en Loire-Atlantique où à chaque fois qu’il y a des tentatives de mettre en place des projets bilingues cela s’apparente à un véritable parcours du combattant. À 30km de Châteaubriant, à la la Guerche de Bretagne en Ille-et-Vilaine, une filière a pu voir le jour dans les mêmes conditions l’année dernière, comment expliquer ce refus ?

Les parents d’élèves ont appelé à la mobilisation, seul moyen de faire pression sur l’inspection académique. Dans une ambiance familiale, la manifestation s’est rendue de la mairie aux locaux de l’académie où des représentants des parents d’élèves, Divyezh, Diwan et du syndicat de l’éducation Snuipp ont pris la parole pour défendre le projet d’école bilingue.

Une lettre et des dessins d’enfants ont été déposé dans la boîte aux lettres du rectorat d’académie afin d’obtenir un rendez-vous.

La mobilisation va continuer afin d’obtenir l’ouverture de la filière, on l’espère, en septembre prochain.

An tu kleiz dizalc’hour a c’halv da gemer perzh niverus disadorn 31 a viz Meurzh en Oriant evit ar vanifestadeg a gengred gant Afrin hag ar Rojava.

Kouezhet kêr Afrin un toulald devezhioù zo etre daouarn arme faskour Turkia dindan urzhioù o frezidant Erdogan. Aloubet eo bet Afrin gant sikour sponterien Daesh hag Al-Qaida a oa bet embarzhet gant Erdogan, dalc’het penn oute ha trec’het gant ar soudarded kurd hag an etrevroadelourien ar YPG-YPJ e Kobane, Raqqa pe Deir-er-Zor.

Tud kêr ha kanton Afrin, soudarded kurd hag an etrevroadelourien deuet evit stourm a-enep Turkia hag e genseurted faskour, zo bet taget ha bombezennet e-pad 2 viz hep ne rannfe grik ar gumuniezh etrebroadel.

Koulskoude he deus gouvezet ar gumuniezh etrebroadel, Ar Stadoù-Unanet ha Bro C’hall da gentañ-penn, penaos kenlabourat gant ar memes soudarded kurd hag etrevroadelourien evit dont a-benn d’ar sponterien Daesh e Kobane pe e Raqqa.

Gervel a reomp ivez da vanifestiñ evit sevel hor mouezhioù a-enep didrouz kendorfetour pennoù-bras an OTAN a gav gwelloc’h dezhe difenn interestoù o c’henseurt Erdogan. Pennoù-bras anavezet mat amañ e Breizh hag en Oraint, kêr Ao. Le Drian, ministr an Aferioù Estren.

Gervel a reomp ivez da zibuniñ e straedoù An Oriant evit difenn an dispac’h er Rojava. Ur stourm kaset da benn war douaroù Kurdistan evit ifenn ar bobl, ar frankiz, ar gwir d’en em dermeniñ hag an ingalded etre ar merc’hed hga ar baotred. Ur stourm a-enep faskouriezh Daesh hag Erdogan boulc’het gant ar gurderd hag an etrevroadelourien.

Evit difenn ar palioù-se ‘oa aet da Rojava hor c’hamalad Kendal Breizh araok bezañ lazhet gant bombezennoù Erdogan ha kenwallerezh ar Stad C’hall.

Gallout a reer lazhañ un dispac’hour met n’haller ket lazhañ an dispac’h. Bezomp niverus e straedoù An Oriant, kêr Le Drian, evit hor c’hamalad Kendal Breizh, evit pobl Kurdistan, evit Afrin !

 

Le collectif indépendantiste Dispac’h lance une campagne contre la spéculation immobilière. Durant le week-end du 17 et 18 mars, des militant.e.s ont collés des affiches sur des résidences secondaires aux 4 coins de la Bretagne :

- A Saint-Malo sur le site du projet d’un Hôtel 5 étoiles privé en bordure de mer (et sur un terrain public !!).

- Dans le pays de Guérande où la spéculation empêche particulièrement les jeunes paludiers de s’installer dans de bonnes conditions, et à Mesquer où près de 70% des logements sont des habitats secondaires.

- Dans le pays de Carantec, en nord Bretagne, où les résidences secondaires représentent presque 40% des habitations comme partout sur le littoral breton.

- Mais aussi en Cornouaille à Fouesnant et Bénodet, ou dans les Côtes d’Armor à Plouha, villes qui voient aussi leur jeunesse s’exiler vers les campagnes !

En Bretagne, le territoire côtier est dépendant à l’économie touristique. Cette quasi mono-activité, saisonnière, est lourde de conséquences pour nos villages : commerces qui tournent au ralenti et travail saisonnier durant la moitié de l’année. Cette situation entraîne également une exploitation des travailleuse.r.s en précarisant les emplois et en multipliant les abus aux droits du travail.

Le tourisme est consommateur d’espace et donc de logements. La non régulation de l’immobilier et le développement des résidences secondaires depuis des dizaines d’années entraînent une hausse des prix et des loyers constante. Les logements sont ainsi devenus inaccessibles à celles et ceux ayant de faibles revenus au moment où nous en manquons cruellement ! Travailleuse.r.s précarisé.e.s, familles, jeunes, migrants… etc. Les villages ainsi vidés de leur vie plus de la moitié de l’année voient fuir les services publiques et disparaître les dynamiques et initiatives locales. C’est la ruine de nos villages et la jeunesse qui s’exile !

L’industrie touristique est aussi destructrice de l’environnement. La concentration de visiteurs durant une période courte de l’année sur le littoral nécessite la construction d’équipements toujours plus importants qui participent au bétonnage de nos côtes. Cela entraîne également une surproduction de déchets qu’il faut gérer (stations d’épuration saturées, coûts de collecte des déchets…). Le tourisme que nous subissons aujourd’hui n’est pas un tourisme durable qui crée une harmonie en termes d’aménagement du territoire.

En Bretagne, les modèles de mono-économie comme le tout tourisme sur nos côtes, ou l’agriculture productiviste dans nos campagnes ne sont plus acceptable. Pour d’autres choix de société et de vie, nous revendiquons le droit de décider pour les territoires sur lesquels nous vivons.

Des pouvoirs communaux jusqu’à l’indépendance, autodétermination pour le peuple breton !

Dispac’h (la Révolte en français) est un nouveau collectif indépendantiste en Bretagne et dont les militant.e.s se retrouvent autours des valeurs ayant trait à l’écologie, le féminisme, la lutte contre le capitalisme, l’internationalisme, l’antifascisme et la promotion de la langue bretonne.

Site internet : www.dispach.bzh

Falc’het eo bet buhez un c’hamalad. Buhez un den ken plijus, ken degemerus, ken mousc’harzus ha brokus na welfomp ket ken. Padal da viken hor bo soñj deuzontañ hag e chomo bev ennomp e vennozhioù a frankiz evit ar pobloù gwasket, a ingalded er gevredigezh hag er bed.

« Gallout a reer lazhañ un dispac’hour met n’haller ket lazhañ an dispac’h » a lavare Fred Hampton, penn-bras ar strollad Black Panthers e deroù ar bloavezhioù 60 pa stourment evit gwirioù ar re zu er Stadoù-Unanet. Bleuniet en deus an hevelep lugan war mogerioù Belfast e 1981 pa oa bet lazhet Bobby Sands gant gouarnamant Thatcher. Ni a gendalc’ho stourm ur c’hamalad amañ e Breizh peogwir eo an doare gwellañ d’e rentañ enor.

Olier, Kendal Breizh e anv brezel e Kurdistan, a oa ur stourmer politikel, koulz dizalc’hour hag anarkour anezhañ, enepfaskour, etrebroadelour, a grede en ur bed disheñvel, reishoc’h, kevatal etre ar merc’hed hag ar baotred hag emveret gant ar bobl. Soñjal a rae dezhañ e oa d’ar pobloù da renañ o dazont ha n’eo ket d’ar pennoù bras. Ur stourmer a soñje dezhañ e ranker difenn ar pobloù a zalc’h penn ouzh an impaleriezh hag an trevadennerezh. Ur stourm a groge amañ e Breizh. Setu perak eo bet engoustlet er stourm evit reiñ skoazell d’ar brizonidi bolitikel breton er bloavezhioù 2000. Er mare-se e oa krog da gaout un interest evit ar brizonidi bolitikel kurd e Turkia… met ivez reoù ar PKK toull-bac’het er Stad C’hall. Peogwir e oa hag eo c’hoazh ar PKK gwelet evel un aozadur sponter en Europa neuze gant ar Stad C’hall ivez. Peadra d’en em soñjal pa oarer e c’hall strollad Erdogan aozañ emvodoù koulzad kabaliñ en Unvaniezh Europa.

Bammet holl omp bet gant kalon hag hardizhegezh Olier. Aet eo d’ar C’hurdistan da souten an dispac’h a oa boulc’het ahont gant ar gurdiz a-enep Siria Bachar, Daesh ha Turkia. Kemeret en deus perzh e emgannoù Rakka ha Deir-ez-zor a-enep d’an islamourien Daesh a dage ar gurdiz. Gellet en dije distreiñ da Vreizh goude-se met c’hoant en deus bet stourm e Afrin evit souten an dispac’h e Rojava. Lazhet eo bet du-hont gant bombezennoù Turkia, ezel an OTAN anezhi. Ar prezidant Macron koulz hag e vinistr an Aferioù Estren, brudet-mat amañ e Breizh, an Aotrou Le Drian, o doa disklêriet diouzhtu pa oa taget Afrin e oa ar gwir gant Bro Durki da zifenn he bevennoù, da lâret eo ar gwir da dagañ ar gurdiz. Kirriek int ivez eus marv hor c’hamalad evel eo kirriek ar gannaded amañ er vro a souten didrouz gouarnamant Macron hag e vinistr an Aferioù Estren, marc’hadour armoù anezhañ e-pad 5 bloaz.

Pa zalc’h penn ar rezistanted e Afrin e chom mut gouarnamant Macron, un didrouz kendorfedour an hini eo. Mezh Breizh eo Le Drian deus Barcelona da Afrin. Dibabet en deus da vont war-zu doareoù faskourien Rajoy pe Erdogan, a-enep ar gwir d’en em dermeniñ o dez ar pobloù. Ar gwir da sevel ur gevredigezh diazezet war ar rannañ, an doujañs, ar stourm a-enep ar c’hoant da c’hounid muioc’h-mui, ar gouennelouriezh, an enepyuzevouriezh, an enepislamovouriezh. Ar wirionez zo gant ar rezistanted en Afrin. N’eus nemet engouestl an dud a saveto Afrin hag ar Rojava. Evel gournamant Bro C’hall eo chom mut an ensavadurioù etrebroadel abaoe 50 devezh. Chom a reont mut dirak Erdogan evel o deus graet dirak ar diktatour Franco e 1939.

Ni, stourmerien an tu-kleiz dizalc’hour, kamaladed Olier abaoe pell ha mignoned gantañ evit kalz diouzhomp daoust ma ne oa ket ezel eus hor strollad politikel, a zalc’homp soñj eus tout se ha dreist-holl eus Olier/Kendal, aet da Gurdistan gant leun a virvilh da zifenn ar frankiz, ar bobl, ar gwir d’en em dermeniñ, ar gevatalded etre ar merc’hed hag ar baotred. Laouen e oa o vont di ar mizioù a-raok loc’hañ, emskiant e oa eus ar riskloù, e choaz e oa. Larêt a rae a-raok loc’hañ e oa prest da vervel evit e vennozhioù, evit ar frankiz. Ne oa ket ezel eus hon strollad met sikouret en doa kalz ac’hanomp evit darvoud-mañ-darvoud, a-enep d’an arme gall, a-enep d’ar faskourien, evit ur vro dieub ha sokialour. A-viskoaz eo bet ganeomp, en hor c’hichen, da vare skolioù-meur an tu kleiz dizalc’hour. Lod ac’hanomp a oa gantañ dija pa oa bet krouet ar CBIL e 2001, er C’hARB da zifenn hor c’hamaladed toullbac’het e Pariz er bloavezhioù 2000. Glac’haret-bras omp hiziv, ha kounnaret ivez.

Emsavomp neuze evit ma ne vije ket marvet Olier evit netra ! Ra rezono hor c’hounnar kengred gant Afrin e straedoù Breizh ! Ro vo un trouz dic’houzañvus evit Le Drian !

Gallout a reer lazhañ un dispac’hour met n’haller ket lazhañ an dispac’h.

Kenavo Olier, kenavo Kendal.

Une réussite ! Deux ans après avoir commencé à travailler sur le dossier, avoir demandé de l’aide aux gens et aux associations locales puis avoir présenté le projet officiellement, voilà enfin la réponse du CSA : il y aura bel et bien une radio 100% en langue bretonne à Nantes !

L’annonce de l’officialisation de cette radio est une avancée considérable pour la langue bretonne dans le pays nantais mais également pour toute la Bretagne. C’est une étape importante pour la normalisation de notre langue au quotidien, et ce malgré les frontières administratives d’un autre temps que sont les « Pays de Loire »…

La « Radio Naoned » devrait commencer à émettre en RNT au début de l’année 2019. Il reste encore beaucoup de travail pour collecter de l’argent, trouver et former des bénévoles, installer le matériel, salarier plus de personnel également. C’est une très bonne chose pour les médias en langue bretonne en général : félicitations à l’équipe de Radio Kerne et bon courage pour l’avenir !

Ci-dessous, une interview réalisée en breton par Gwagenn.TV au mois de juin 2017. Morgane Bramoullé, journaliste à Radio Kerne, était venue avec une partie de son équipe au Centre culturel breton « Yezhoù ha Sevenadur » (à Saint-Herblain, prêt de Nantes) pour expliquer le projet à la soixantaine de personnes présentes ce jour-là.

Ur sapre taol-kaer ! Goude daou vloaz o labourat tenn evit prientiñ an teuliad, goulenn sikour an dud hag ar c’hevredigezhioù ha kinnig ar raktres ez-ofisiel ez eo bet embannet ar respont gant ar CSA : bez e vo eus #RadioNaoned !

 

Un araokadenn e vo ar radio-se evit ar brezhoneg war dachenn Bro-Naoned evel-just met ivez evit Breizh a-bezh, anat eo. A-bouez e vo evit normalizaat hor yezh war ar pemdez, daoust d’an harzoù melestradurel a gaver hiziv c’hoazh gant « Broioù-al-Liger »…

Adalek 2019 e rankfe kregiñ ar radio da skignañ e RNT e Bro-Naoned. Labour a chom c’hoazh evit dastum arc’hant, kavout ha stummañ tud a-youl vat, staliañ an dafar, goprañ muioc’h a dud ivez. Un dra vat eo evit bed ar c’hleweled e brezhoneg dre vras : gourc’hemennoù neuze da skipailh Radio Kerne ha bec’h dezhi evit an dazont !

Sed amañ dindan un atersadenn eus Morgane Bramoullé, a labour e Radio Kerne, a oa bet graet gant Gwagenn.TV e miz Even 2017. Deuet e oa gant skipailh ar radio evit kinnig an teuliad dirak un 60 den bennak e kreizenn Yezhoù ha Sevenadur e Sant-Ervlan (e-kichen Naoned).